Cameroun - Economie. Cameroun : les entreprises publiques obtiennent de «piètres résultats», selon le FMI

Investir au cameroun Lundi le 16 Septembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Selon le dernier rapport rendu public par le Fonds monétaire international (FMI) sur l’économie camerounaise, à l’issue de sa dernière consultation dans le pays au titre de l’article IV, le «secteur des entreprises publiques a obtenu de piètres résultats».

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A en croire cette institution financière internationale, «les autorités réforment les entreprises publiques afin d'en réduire la charge budgétaire et d'en améliorer les résultats, mais les progrès sont lents». Il en est ainsi, par exemple, de Camair-co. La compagnie aérienne à capitaux publics vient d’avoir son 3ème Dg, après seulement 2 années d’activités clôturées avec un endettement de plus de 10 milliards de francs Cfa, malgré des subventions gouvernementales officiellement estimées à environ 30 milliards de francs Cfa. La Société nationale de raffinage (SONARA) n’est pas mieux lotie. En effet, cette entreprise publique accumule depuis 2008 d’importants manque-à-gagner, du fait de la politique de subvention des prix des produits pétroliers à la pompe pratiquée par le gouvernement, mais qui n’est pas accompagnée du versement par le Trésor public, de la dette due par l’Etat à la SONARA. Cette dette représente le gap entre les prix réels des produits pétroliers si on les arrime à l’évolution des cours du brut à l’international, et les prix pratiqués à la pompe, qui ne tiennent pas compte des cours sur le marché mondial.

Dans cette liste des sociétés d’Etat aux «piètres résultats», l’on peut également citer CAMTEL, l’opérateur public de la téléphonie, qui, du fait de tensions de trésorerie récurrentes, peine même à reverser à la Caisse nationale de Prévoyance sociale (CNPS), les frais pourtant prélevés mensuellement aux employés au titre de prestations sociales. Selon des sources fiables au sein de CAMTEL, cette dette sociale s’élève de nos jours à environ 6 milliards de francs Cfa. Face à ces performances moribondes des sociétés d’Etat du Cameroun, le FMI prescrit la réduction des transferts à ces entreprises publiques tout en améliorant leur contrôle et en encourageant une plus grande efficience ; l’achèvement des réformes en cours, en particulier dans les secteurs des télécommunications, des services postaux et du transport aérien, afin de réduire les subventions et d'améliorer la qualité du service. Les services du FMI, qui précisent que l’Etat du Cameroun compte 125 entreprises (21 sous le contrôle total de l'État, 46 sous le contrôle partiel de l'État et 58 organismes administratifs dans l'éducation, la santé, etc.) dans son portefeuille, recommandent, par ailleurs, «de renforcer la surveillance des engagements conditionnels des entreprises publiques, en établissant une base de données exhaustive sur la dette» de ces dernières.
 

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