Le chef de l’Etat a reçu vendredi dernier les lettres de créance des ambassadeurs de Suisse et de France ainsi que celles du haut-commissaire du Royaume-Uni.

ADS

Le ballet diplomatique commencé jeudi dernier au palais de l’Unité, avec la remise des lettres de créance de quatre ambassadeurs, s’est poursuivi vendredi. Quatre cérémonies s’y sont succédé pendant presque cinq heures d’horloge. Le chef de l’Etat a ainsi tour à tour reçu les lettres de créance de l’ambassadeur désigné de Suisse, S.E. Claude Altermatt à 11h, du haut-commissaire désigné du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, S.E. John Brian Olley à 12h00 et de l’ambassadrice désignée de la République française, S.E. Christine Robichon à 13h15, avant de recevoir en audience à 15h le vice-Premier ministre turc, Bekir Bozdag.

S’agissant des cérémonies de remise des lettres de créance des trois nouveaux ambassadeurs, elles se sont déroulées de 11h à 15h30 suivant la rigueur et la solennité propres au rituel protocolaire. Le cortège de chaque nouvel ambassadeur franchi les portes du palais dans une escorte de six motards postés. Accueilli par le chef du protocole d’Etat, Simon Pierre Bikele, le diplomate reçoit ensuite les honneurs militaires, rendus par la Musique de la Garde présidentielle, le Drapeau de la République et sa garde, une compagnie d’honneur constituée de quatre sections dont l’une en sabre pour la haie d’honneur étoffée et les trois autres en armement organique, l’ensemble sous le commandement du chef de bataillon Alexandre Fernand Mveh, chef du 3e Bureau à la GP.

Après les honneurs militaires, le nouvel ambassadeur, guidé par le protocole sur le long tapis rouge et sous la haie d’honneur formée par 24 éléments de la GP sabres au clair, est conduit au salon des ambassadeurs du troisième étage du palais de l’Unité. Prononçant la formule consacrée, chaque ambassadeur – ou haut-commissaire – désigné présente au président de la République « en même temps que les lettres de rappel de son prédécesseur, celles par lesquelles son chef d’Etat l’accrédite en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire ». Après la remise desdites lettres au chef de l’Etat, le bref rituel est ponctué par une poignée de main entre celui-ci et le nouveau plénipotentiaire. Ensuite, le chef de l’Etat présente à son hôte ses cinq proches collaborateurs : le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh ; le ministre, directeur du Cabinet civil, Martin Belinga Eboutou ; le ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures, chargé du Commonwealth, Joseph Dion Ngute ; le chef d’Etat-major particulier du président de la République, le général de brigade aérienne Emmanuel Amougou ; et le Commandant de la Garde présidentielle, le Chef de Bataillon Raymond Jean Charles Beko’o Abondo. Après que le chef de l’Etat s’est fait en retour présenter les collaborateurs du nouvel ambassadeur, il a avec celui-ci un entretien à huis clos – dont la durée a varié d’un hôte à un autre : 23 minutes avec l’ambassadeur de Suisse, Claude Altermatt ; 25 minutes avec le haut-commissaire du Royaume-Uni, John Brian Olley ; 75 minutes avec l’ambassadrice de France, Christine Robichon.

Avant de quitter le palais de l’Unité, le nouvel ambassadeur reçoit à nouveau les honneurs militaires. Tandis qu’à la cérémonie d’accueil la Musique de la Garde présidentielle a exécuté l’hymne national du Cameroun, c’est la musique de l’hymne du pays de l’ambassadeur qui est exécutée cette fois-ci. 

ADS

 

Lire aussi : Ce que pense Maurice Kamto du tribalisme au Cameroun
Lire aussi : Abdouraman Hamadou Babba : «Le Président du Conseil constitutionnel, est obligé d'expliquer pourquoi le Président de la République veut prolonger le mandat des députés»
Lire aussi : L’honorable Nourane Fotsing appelle à la libération de Bibou Nissack le porte parole de Maurice Kamto