Cameroun - Transports. Nouvelle grève des employés de Sitrafer

Investir au cameroun Vendredi le 10 Mai 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Des employés de la Société industrielle des travaux ferroviaires (Sitrafer), sous traitant de Camrail, le concessionnaire du chemin de fer camerounais, ont à nouveau bloqué la voie ferrée le 6 mai dernier à Yaoundé, au lieu dit Elig-Edjoa. Ils réclament, a appris l’Agence Ecofin, le payement de six mois d’arriérés de salaires et dénoncent le non respect des engagements pris par les responsables de l’entreprise au terme de la grève de janvier 2013.

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Pour Jacques Bimaï, Dg de Sitrafer, ses employés ne sont en droit de réclamer que 2,5 mois d’arriérés de salaire. Il voit par ailleurs derrière cette nouvelle grève la main d’une nouvelle société concurrente, qui « veut débaucher [ses] employés», non sans avoir déstabilisé au préalable Sitrafer.

En tout cas, selon un communiqué de presse rendu public le même jour, Camrail, le partenaire de Sitrafer, «rappelle qu’elle paye régulièrement tous ses fournisseurs dont Sitrafer, conformément aux termes des contrats». La société du groupe Bolloré rappelle par ailleurs qu’elle a «au cours de l’année 2012 versé a Sitrafer environ un milliard de Fcfa TTC au titre des travaux réalisés. Depuis le début de cette année 2013, des payement d’environ 215 millions de Fcfa TTC ont été effectués».

En janvier dernier, pareil mouvement d’humeur des employés de Sitrafer avait déjà paralysé le transport ferroviaire. Il avait fallu que Camrail paye une avance sur les prestations confiées à Sitrafer, pour que cette entreprise paye trois mois d’arriérés de salaires à ses employés, sous l’arbitrage du ministre camerounais du Travail.

A la suite de ce énième grincement de dents des employés de Sitrafer, le ministre camerounais des Finances avait ordonné la tenue d’un conseil d’administration de crise au cours de laquelle devait être prise une décision finale sur le cas Sitrafer, société dans laquelle l’Etat du Cameroun détient des actions.

L’hypothèse de la liquidation de cette entreprise qui ne cesse d’alimenter la chronique des grèves avait même alors été évoquée par les autorités camerounaises. Mais depuis lors, rien n’a filtré de ce conseil d’administration, et on semble être retourné à la case départ avec les grèves à répétition.

 

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