Cameroun - Santé. Cameroun - Santé: près de 70% des soins supportés par les ménages, selon la Banque Mondiale

Josiane TCHAKOUNTE | Cameroon Tribune Vendredi le 25 Octobre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Constat dressé par la Banque mondiale dans le 6e numéro des Cahiers économiques du Cameroun lancé jeudi à Yaoundé.

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Les dépenses de santé au Cameroun, d’après la Banque mondiale (BM), s’élevaient à environ 61 dollars (environ 30 000 F) par habitant en 2010. Un niveau supérieur à la moyenne subsaharienne (hors Afrique du Sud) qui se situe à 51 dollars. Pris individuellement, les progrès dans le secteur de la santé au Cameroun sont en nette amélioration. Mais dès lors qu’on les compare aux résultats de la sous-région Afrique subsaharienne, il reste beaucoup de travail à faire, si l’on s’en tient à l’analyse dressée dans le 6e numéro des Cahiers économiques du Cameroun, traitant spécialement du secteur de la santé, lancé hier à Yaoundé.

En effet, l’institution financière chiffre la contribution de l’Etat à 17 dollars (environ 8 500 F). Soit 28% des frais liés à la santé, dont huit dollars financés par les bailleurs de fonds. Bien que les ressources publiques allouées à la santé aient augmenté au cours des dix dernières années, elles restent, d’après la BM, parmi les plus faibles d’Afrique, soit 1,5% du produit intérieur brut (Pib).

Des mesures sont prises au niveau du gouvernement pour améliorer l’accès des populations aux soins de santé, au travers du plan de modernisation de la sécurité sociale. « En attendant que le dispositif global de protection sociale soit mis sur pied, nous sommes en train d’organiser les différentes communautés en mutuelle de santé.

Dans notre feuille de route cette année, nous avons engagé de pouvoir créer un certain nombre de mutuelles dans certains districts. C’est un travail progressif. Avec la grande réforme de la sécurité sociale, on va arriver, avec les mutuelles, à pouvoir faciliter l’accès des populations aux soins de santé de qualité », déclare Dr. Saa, directeur de la promotion de la santé au ministère de la Santé publique.

La publication aborde aussi les questions de la santé maternelle et infantile. Le taux de mortalité infantile a été réduit entre 2004 et 2011, aussi bien dans les zones rurales qu’urbaines, et à tous les niveaux de revenus. Les plus fortes réductions du taux de mortalité infantile ont été observées dans les régions de l’Est (90 décès pour 1 000 naissances vivantes) et du Sud (50 décès pour 1 000 naissances vivantes).

La BM confirme l’accélération de la croissance du Cameroun. 4,4% en 2012 contre 4,2% en 2011. Une croissance portée par le secteur tertiaire, notamment les bâtiments et travaux publics et les télécommunications. Même si cette progression de la croissance n’influe pas sur la réduction du taux de pauvreté. La question de la subvention des produits pétroliers n’a pas été épargnée. Cette fois, l’analyse est axée sur la répartition géographique des subventions. Les subventions aux produits pétroliers (hors pétrole lampant) profitent essentiellement au segment le plus riche de la population urbaine. Tandis que les subventions au pétrole lampant favorisent davantage les zones rurales. 

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