Cameroun - Education. Cameroun - École Normale Supérieure de Maroua: Les produits sortis de cette institution brillent par leur médiocrité

GN | L'Epervier Mardi le 22 Octobre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Pour avoir forcé la main du gouvernement, les élites du Grand-Nord en général et celles de l'Extrême-Nord en particulier, ont injecté dans notre enseignement secondaire les superflus de nos diplômés de l'enseignement supérieur.

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Les plaintes des élèves sont les mêmes et le constat alarmant quant à la mauvaise qualité des professeurs sortis de l’École Normale Supérieure de Maroua dans l'Extrême-Nord du Cameroun. Une situation que devront prendre au sérieux, les acteurs concernés de notre système éducatif notamment: le Ministre de l'enseignement supérieur le Professeur Jacques Faine Ndongo, le Ministre des enseignements secondaires Louis Bapes Bapes et le Directeur de l'Office du Baccalauréat du Cameroun Docteur Zacharie Mbatsogo.

En effet, l'on se souvient il y a 5 ans, des grognes observées au sein de l'élite du Nord sur les proportions de représentation des étudiants originaires du grand-Nord, à l'école Normale Supérieure de Maroua nouvellement créée. Tellement la pression a été forte que le gouvernement avait fini par céder, en leur accordant des places qu'ils ne méritaient pas.

Or, depuis la nuit des temps, les régions du Nord Cameroun ont toujours eu du mal à former une élite intellectuelle à l'exception de certaines têtes poussant les observateurs, à subdiviser le pays en Régions sous Scolarisées notamment celles des provinces du Nord et de l'Est. Une situation certes déplorable mais qui faisait que leurs candidats bénéficièrent de beaucoup de générosité pendant les différents examens et concours administratifs. Toute chose qui ne les servait pas à grand-chose au niveau de l'évolution spirituelle. Paul Biya viendra mettre fin à ce système pour accorder l'égalité des chances à tous, et surtout en matière d'enseignement.

Des sources bien informées, il ressort que dans les lycées et les collèges de l'Est, Adamaoua, et du centre, pour ne citer que ces régions, les élèves se plaignent énormément de la qualité d'enseignement qu’ils reçoivent des professeurs sortis de l’École Normale Supérieure de Maroua. Alors, que faire face à cet embarras? Le Ministre Bapès Bapès qui les emploie devrait-il limiter leurs secteurs d'affectation? Ou bien, les mettre à la disposition d'autres départements ministériels? Et si l'enseignement supérieur ne les recrutait plus avec les bases moyennes, qu'adviendraient des proportions exigées par les élites. Et même à l'observation, le problème n'est pas encore alarmant, mais il mérite d'être pris au sérieux par le gouvernement, à l'heure où les grands défis à relever nous attendent pour conduire le pays vers l'émergence. 

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