Syrie. Syrie: cesser les livraisons d'armes aux belligérants (Ban Ki-moon)

Ria Novosti Mercredi le 22 Janvier 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé mercredi la communauté internationale à cesser les livraisons d'armes en Syrie et a souligné que le règlement militaire du conflit dans ce pays était impossible.

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"J'appelle tous les pays qui livrent des armes en Syrie, arrêtez-vous s'il vous plaît", a déclaré M. Ban Ki-moon lors d'une conférence de presse à l'issue du forum de Montreux.

Le secrétaire général a souligné que le conflit syrien n'avait pas de solution militaire.

La conférence sur le règlement de la crise en Syrie s'est tenue le 22 janvier dans la ville suisse de Montreux. Les chefs de diplomatie de 40 pays du monde, les représentants de l'ONU et de la Ligue arabe, ainsi que des délégations du gouvernement et de l'opposition syriens se sont réunis dans les luxueux décors de l'hôtel Montreux Palace, au bord du lac Léman.

La conférence de Montreux sera suivie de négociations qui réuniront le 24 janvier à Genève le pouvoir et l'opposition pour trouver une solution au conflit armé qui secoue la Syrie depuis bientôt trois ans.
 


Syrie: mettre en place un gouvernement de transition (Ankara)

Il est nécessaire de mettre en place un gouvernement de transition en Syrie, le pouvoir en place ayant perdu toute légitimité, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie turque Ahmed Davutoglu dans son discours lors de la conférence de Genève-2 en Suisse.

"Le pouvoir, qui a perdu toute légitimité, doit être remplacé par un gouvernement de transition. Il est également nécessaire d'arrêter immédiatement l'effusion de sang des deux côtés. Il faut protéger l'intégrité territoriale de la Syrie, soutenir les valeurs démocratiques dans le pays et respecter sa population", a indiqué le ministre.

Et d'ajouter que la conférence actuelle offrait "une opportunité historique d'arrêter la guerre et de mettre un terme aux souffrances du peuple syrien" et qu'on ne devait en aucun cas la rater.

M.Davutoglu a appelé à la mise en place d'un gouvernement de transition "pour arriver à une Syrie libre, démocratique, qui respecte les droits de l'homme et qui vive en paix avec les pays qui l'entourent".

Selon le ministre, la Turquie a déjà donné refuge à 700.000 Syriens et "gardera ses portes ouvertes devant eux".

"La Turquie sera toujours aux côtés du peuple syrien", a-t-il conclu.

La conférence de Genève-2, réunissant le pouvoir et certains groupes de l'opposition syriens à une même table de négociations, a débuté le 22 janvier à Montreux, sur le lac Léman. Ce forum est appelé à apporter une solution à la crise qui secoue la Syrie depuis près de trois ans. Cette conférence précède le dialogue inter-syrien qui doit démarrer vendredi et durer six à dix jours au QG genevois des Nations unies, sous la médiation du représentant spécial de l'Onu et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi.
 


Syrie: seul le dialogue aidera à régler le conflit (Alger)

Seul un dialogue inter-syrien permettrait de mettre un terme au conflit dans ce pays, de protéger sa souveraineté et d'empêcher une intervention militaire étrangère, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra lors de la conférence sur la Syrie à Montreux.
 
Selon lui, tout règlement du conflit syrien doit s'accompagner d'un cessez-le-feu, de l'arrêt de toute forme de violences et de la mise en place d'un dialogue inter-syrien réunissant toutes les parties belligérantes. M. Lamamra est persuadé qu'il s'agit là d'une condition sine qua non pour assurer l'unité de la Syrie, sauvegarder sa souveraineté et la protéger contre le risque d'une intervention étrangère.
 
Le ministre a également souligné que l'Algérie croyait en la possibilité d'apporter une solution politique au conflit et que c'était la raison principale pour laquelle elle a "totalement soutenu le lancement d'un dialogue politique sur la base du communiqué de Genève".
 
