Législatives et Municipales 2013. Victoire du Rdpc à Bamenda Ier: Elecam et la Conac ouvrent une enquête

Frederic Takang | La Nouvelle Expression Mardi le 22 Octobre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les 683 personnes dont les noms se sont mystérieusement retrouvés sur les listes électorales de Bamenda Ier seront traduites en justice.

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Certains responsables d’Elecam en interne impliqués, le nom du ministre Atanga Nji Paul cité par les accusés. On s’achemine peut être vers la reprise des élections municipales dans l’arrondissement de Bamenda Ier. Les preuves d’un réseau parallèle de fabrication des cartes électorales sont confirmées par Elecam. Une mission musclée conduite par les membres du conseil électoral, et du président de la Conac Dieudonné Massi Gams séjourne à Bamenda depuis vendredi dernier. La délégation du conseil électoral comprend entre autres membres, Thomas Edjake Mbonda, Pierre Roger Efandene Bekono, Pr Dorothy L Njeuma, Dr Cécile Bomba Nkolo, Mme Sadou Daoudou, Dr Nsangou Issofa etc. D’après nos sources, tout ce beau monde est à Bamenda au sujet des 683 électeurs transférés d’une manière peu orthodoxe sur les listes électorales de Bamenda Ier. Tout porte à croire que ce transfert des électeurs n’a pas été fait dans les normes. Or d’après la le code électoral camerounais section 3, article 82; des personnes inscrites ailleurs peuvent voter hors de leur lieu d’inscription. L’alinéa 3 de cet article souligne que «les demandes d’inscription sur les listes électorales en dehors des périodes de révisions soient accompagnées des indications nécessaires et déposées dans les services du démembrement communal d’Election’s Cameroon». Ces 683 individus indexés n’ont jamais sollicité le rajout de leurs noms sur les listes électorales de Bamenda Ier. Plus loin, cette loi précise que «les demandes sont examinées par la commission de révision des listes électorales dans un délai de 9 jours ; et au plus tard 6 jours avant le scrutin. Les décisions de la commission sont notifiées sans délais aux intéressés». Nos sources soulignent qu’Elecam, ou bien qu’aucune commission de ce genre n’a eu à siéger pour de tels cas. Alors, si cela a été fait et par la suite, leurs cartes électorales falsifiées à cet effet par Elecam pour leur permettre de voter, cela implique tout simplement que les coupables se trouvent aussi dans la maison. Sans doute, la mission composée des membres du conseil électoral et de la Conac qui séjourne à Bamenda, est déterminer à dénicher tous les coupables tant à l’interne qu’à l’externe.


 

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