cameroun24.net - C’est pour essayer d’apaiser les mouvements d’humeurs manifestent dans les différents chantiers structurants dans la région du Sud que le ministre du travail et de la sécurité sociale a entamé une visite le 22 mai dernier par le site de construction du barrage hydroélectrique de Memve’ele.

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Visite qui selon son chronogramme  s’achèvera le 24 mai par le complexe industrialo-portuaire de Kribi,  bien après l’étape du chantier de construction du barrage hydroélectrique de Mekin dans le Dja et Lobo.

Le patron du travail et de la sécurité sociale en a profité de ce passage, pour  visiter ses structures décentralisées basées à Ebolowa, où il découvre les conditions piteuses de travail dans lesquelles évoluent ses collaborateurs extérieurs. Puis s’en ait suivi une séance de travail à laquelle ont pris part aussi les responsables syndicaux.

Après avoir rappelé ses attentes vis-à-vis de ses collaborateurs, Grégoire OWONA a insisté sur l’application des textes relatifs au code du travail. Il prône la discipline, l’assiduité et le respect des horaires de travail. Le cortège s’est ensuite ébranlé sur Memve’ele où les travailleurs désespérés attendaient  le ministre avec une liste de doléances. Au centre, la sécurité sociale, le traitement d’esclavage qui leur est réservé, le manque d’une couverture sanitaire. 

Les contrats de travail qui ne sont pas toujours finalisés, aux dires du porte parole des travailleurs de la société chinoise SINO HYDRO. Il affirme que plusieurs de ces collègues gardent le statut de temporaire depuis le lancement de ce chantier, situation favorable aux diverses manifestations souterraines au sein de cette société. 

En réponse, Grégoire OWONA leur demande la discipline afin de permettre à sino hydro de doter le Cameroun d’un barrage hydroélectrique.  Dans un climat de murmures, les travailleurs criaient à la conspiration orchestrée au sommet pour une nouvelle forme d’esclavage. Le calme est revenu grâce à l’intervention de Jules Marcelin NDJAGA gouverneur de la région du Sud qui accompagnait le ministre dans cette visite.

La suite donnait l’aspect de quelque chose d’inachevée, puisque rien de concret n’a été dit pendant que les principaux concernés subissent des sévices dans leur chair. L’étape de Mekin dans le Dja et Lobo n’a différée en rien de celle de Memve’ele puisque les doléances sont restées les mêmes.

Les employés dans ces différents chantiers des projets structurants ont émis le vœu qu’un calendrier pour le suivi et l’évolution des choses sur le terrain soit élaboré, afin qu’on sache d’où proviennent les violations. Une tournée qui valait-elle la peine selon ces employés, la réponse ne pourra provenir que du patron du travail et de la sécurité sociale.

 

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