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Cameroun - Environnement. Cameroun : les petits exploitants illégaux des forêts ont le vent en poupe

Investir au cameroun Mercredi le 06 Novembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le gouvernement camerounais vient de publier, pour le compte du 3ème trimestre 2013, «le sommier des infractions forestières et fauniques».

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Selon les responsables du ministère des Forêt, cette liste des entreprises et individus reconnus coupables d’atteinte à la réglementation forestière et faunique, ainsi que l’état d’avancement des mesures coercitives décidées à leur encontre, a connu une véritable cure d’amaigrissement. Témoignant ainsi du recul des comportements répréhensibles dans l’exploitation forestière dans le pays. Cependant, soutiennent les responsables de ce département ministériel, alors que les entreprises affichent un civisme croissant en matière d’exploitation forestière, le nombre de particuliers opérant dans le secteur sans autorisations réglementaires est en forte hausse. «Nous sommes débordés», a confié au quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune, le chef de la brigade de contrôle du ministère, Flavien Ngibaot. Selon le Centre pour l’environnement et le développement (CED), une ONG camerounaise active dans la protection de l’environnement, le Cameroun perd chaque année un peu plus de 100 milliards de francs Cfa du fait de l’exploitation illégale et frauduleuse des forêts. Cependant, souligne le Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR), il n’y a pas seulement l’exploitation illégale qui devrait donner du tournis aux pouvoirs publics camerounais en charge de la gestion des forêts. Il y a aussi l’exploitation artisanale des forêts camerounaises qui, du fait de sa non prise en compte dans les politiques de gestion des forêts au Cameroun, fait perdre au Trésor public environ 7 milliards de FCfa chaque année.
 

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