La conférence sur le règlement de la crise en Syrie a débuté le 22 janvier dans la ville suisse de Montreux. Les chefs de diplomatie de 40 pays du monde, les représentants de l'ONU et de la Ligue arabe, ainsi que des délégations du gouvernement et de l'opposition syriens se sont réunis à l'hôtel Montreux Palace, sur le lac Léman.
 
La conférence de Montreux sera suivie de négociations qui réuniront le 24 janvier à Genève le pouvoir et l'opposition pour trouver une solution au conflit armé qui secoue la Syrie depuis bientôt trois ans.
 


Syrie: intégrité et souveraineté, base du règlement (Le Caire)

Les parties en conflit syrien doivent s'entendre sur la base de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du pays, a déclaré le ministre égyptien des Affaires étrangères Nabil Fahmi, intervenant mercredi lors de la conférence internationale de Genève-2 à Montreux (Suisse).

"Selon l'Egypte, un tel accord (entre les parties, ndlr) doit avoir pour priorité première la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie. Ce n'est pas pour diviser la Syrie que nous nous sommes réunis, mais pour aider les Syriens, toutes les parties en conflit, à édifier un  nouvel avenir", a indiqué le chef de diplomatie.

Et de mettre en garde contre les démarches contraires qui déboucheraient sur de graves conséquences dans la région et ailleurs.

"Je préviens que tout accord offrant le moindre prétexte pour une éventuelle division de la Syrie serait lourd de nombreuses conséquences redoutables pour cette région (du Proche-Orient, ndlr) et d'autres régions limitrophes.

La conférence de Genève-2, réunissant le pouvoir et certains groupes de l'opposition syriens à une même table de négociations, a débuté le 22 janvier à Montreux, sur le lac Léman. Ce forum est appelé à apporter une solution à la crise qui secoue la Syrie depuis près de trois ans. Cette conférence précède le dialogue inter-syrien qui doit démarrer vendredi et durer six à dix jours au QG genevois des Nations unies, sous la médiation du représentant spécial de l'Onu et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi.


 

Syrie: Assad ne partira pas (ministre de l'Information)

Le président Bachar el-Assad ne quittera pas son poste de chef de l'Etat, a annoncé mercredi le ministre syrien de l'Information Omrane al-Zohbi.


"Assad ne partira jamais", a-t-il déclaré aux journalistes à l'issue de la conférence de Montreux.

La conférence sur le règlement du conflit en Syrie a débuté le 22 janvier dans la ville suisse de Montreux. Les chefs de diplomatie de 40 pays du monde, les représentants de l'ONU et de la Ligue arabe, ainsi que des délégations du gouvernement et de l'opposition syriens se sont réunis dans le luxueux décor de l'hôtel Montreux Palace, au bord du lac Léman.

La conférence de Montreux sera suivie de négociations qui réuniront le 24 janvier à Genève le pouvoir et l'opposition pour trouver une solution à la crise qui secoue la Syrie depuis bientôt trois ans.


Syrie: le conflit dégénère en guerre interconfessionnelle (Amman)


En trois ans, le conflit intérieur syrien a dégénéré en guerre interconfessionnelle et menace l'ensemble de la région, a constaté le ministre jordanien des Affaires étrangères Nacer Jouda, intervenant mercredi lors de l'ouverture de la conférence de Genève-2 à Montreux (Suisse).

"Le conflit qui se poursuit depuis trois ans en l'absence de toute perspective de règlement a dégénéré en véritable guerre interconfessionnelle qui menace l'ensemble de la région", a déclaré le chef de diplomatie.

Selon le ministre, "le règlement du conflit en Syrie doit être politique et reposer sur la mise en place d'un pouvoir de transition".

La conférence de Genève-2, réunissant le pouvoir et certains groupes de l'opposition syriens à une même table de négociations, a débuté le 22 janvier à Montreux, sur le lac Léman. Ce forum est appelé à apporter une solution à la crise qui secoue la Syrie depuis près de trois ans. Cette conférence précède le dialogue inter-syrien qui doit démarrer vendredi et durer six à dix jours au QG genevois des Nations unies, sous la médiation du représentant spécial de l'Onu et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi.
 


