Syrie. Syrie: une zone d'exclusion aérienne coûterait très cher aux USA (expert)

Ria Novosti Lundi le 10 Juin 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La mise en place d'une zone d'exclusion aérienne en Syrie coûterait aux Etats-Unis beaucoup plus cher que celle qui avait été imposée en Libye, a estimé l'expert de l'Institut pour le Proche-Orient basé à Washington Wayne White.

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"L'instauration de la zone d'exclusion aérienne en Syrie constituerait un gros problème pour les Etats-Unis alors que beaucoup de forces et de moyens sont actuellement déployés en Afghanistan (…). Elle exigerait  beaucoup plus de moyens que celle qui a été imposée en Libye, car la DCA libyenne était beaucoup plus faible que celle de la Syrie. Si cette éventuelle zone d'exclusion devait comprendre des attaques contre les troupes gouvernementales et le Hezbollah, cette mission supplémentaire exigerait  davantage de moyens en termes d'aviation, de carburant et de munitions", a indiqué l'expert dans une interview accordée à RIA Novosti.

Selon lui, la création de la zone d'exclusion aérienne couvrant l'ensemble du territoire syrien est peu probable. L'expert a estimé qu'il était plus plausible qu'une zone réduite soit instaurée au nord du pays afin de protéger l'opposition armée.

"Le coût d'une telle zone réduite serait également très élevé, de plus, elle pourrait s'avérer incapable d'empêcher la défaite des rebelles dans les régions restantes", a souligné l'interlocuteur de l'agence.


Syrie: Israël tentera de détruire les S-300 russes (expert)

Israël cherchera à neutraliser les missiles russes S-300 qui doivent être livrés à Damas avant leur mise en service opérationnel, a estimé l'expert de l'Institut pour le Proche-Orient basé à Washington Wayne White.

"Les livraisons de missiles russes S-300 en Syrie, qui font actuellement l'objet d'un vaste débat public, peuvent ne pas exercer un impact à long terme sur l'équilibre des forces dans la région. (…) Si les Syriens reçoivent de tels systèmes, Israël ne tardera pas à les attaquer et à les détruire", a indiqué le chercheur dans une interview accordée à RIA Novosti.

"En fait, ces missiles pourraient être détruits bien avant être mis en service", a expliqué l'interlocuteur de l'agence.

Toujours selon M.White, Israël estime que les S-300 fournis à Damas pourraient le rendre incapable d'empêcher les livraisons d'armes modernes en provenance de la Syrie au mouvement chiite libanais Hezbollah.

Selon Moscou, les livraisons de missiles S-300 en Syrie constituent un "facteur stabilisateur" et empêche une ingérence militaire extérieure dans le conflit auquel ce pays est en proie. Pour sa part, le ministre israélien de la Défense Moshé Yaalon a déclaré que son pays "saurait quoi faire" si la Russie livrait des systèmes S-300 à la Syrie.
 


Syrie: le Hezbollah subit de lourdes pertes (expert)

Les commandos du mouvement chiite libanais Hezbollah subissent d'importantes pertes en Syrie, où ils luttent aux côtés des troupes gouvernementales contre la rébellion armée, a annoncé dans une interview à l'agence RIA Novosti l'expert de l'Institut pour le Proche-Orient basé à Washington Wayne White.

"Les commandos du Hezbollah ont mené des combats acharnés à Qoussair (ville syrienne située près de la frontière libanaise). L'afflux de cercueils vers les régions libanaises contrôlées par le mouvement [chiite] prouve qu'ils ont payé un lourd tribut", a indiqué M.White.

"Des affrontements aussi intenses, lors desquels la confrontation est fomentée par l'hostilité interconfessionnelle, sont un terreau propice pour les crimes de guerre. Nous ignorons encore les chiffres exacts", a-t-il expliqué. 

"Compte tenu de l'envergure des combats et des informations provenant de Syrie, nous pouvons supposer que plusieurs milliers de combattants du Hezbollah prennent part aux opérations militaires menées par l'armée syrienne. Ils appuient principalement le régime de Damas avec une infanterie très motivée", a fait savoir l'expert. 

Dotés d'une solide expérience du combat, les hommes du mouvement chiite libanais sont plus efficaces sur le champ de bataille que les soldats syriens, a-t-il poursuivi. 

D'après lui, le mouvement Hezbollah continuera à participer au conflit syrien, seuls d'énormes pertes et le débordement du conflit sur le sol libanais pouvant les arrêter. 

Fin mai, le numéro un du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, a publiquement reconnu que les partisans de ce mouvement combattaient en Syrie et a promis d'écraser les groupes armés hostiles au président Bachar el-Assad.

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