Législatives et Municipales 2013. Maurice Kamto pas entièrement satisfait du score de son parti

Cameroon-Tribune Mercredi le 23 Octobre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) était mardi face à la presse à Yaoundé.

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La conférence de presse organisée mardi au quartier Odza à Yaoundé a été l’occasion pour Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), de faire le point sur le double scrutin législatif et municipal et de donner la position de son parti. Dans son propos liminaire, l’orateur a fait savoir que sur dix régions, le Mrc était en course dans cinq. Pour ce qui est des législatives, il était en compétition dans sept circonscriptions. Résultat des courses : il s’en tire avec un député dans le Wouri-Est. Alors que sur les dix-neuf communes visées par le Mrc, Maurice Kamto déclare que : «les résultats définitifs sont encore attendus. Ils ne seront connus qu’à l’issue du contentieux engagé par plusieurs partis politiques, dont le Mrc, devant la Chambre administrative de la Cour suprême.» Ceci malgré les 19 conseillers municipaux obtenus dans les communes de Bafoussam I, Douala I, Douala III, Douala IV et Douala V. Même si le Mrc se félicite des scores réalisés, au regard de sa jeunesse, Maurice Kamto souligne tout de même que son parti aurait pu faire davantage. Si et seulement si la fraude ne s’en était pas mêlée. «Au cours du double scrutin du 30 septembre 2013, nous avons assisté à l’expression même de la barbarie électorale, alors qu’Elecam avait promis aux Camerounais une ère nouvelle dans les processus électoraux», dira-t-il. Comme griefs, le président du Mrc reproche à Elections Cameroon d’avoir permis des votes multiples, des votes de personnes non inscrites, des votes sous haute surveillance dans les casernes militaires, la poursuite de la campagne électorale dans les bureaux de vote, l’usage des ressources de l’Etat, l’utilisation frauduleuse des cartes électorales non retirées et l’intimidation des représentants de son parti dans les bureaux de vote. Quant au travail des observateurs nationaux et internationaux, Maurice Kamto dira qu’il s’est fait dans «un empressement et un formalisme qui discréditent sérieusement leur appréciation, ils ont tressé des couronnes au pouvoir pour, disent-ils, célébrer la bonne qualité du double scrutin». En conclusion, il pense qu’«il est encore temps de corriger les dérives électorales évoquées ci-dessus, par un véritable dialogue politique animé par la volonté d’atteindre des résultats consensuels sur les règles du jeu électoral, et de conjurer ainsi le risque de basculement de notre pays dans la violence politique.»
 

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