Cameroun - Economie. Promotion des entreprises: les sous-traitants demandent le soutien du gouvernement

Joseph OLINGA N. | Le Messager Lundi le 13 Mai 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La correspondance adressée au gouvernement recommande un recours minimal de 40% des travaux et des projets des entreprises nationales et internationales en faveur des Pme camerounaises.

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Le contraste est frappant. Au moment où le gouvernement annonce le lancement de grands chantiers censés relancer l’économie nationale, seules les multinationales bénéficient de cette manne. Des raisons pour l’Association des entreprises de sous-traitance du Cameroun (Adescam) de tirer la sonnette d’alarme. Au terme de la deuxième édition des journées nationales des petites et moyennes entreprises qui se sont tenues à Douala, l’Adescam a initié des recommandations à l’endroit du gouvernement. Recommandations dont l’essentiel appelle à la mise sur pied d’un projet de loi rendant obligatoire le recours de la sous-traitance en faveur des Pme camerounaises par toute grande entreprise. La mesure qui concerne les multinationales et les grandes entreprises nationales en activité au Cameroun a pour objectif de permettre aux petites et moyennes entreprises du pays de bénéficier d’au moins 40% des travaux et projets octroyés aux donneurs d’ordre. En outre, la correspondance adressée au gouvernement recommande la mise en place d’un système d’évaluation annuelle des instructions gouvernementales en matière de politique de sous-traitance. Des préalables qui appellent «la mise en cohérence de nombreux textes relatifs à la sous-traitance de manière à rendre visible et transparente le recours aux instruments de promotion et d’épanouissement des Pme».

Dans les faits, les opérateurs du secteur de la sous-traitance proposent à l’Etat d’exiger des multinationales et des grandes entreprises la signature d’une «clause non négociable». Il s’agit, explique les sous-traitants, d’un engagement que prennent les donneurs d’ordres de sous-traiter un minimum de 40% de leurs activités aux Petites et moyennes entreprises locales à capitaux camerounais. Toutefois, indique la correspondance adressée au gouvernement, «qu’il soit spécifié que les écarts de technologie éventuels seront couverts par la mise à niveau à l’initiative de la grande entreprise avec l’encadrement de la Bourse de sous-traitance et de partenariat.» Une clause qui indique l’implication des administrations publiques dans l’encadrement des Pme camerounaises. Constituée en groupe d’intérêt économique (Gie), suite à une assemblée générale tenue le 8 mai 2013 à Douala, la Bourse de sous-traitance et de partenariat (Bstp) suscite l’espoir chez les sous-traitants. Dans le souci de renforcer leurs compétences, l’Association des entreprises de sous-traitance du Cameroun appelle la Bstp à se doter d’un label de certification. Une structure également appelée à prendre en charge les programmes d’audit, de profiling et de mise à niveau managériale et technique des Pme camerounaises. Des préalables qui devraient aboutir à un appui aux Pme dans la recherche des compagnons industriels basés hors du Cameroun. En clair la correspondance de l’Adescam recommande que la Bstp devienne «le passage obligé pour tout marché de sous-traitance».

 

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