Cameroun - Economie. Cameroun : la Magzi accusée de freiner la liquidation de la société TRC

Investir au cameroun Mardi le 27 Aout 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Une partie des 1000 employés que comptait la société de transformation de bois dénommée Transformation Reef Cameroun (TRC), vient d’organiser un sit-in sur les anciennes installations de cette entreprise créée en 1999 et dont la liquidation a été prononcée en 2012 par la justice camerounaise.

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Selon le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, qui révèle cette information, ces employés réclamaient le payement de leurs droits sociaux estimés à 950 millions de francs Cfa par le liquidateur, Paul Essengué, mais surtout le transfert des installations de la défunte TRC à sa repreneuse First Stone Africa Sarl. Lequel transfert est actuellement bloqué à cause d’un litige entre la Mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles (Magzi) du Cameroun et la TRC. A en croire les manifestants, seule la résolution de ce litige entre les deux entreprises peut ouvrir la voie à la liquidation définitive de leurs droits. En effet, selon des informations puisées à très bonnes sources par l’agence Ecofin, la mésentente entre la Magzi et le liquidateur de TRC tient à deux volets : la quantification du terrain loué à l’époque par la Magzi à TRC et qui doit être transféré au repreneur First Stone Africa, d’une part, et le payement du loyer de ce terrain, d’autre part.

A la Magzi, l’on soutient mordicus que TRC, avant sa liquidation, a accumulé des arriérés de loyer pour un montant de 44 millions de francs Cfa, une dette qui doit être réglée par le liquidateur avant toute autre transaction. Dans le même temps, le liquidateur, Paul Essengué, lui, affirme la main sur le cœur que TRC a « régulièrement payé» sont loyer auprès de la Magzi, et ne reconnaît donc pas la dette de 44 millions de francs Cfa qui lui est réclamée. Par ailleurs, alors que la Magzi soutient avoir mis à la disposition de TRC un terrain de 93.636 m2, le liquidateur de TRC annonce plutôt que l’espace loué par l’entreprise dont il assure la liquidation était de 143.636 m2. Autant de points de désaccords qui freinent la conduite de la liquidation de TRC, et sur lesquels les différentes parties sont visiblement décidées à camper. A la Magzi, certaines sources affirment d’ailleurs que le terrain querellé a déjà été mis à la disposition d’une entreprise, et non pas transféré la repreneuse de TRC comme le souhaitent les ex-employés de cette société et son liquidateur.
BRM
 

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