Cameroun - Nigeria. Cameroun/France - Prise d'otage: Comment le père Georges a été libéré

Adolarc Lamissia | Le Jour Vendredi le 03 Janvier 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Entamées samedi dernier, c'est finalement dans la nuit de lundi à mardi que les négociations ont abouti.

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C'est dans l'après-midi du samedi 28 décembre 2013, en compagnie du commandant du Bir et du lieutenant-colonel Raymond Charles Beko'o Abondo, commandant de la Garde présidentielle et des militaires français que Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence de la République, est arrivé à Maroua. Dès le lendemain, il s'est rendu dans la localité de Nguetchewe, où le père Georges a été enlevé par les membres de la secte Boko Haram le 14 novembre 2013. Ils ont rencontré des chefs traditionnels de la localité ainsi que des religieux.

Le dimanche 29 décembre, la délégation de Ferdinand Ngoh Ngoh a rencontré quelques chefs traditionnels du Mayo Tsanaga, ainsi que des officiers de l'armée nigériane et les négociateurs de la secte Boko Haram. Selon une source militaire proche de la délégation du Sg/Pr, c'est au bout de deux jours d'intenses négociations, avec les représentants de la secte Boko-Haram que les ravisseurs du prêtre vont consentir à le libérer. Le lundi 30 décembre 2013, les responsables de Boko-Haram envoient un émissaire informer le représentant de Paul Biya de l'arrivée dans l'après-midi, du prêtre à la frontière avec le Nigeria. L'heure prévue pour la récupération du «colis» était 15 h. Mais elle sera repoussée. L'attente devient longue et le doute s'installe au sein de la délégation camerounaise.

C'est finalement mardi 31 décembre, à 2h du matin que le prêtre est libéré par ses ravisseurs. Il est remis aux soldats du Bir et de la Garde présidentielle. A 3h 25, c'est à la base du 1er Bir à Maroua que le père Georges Vandenbeush savoure sa première heure de liberté. Dans un communiqué publié par l'Afp, la secte Boko-Haram affirme avoir libéré le prêtre par compassion.

A 6h, Mgr Philips Steven, évêque du diocèse de Maroua-Mokolo, rend visite au prêtre. Ils échangeront pendant 15 minutes. Joint au téléphone par le Jour, il dit «Le père Georges est enfant de Dieu. Il a l'air en bonne santé et nous a fait savoir qu'il n'a pas été maltraité par ses ravisseurs. Au nom de l'Eglise catholique, je voudrais remercier tous ceux qui ont prié pour lui: ses paroissiens de Nguetchewe, mais surtout nos frères musulmans qui nous ont soutenus dans la prière». 

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