Affaire Etoundi Oyono. Le directeur du Port autonome de Douala condamné à 3 ans de prison avec sursis

APA Jeudi le 19 Décembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le directeur général du Port autonome de Douala (PAD), la métropole économique camerounaise, Emmanuel Etoundi Oyono, a été condamné dans la nuit de mardi à mercredi par le tribunal de grande instance du Mfoundi à 3 ans de prison avec sursis pendant 5 ans, à 2 millions FCFA d’amende et à 400.000 FCFA de frais de dépens pour «complicité d’usage de faux».

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Il lui est reproché d’avoir, du temps où il dirigeait la Mission d’études et d’émanagement des terrains urbains et ruraux (MAETUR), d’avoir aidé des journalistes à fabriquer un faux document attribué à l’alors secrtaire général de la présidence de la République (SG/PR), Laurent, Esso dont la signature avait été grossièrement imitée. Le ministère public a aussi accusé M. Etoundi Oyono d’avoir accordé des insertions publicitaires à certaines publications dans le but de leur permettre de publier ledit document. Daté du 20 juin 2008, il s’agit d’un courrier présumé de Laurent Esso, aujourd’hui ministre de la Justice, demandant à l’administrateur-directeur général de la (SNH), une société dont il était par ailleurs président du conseil d’administration, de payer une commission globale de 1,342 milliard FCFA à des intermédiaires, dans cadre de l’acquisition d’un bateau-hôtel dénommé «Rio del Rey» par la SNH et destiné à l’armée camerounaise. Au lendemain de la révélation de cette lettre, trois éditeurs et un reporter furent interpellés, gardés au secret par les services du renseignement. L’un des directeurs de publication, Bibi Ngota, trouva la mort en détention à la prison centrale de Yaoundé alors que ses camarades d’infortune présentaient de profondes traces de torture physique. Le reporter de la bande, Hervé Nko’o, aujourd’hui exilé en Europe, n’a pas depuis lors arrêté de crier à la manipulation, pointant un doigt accusateur sur Laurent Esso qui aurait ordonné ces mauvais traitements destinés, selon lui, à leur arracher des aveux et à disculper l’ex-SG/PR.
 

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