Présidentielle 2011. Appel à la révolte : l'opposition peine à mobiliser, les forces de l'ordre répriment

Mh, correspondant de Koaci.com à Yaoundé Mardi le 22 Février 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
A Yaoundé, malgré les craintes de certaines populations, les activités se sont déroulées assez normalement. Néanmoins, l'on a noté la forte présence des forces de l'ordre dans les rues de la capitale politique.

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C'est surtout à Douala, capitale économique, ville de tradition contestataire que l'on a enregistré des échauffourées entre des manifestants et les forces de l'ordre .Ceux-ci ont quadrillé le quartier Bonanjo où devait se tenir la manifestation. "L'accès à ce quartier était rigoureusement filtré" confirme un habitant de Douala joint au téléphone

Répression

La police anti-émeutes s'en est violement prise à Jean Michel Nintcheu, députe du Social democratic front (Sdf), principal parti de l'opposition. "La police anti-émeutes l'a encerclé. On l'a aspergé d'eau pendant longtemps avant de l'embarquer" indique un journaliste à Douala. Le nouveau et l'ancien président du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem) ont été tabassés selon des sources concordantes.

Les principaux initiateurs de l'appel à la révolte, Mboua Massock et Célestin Djamen sont restés injoignables toute la journée. Selon certaines informations, ils ont été détenus par les forces de sécurité.
Dans l'après-midi, Kah Walla, candidate déclarée à la prochaine élection présidentielle a tenté d'organiser une marche. "Elle a été sévèrement battu au point qu'on l'a interné dans une clinique à Douala" nous apprend un confrère à Douala.

La vie a repris son cour normal en fin de soirée mais, il ne s'agit pourtant que de la première journée. "Nous irons jusqu'au bout" avait déjà promis Mboua Massock, opposant politique. Quatre partis de l'opposition ont promis d'organiser toute une semaine pour rendre hommage à des jeunes camerounais qui avaient perdu la vie lors des émeutes de la faim en février 2008.

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