Cameroun - Economie. Cameroun - Croissance économique: Les exigences du secteur privé

Alain NOAH AWANA | Le Messager Jeudi le 29 Aout 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les deux parties étaient en conclave pour discuter des mesures à prendre de manière à impulser davantage la croissance au Cameroun.

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C’est une plateforme que les opérateurs économiques semblent apprécier. Mercredi 28 août 2013, le secteur privé et le gouvernement, à travers le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), étaient encore une fois en concertation à Yaoundé. Les travaux de cette troisième session portaient sur le point de la situation économique récente, et sur l’évaluation de la mise en œuvre des recommandations formulées en matière de développement des infrastructures, de niches de croissance, de financement de l’économie et du rôle du secteur privé dans l’accélération de la croissance. Au final, il s’agit de fédérer les efforts pour garantir un taux de croissance qui permette d’atteindre les objectifs tels que mentionnés dans le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (Dsce) en 2020.

Au sortir de la rencontre qui se déroulait hors caméras, les représentants du secteur privé ont marqué leur appréciation quant à leur implication dans le développement du pays. Mais, ils émettent certaines réserves. James Onobiono, le richissime homme d’affaires, explique que si le secteur privé booste la croissance, l’Etat doit savoir que les opérateurs économiques ont besoin de certaines facilités, notamment fiscales et douanières, pour impulser leurs activités et créer de la richesse. «L’emploi doit donc être pris en considération car il n’y a pas de croissance sans emplois», souligne-t-il.


Création de la richesse

Mais, pour créer des emplois, il faut davantage créer des entreprises ou développer celles qui existent déjà. Daniel Claude Abate fustige à ce propos les lenteurs observées dans la mise en œuvre de certains projets gouvernementaux pouvant permettre le développement du secteur privé. Il y a par exemple la fameuse banque des petites et moyennes entreprises, annoncée depuis de longs mois, mais dont le processus de création reste encore embryonnaire. «De nombreux autres projets n’ont pas toujours vu le jour. Pendant ce temps, les Pme locales continuent d’être confrontées à des difficultés financières qui les empêchent de se développer », conclut le président du Mouvement des entrepreneurs du Cameroun (Mecam). Interpellant ainsi l’Etat sur son rôle de régulateur de l’économie.

Le secteur privé est quant à lui appelé à s’organiser. Il s’agit de le structurer en trois collèges. Pour l’instant, il n’en existe que deux : le Mecam et le Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam). Les entreprises doivent, entre autres, améliorer leurs gestions internes par la mise en œuvre de structures organisationnelles appropriées ; tout en promouvant la formation en leur sein. Le secteur privé est également invité à créer des partenariats entre les grandes entreprises exerçant dans le même domaine. Autant le dire, il ne faut pas seulement attendre la régulation de l’Etat, il faut structurer le secteur privé de sorte qu’il joue pleinement son rôle dans l’accélération de la croissance. 

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