Cameroun - Nigeria. Les maires invités à préserver la nationalité camerounaise dans le Mayo-Tsanaga
C’est la principale recommandation du procureur pendant ses réquisitions au cours de la cérémonie de prestation de serment des exécutifs communaux nouvellement élus. Ils sont au total 6 maires et leurs adjoints à avoir sacrifié au rituel de prestation de serment ce vendredi 10 janvier.
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Le président du tribunal de première instance de Mokolo a introduit le rituel par la lecture de la formule habituelle à savoir : « Jurer sur l’honneur de remplir fidèlement et loyalement les fonctions d’officier d’état-civil que confèrent l’élection des maires ».
Bien avant ce rituel, Le procureur de la République, Fonda avait auparavant prononcé ses réquisitions. En insistant sur la responsabilité des maires et de leurs adjoints en tant qu’officiers d’Etat-civil, notamment leur rôle central dans la protection de la nationalité camerounaise. L’autorité judiciaire a alors engagé les maires à ne point être complices de cette braderie. Il a clairement mis en garde les élus et leurs adjoints des peines d’amendes, de prisons et de sanctions telles que les suspensions et les destitutions qu’ils encourent s’ils liquident la citoyenneté camerounaise, s’ils privent un citoyen de la nationalité, s’ils succombent à la tentation de la corruption, des détournements de deniers publics, des concussions, des faux en écriture. Il les a aussi invités à réaliser les promesses faites aux populations lors de la campagne électorale ayant abouti à leur élection.
Comme ses pairs, le maire de la commune de Mokolo dit être conscient de la signification et des obligations du serment qui permet en tant que élu local désormais assermenté de prendre part à l’activité des officiers d’état civil dans toutes ses composantes. « Cette prestation de serment m’oblige légalement à servir, protéger et défendre les intérêts des populations de la commune de Mokolo. Je ne ménagerais aucun effort pour remplir les missions qui sont les miennes au cours de cette mandature », a déclaré Dzokom Damien.
La cérémonie s’est déroulée dans le respect de la discipline des audiences ordinaires. Les maires assermentés n’ont plus droit à l’erreur. Ils devront désormais officier avec cette onction, sans toutefois oublier qu’ils sont par ce même rituel exposés aux frappes de la loi en cas de malversation, d’abus d’autorité ou de trafic d’influence. En tout cas le maçon sera jugé au pied du mur.
CTS
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