Elections côte d ivoire. Cameroun : la police interdit la diffusion d'un documentaire sur Laurent Gbagbo

APA Samedi le 11 Janvier 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
APA – Douala (Cameroun) - La police camerounaise a interdit, samedi à Douala, la diffusion d’un documentaire sur l’ancien président de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo actuellement en détention à la Cour internationale de justice (CPI), alors que le public et la presse étaient mobilisés pour suivre la projection.

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Gbagbo est au tribunal de La Hayen à la suite des violences qui se sont produites après l'élection présidentielle de 2010 en Côte d'Ivoire,

Réalisé par un Camerounais, ce documentaire sous-titré ‘'Laurent Gbagbo: despote ou anti-néocolonialiste… Le verbe et le sang'', a été simplement interdit de diffusion par la police qui a investi les lieux peu avant le début de la projection.

A en croire Saïd Mbombo Penda, l'auteur camerounais du documentaire, ‘'ils étaient trois policiers, conduits par le commissaire Nemi qui nous ont demandé de pas diffuser ce documentaire''.

‘'Les policiers qui ont déclaré agir sur +hautes instructions de la hiérarchie+ nous ont demandé d'obtempérer, ce que nous avons fait'', a-t-il souligné.

Les organisateurs qui soutiennent que ‘'ce documentaire n'avait rien de subversif'' n'ont pas pu convaincre la police, ce qui a mis prématurément fin à la cérémonie, non sans décevoir le public.

‘'Nous sommes déçus que les choses se passent encore dans notre pays de cette manière au 21è siècle. De quoi ont peur les autorités pour un documentaire qui ne concerne même pas a priori le Cameroun et ses dirigeants ? C'est sans doute une solidarité entre dictateurs, et forces anti-progressistes, sinon, cette interdiction n'a aucun sens'', fulmine un des membres du public.

Ce documentaire est une ‘'autre version qui permet de mieux comprendre la vérité sur ce qui s'est passé au terme de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, et dont nous avons le sentiment que c'est la justice des vainqueurs qui est actuellement appliquée'', ont déclaré les organisateurs.

Ces derniers qui sont ‘'déterminés à poursuivre le combat pour la manifestation de la vérité'' pensent qu'on devrait laisser le public faire sa propre religion sur ce sujet qui constitue ‘'un combat pour la lutte contre l'oppression en Afrique''.

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