Cameroun - Economie. Cameroun - Banques: 1700 milliards FCFA de surliquidité dans les coffres

Blaise DJOUOKEP | Mutations Mercredi le 03 Juillet 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un expert soutient que cet argent qui devrait financer les projets des Pme et Pmi ne l'est pas.

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L'annonce a été faite lundi dernier, 24 juin 2013 au cours de la conférence en prélude la première édition du Forum international de la finance en Afrique subsaharienne (Fifas). L'évènement se tiendra du 20 au 22 novembre à Douala sous le thème «surliquidité bancaire, épargne et sous financement du secteur privé: quels mécanismes et nouvelles techniques pour résoudre ce grand paradoxe de l'économie africaine».

Et pour Fabrice Kom Tchuenté, Directeur Exécutif du cabinet Fin Afrique, l'état de la surliquidité bancaire en Afrique Centrale et au Cameroun est alarmant. Ce, dans la mesure où «en 2008, les banques de la zone Afrique centrale avaient une surliquidité estimée à 7000 milliards FCFA, dont 1700 milliards Fcfa au Cameroun», explique l'expert. Une situation qui, d'après lui, va s'empirer à cause du manque de financement des Petites et moyennes entreprises (Pme), des Petites et moyennes industries (Pmi) et du secteur privé.

L’objectif du Fifas est de promouvoir les secteurs et opportunités d'investissement en Afrique, de favoriser l'intégration et la vulgarisation des nouveaux concepts et outils de financements modernes de l'économie dans les pays de la zone Franc et de susciter une réflexion concertée. Afin de trouver les solutions et mécanismes de financement les plus pertinents au développement du continent.

Il sera question à travers le forum qui va s'ouvrir dans 5 mois, de trouver tous les moyens modernes de financement à travers des échanges entre les experts des différents pays africains qui vont faire valoir leurs différences expériences. Cinq thématiques seront abordées pendant ce forum. Notamment sur l'évolution du secteur financier africain; sur les financements alternatifs; sur la compétitivité et l'attractivité du secteur privé. Le but recherché étant de réussir là où les banques classiques ont échouées.

«On pourra s'inspirer de la Banque islamique, c'est à dire accorder des crédits avec des taux d'intérêts prohibés. On pourra aussi s'intéresser à la rentabilité et au caractère social du projet avant tout financement. C'est un mécanisme de financement qui n'est pas encore présent au Cameroun», explique Fabrice Kom Tchuenté. A en croire Cet expert, l'autre méthode de financement qui pourrait être appliqué au Cameroun est le «Capital investissement. C'est un mode de financement qui permet d'être financé et accompagné. Et, au bout de plusieurs années, la banque peut se retirer et permettre à l'entreprise d'être autonome». Il explique qu'on peut également capitaliser les envois d'argent des africains de la diaspora dans la mesure où 40 milliards de Dollars (environ 2200 milliards FCFA) sont transférés chaque année par ces derniers. En plus de ces propositions et des expériences des experts, les expériences réussies dans d'autres pays seront également débattues.


 

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