En cas de besoin, l'Iran produira de l'uranium enrichi à 50%, a rapporté mardi l'agence Fars, citant le directeur de l'Agence iranienne de l'énergie atomique, Fereydoun Abbassi-Davani.

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"A l'heure actuelle, nous envisageons d'enrichir de l'uranium à plus de 20%. Mais si le besoin se fait sentir, (…) l'Iran pourra en enrichir à 50%", a indiqué la source.  

Enrichie à ce taux, la substance radioactive pourrait être utilisée pour certains types de navires et de sous-marins, a poursuivi M.Abbassi-Davani.  

Ce dernier a tenu à souligner que jusqu'à présent, la République islamique n'avait jamais enrichi son uranium à plus de 20%. Selon lui, les chercheurs iraniens pourraient avoir besoin de sous-marins nucléaires aptes à mener des travaux subaquatiques plus étendus.  

En juin dernier, Téhéran a déclaré avoir lancé la mise au point de ses propres sous-marins nucléaires, précisant que l'utilisation de l'énergie atomique pour leur conception était conforme au programme nucléaire civil du pays.  

Les Etats-Unis et d'autres pays reprochent à l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert du programme nucléaire qu'il prétend réaliser à des fins pacifiques. Téhéran affirme que ses activités nucléaires ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité.

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L'Iran frappé par un séisme de magnitude 7,8

Un tremblement de terre de magnitude 7,8 s'est produit mardi à la frontière irano-pakistanaise, a rapporté le Service géologique des Etats-Unis (USGS).

Les secousses telluriques ont été enregistrées à 11h44 UTC. L'épicentre du séisme se trouvait à 82 kilomètres de profondeur, indique le Service.

Des secousses ont été également ressenties dans des pays voisins de la République islamique, notamment à New Delhi, en Inde.

Le 9 avril dernier, un séisme de magnitude 6,3 a frappé la province iranienne de Bouchehr (sud-ouest), faisant près de 40 morts et plus de 800 blessés. Le tremblement de terre a porté un grave préjudice aux villes de Kaki, de Kangan et de Khormooj, et deux villages (quelque 800 maisons) ont été détruits.

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Nouveau séisme à la frontière entre l'Iran et le Pakistan


Un tremblement de terre de magnitude 5,7 a frappé mercredi à 3h15 (UTC) la frontière entre l'Iran et le Pakistan, zone déjà touchée mardi par un puissant séisme, rapporte le Service géologique des Etats-Unis (USGS). 

D'après les données fournies par les séismologues américains, l'épicentre du séisme se trouvait à 202 km au sud-est de la ville Iranienne de Zahedan (sud-est). L'épicentre des secousses telluriques se trouvait à 68,3 km de profondeur. 

Aucune information sur d'éventuelles victimes et dégâts n'est disponible dans l'immédiat.

Mardi, la même zone a été frappée par un séisme de magnitude 7,8 qui a fait au moins 40 morts en Iran et plus de 30 victimes au Pakistan voisin. On dénombre plusieurs centaines de blessés. 

Suite à ce tremblement de terre, le plus puissant qu'ait connu la République islamique en 50 ans, plusieurs pays étrangers, dont la Russie et les Etats-Unis ont proposé leur aide à Téhéran.

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Ahmadinejad se rendra au Venezuela pour l'investiture de Maduro

Le président de la République islamique d'Iran, Mahmoud Ahmadinejad, se rendra à la cérémonie d'investiture du président élu du Venezuela, Nicolas Maduro, prévue le 19 avril prochain, rapporte mardi l'agence iranienne FARS.

Lundi, M.Ahmadinejad a félicité Nicolas Maduro pour sa victoire à l'élection présidentielle, en indiquant que les résultats du scrutin témoignaient du soutien par le peuple des activités efficaces des chefs d'Amérique latine sur la voie de la justice, de la liberté et de l'indépendance.

Le Conseil national électoral (CNE) du Venezuela a reconnu la victoire de Nicolas Maduro, candidat des forces au pouvoir, qui a été solennellement proclamé lundi soir président élu du Venezuela. Il sera chargé de diriger le pays de 2013 à 2019.

Nicolas Maduro, dauphin du défunt Hugo Chavez, a été élu président du Venezuela avec 50,75% des scrutins. Son principal adversaire, le leader de l'opposition vénézuélienne Henrique Capriles, qui a obtenu 48,89% des voix, conteste les résultats et réclame un recompte des bulletins.

Des milliers de Vénézuéliens manifestent à Caracas, protestant contre les résultats de la présidentielle et réclamant un recompte des suffrages.

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