Elections Côte d ivoire. CRISE CI: La Cedeao pour ou contre la guerre?

Laurent Despas, Koaci.com Abidjan Mardi le 22 Mars 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Annoncé en sommet extraordinaire sur la crise ivoirienne les 23 et 24 mars prochain à Abuja, tout indique à cette heure que le "club diplo" de la Cedeao serait en panne sur la question ivoirienne. Une situation de grippage temporel qui n’est en rien pour arranger une impasse aux conséquences de plus en plus déclinantes.

ADS


Nous apprenons ce lundi soir d’une source diplomatique burkinabée proche du dossier ivoirien que de véritables difficultés liées à un manque d’attention pour ne pas dire d’énergie pénaliseraient la volonté d’aboutissement positif de la crise. Ce dernier de plus en plus hypothéqué du fait même de la non-symbiose locale des antagonistes de la crise post électorale semblerait ne plus bénéficier des ferveurs et moyens d’alors. Nul doute selon notre source du soir,  que les dossiers Libyens et nord-africains ont progressivement fait ombrage à la cause ivoirienne, corollairement à la couverture médiatique internationale hier dévouée aujourd’hui délaissée mais si importante dans le lien des synergies de viabilisation des actions de la communauté internationale.

L’entreprise de la Cedeao se voudrait, à en croire certains observateurs, solidaire à la Côte d’Ivoire, mais la baguette du satellite américain Good Luck Jonathan dirigerait un orchestre difficilement accordable et sans solistes de génie pour tempérer une radicalisation sanglante et mesurer objectivement les tempos assassins.

À l’encontre des sincères espoirs des dossiers vite réglés, celui de la Côte d’Ivoire semble s’alourdir pour bon nombre des diplomates africains contactés en marge de la préparation de l’énième rencontre des membres de cette communauté panafricaine de l’Ouest. La complexité du dossier ivoirien laisserait cependant peu de place à l’idée d’une solution élargie, le règlement de la crise serait plus que jamais dans les mains, non pas de la communauté internationale, mais bel et bien dans celles de Laurent Gbagbo et d’Alassane Ouattara.

Si certains brandissent déjà l’utilisation de la force contre un Laurent Gbagbo qui, nouvellement silencieux de son état, ne céderait pas de sitôt le fauteuil présidentiel à un Alassane Ouattara qui, pour d’autre, jouit déjà d’une Ecomog masquée mais active sur un front bien localisé, bon nombre anticipent déjà un nouvel échec à court terme qui profiterait temporellement une fois de plus à Laurent Gbagbo et son camp.

Plutôt que l’application de conclusions d’une union africaine déboussolée, la question serait désormais de savoir que faire concrètement pour arrêter la guerre qui sévit en Côte d’Ivoire, cela mériterait bien un sommet.

 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS