Cameroun - Economie. Compétitivité des économies: Le Cameroun perd trois places au classement

Alain NOAH AWANA | Le Messager Mardi le 10 Septembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Selon le rapport du Forum économique mondial, le pays a la 16e économie africaine sur le plan de la compétitivité.

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Le Cameroun a du mal à s’imposer de manière certaine sur le plan international, notamment en ce qui concerne son économie. Selon le rapport du World economic forum (Forum économique mondial), le pays de Paul Biya occupe cette année le 16e rang parmi les 40 pays africains concernés par le rapport global sur la compétitivité des économies. Au classement général, avec un score de 3,69 (les notes vont de 1 à 7), le Cameroun est 115e sur les 148 pays concernés par le rapport. Ce qui équivaut à une perte de trois places, le pays ayant occupé le 112e rang dans le rapport de l’année dernière. La contreperformance du pays dans ce classement montre donc que, contrairement aux déclarations gouvernementales, l’économie du Cameroun reste loin d’être compétitive.

Le rapport du Forum économique mondial est établi grâce au croisement de 100 indicateurs économiques. Il se base sur 12 «piliers» de compétitivité : l’environnement institutionnel, les infrastructures, la stabilité macroéconomique, le système de santé et le système éducatif de base, l’enseignement supérieur et la formation professionnelle, le fonctionnement efficient des marchés de produits et de services, l’efficience et la flexibilité du marché du travail, les marchés financiers sophistiqués, l’agilité technologique, la taille du marché, l’organisation intra et interentreprises, et enfin l’innovation.

La situation du Cameroun au classement par pays africains sonne un peu comme une déception pour les acteurs du monde économique. Sur le plan continental, le pays se retrouve derrière certains pays que bons nombres de Camerounais considèrent, un ton chauvin, « petits ». C’est le cas de l’Ile Maurice, 45e au classement général et première en Afrique sur le plan de la compétitivité. Ou encore le Rwanda et le Botswana respectivement 3e et 4e sur les 40 pays africains. Mais, à y regarder de près, ce n’est pas une surprise dans la mesure où ces pays sont généralement présentés comme des modèles en ce qui concerne l’amélioration du climat des affaires. De ce fait, ils attirent de plus en plus d’investisseurs.

Au final, le rapport du Forum économique mondial vient rappeler au Cameroun et aux autres pays d’Afrique qu’ils ont encore beaucoup d’efforts à fournir pour rendre leurs économies compétitives. Même s’il faut considérer que les conséquences du « printemps arabe » ont eu lieu, notamment en Afrique du Nord, où la Tunisie est passée du 32e rang au classement général (1ère en Afrique) lors du classement 2010/2011, et 40e lors du classement 2011/2012 à la 83e place ce coup-ci. Pour information, la Suisse est classée première sur les 148 pays, comme l’an dernier d’ailleurs. Elle est suivie de Singapour et la Finlande. L’Allemagne et les Etats-Unis sont classés respectivement 4e et 5e. La Chine, 29e au classement) est en tête des Brics, devant l’Afrique du Sud (53e), le Brésil (56e, recul de 8 places), l’Inde (60e) et la Russie (64e).

Alain NOAH AWANA



Focal: L’avis du Financial Times

Selon la revue Fdi Intelligence, éditée par le groupe Financial Times, l’Afrique du Sud reste le pays le plus attractif du continent noir. Elle est suivie sur le podium du Maroc et de Maurice. Ce classement se base sur le fait que l’Afrique du Sud attire à elle seule près d’un cinquième des investissements directs étrangers (Ide) de tout le continent. En 2012, les Ide vers ce pays se sont élevés à 2 300 milliards Fcfa (environ 4,6 milliards de dollars Us) et ont permis la création de 14 000 emplois. Cette année, le Nigeria et le Botswana font leur entrée dans ce top 10. Et la plus belle progression dans ce classement est pour le Kenya qui est parti de la 10e à la 5e place. La progression qui se confirme dans la mesure où le pays a attiré au cours du premier semestre 2013 près de 10% des Ide.

A.N.A. 

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