On a beaucoup parlé des petites et moyennes entreprises (Pme) et de l’artisanat. Aujourd’hui, c’est le tour de l’économie sociale. Pas que le secteur soit moins important. Au contraire, il est une niche de croissance à exploiter.

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D’ailleurs, les premières journées nationales de l’économie sociale (Jnes) qui s’ouvrent demain au palais des Congrès de Yaoundé ont pour thème : « L’économie sociale comme vecteur de croissance : la comprendre et la structurer pour assurer son émergence ». La conférence de presse donnée hier à Yaoundé par le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), Laurent Serge Etoundi Ngoa, en présence du ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, était la première action de communication sur l’importance de ce secteur.

C’est quoi l’économie sociale ?
Le Minpmeesa l’a relevé d’entrée de jeu : la définition est polémique. Pour faire bref, « c’est l’économie qui place l’être humain au centre de ses actions », a déclaré Laurent Serge Etoundi Ngoa. Si le concept semble incompris de l’opinion publique, il reste que l’économie sociale est pratiquée au quotidien en l’occurrence dans les secteurs de la finance et de l’agriculture. Tontines, groupes d’intérêt commun (Gic), groupements d’initiative économique (Gie), coopératives, mutuelles, sont autant de regroupements au sein desquels l’économie sociale est pratiquée.

Quel intérêt ?
« Les intérêts sont énormes dans la mesure où des secteurs financiers très en vue, à l’instar de la microfinance, font aujourd’hui partie de l’économie sociale», déclare le Minpmeesa. L’organisation de ce secteur devenu dynamique et actif passe par l’adoption d’une législation et d’une réglementation. Pour ce faire, le gouvernement a choisi de conjuguer avec les acteurs dudit secteur. C’est le sens à donner aux Jnes prévues du 03 au 05 juillet 2013. Au programme, des communications en plénière et des travaux en atelier avec les participants. Il sera question de mettre les idées ensemble pour parvenir à un schéma qui respecte les spécificités du secteur. « Il s’agit aujourd’hui de définir une politique consensuelle qui permettra de mieux encadrer les secteurs de l’activité de l’économie sociale et de permettre à ce secteur de contribuer à l’émergence de notre pays », a souligné Laurent Serge Etoundi Ngoa. Avant les Jnes, il y a eu en juin 2006, un colloque national sur l’économie sociale, dont les objectifs étaient de faire comprendre le concept par tous les acteurs. Sept ans après cette appropriation, le gouvernement et les acteurs passent à la phase pratique.

 

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