Syrie: l'aéroport d'Alep rouvre après un an de fermeture

Les autorités syriennes ont rouvert mercredi l'aéroport d'Alep, fermé depuis près d'un an suite à des attaques de rebelles, a annoncé l'agence SANA.

Selon les médias locaux, l'aéroport a accueilli mercredi un premier vol amenant un groupe de journalistes de Damas.

En février dernier, les rebelles opérant dans la région d'Alep ont déclaré la "guerre aux aéroports" et attaqué plusieurs bases aériennes dans les environs d'Alep, deuxième ville syrienne et capitale économique du pays.

Au cours des derniers mois, l'armée syrienne a établi son contrôle sur plusieurs sites responsables de la sécurité de l'aéroport.
 


Syrie: le chef de la diplomatie appelle à la levée des sanctions

Le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem a appelé mercredi la communauté internationale à lever les sanctions visant la Syrie, celles-ci ne faisant qu'aggraver la crise humanitaire dans le pays.

"Si vous vous préoccupez vraiment de la situation humanitaire en Syrie, permettez de nous laisser faire, cessez d'approvisionner les terroristes en armes, levez les sanctions et occupons-nous de politique, et alors tout ira bien en Syrie", a déclaré le ministre lors de la conférence de paix sur la Syrie, dite Genève-2, qui se déroule dans la ville suisse de Montreux.

La conférence de Genève-2, réunissant le pouvoir et certains groupes de l'opposition syriens à une même table de négociations, a débuté le 22 janvier à Montreux, sur le lac Léman. Ce forum est appelé à apporter une solution à la crise qui secoue la Syrie depuis près de trois ans. Cette conférence précède le dialogue inter-syrien qui doit démarrer vendredi et durer six à dix jours au QG genevois des Nations unies, sous la médiation du représentant spécial de l'Onu et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi.

 


Syrie: le Maroc appelle les parties en conflit à faire des concessions

Les parties en conflit syrien doivent faire des concessions réciproques pour parvenir à un règlement pacifique, a indiqué le chef de la diplomatie marocaine Salaheddine Mezouar, intervenant mercredi lors de l'ouverture à Montreux (Suisse) de la conférence internationale de Genève-2.

"Il est nécessaire de profiter de cette possibilité pour mettre fin au conflit sanglant en Syrie. Les parties doivent faire des concessions réciproques pour parvenir à un règlement dans l'intérêt du peuple syrien, pour faire cesser les souffrances des civils innocents et au nom de l'avenir de l'ensemble de la région", a déclaré le chef de diplomatie.

La conférence de Genève-2, réunissant le pouvoir et certains groupes de l'opposition syriens à une même table de négociations, a débuté le 22 janvier à Montreux, sur le lac Léman. Ce forum est appelé à apporter une solution à la crise qui secoue la Syrie depuis près de trois ans. Cette conférence précède le dialogue inter-syrien qui doit démarrer vendredi et durer six à dix jours au QG genevois des Nations unies, sous la médiation du représentant spécial de l'Onu et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi.

 


 

Syrie: Assad doit partir (Riyad)

Le président Bachar el-Assad ne doit plus déterminer le sort de la Syrie, a déclaré le ministre saoudien des Affaires étrangères Saoud al-Fayçal lors de la conférence de Genève-2 qui a débuté mercredi dans la ville suisse de Montreux.
"Le régime d'Assad ne doit pas participer aux processus qui se dérouleront dans le pays à l'avenir", a affirmé le ministre.

Il a dans le même temps souligné que la participation de l'Arabie saoudite à la conférence de Montreux "était fondée sur les thèses formulées dans l'invitation du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon".

"Nous devons agir en stricte conformité avec le communiqué de Genève [du 30 juin 2012] et évoquer les questions de la mise en place d'un pouvoir de transition en Syrie", a affirmé le ministre saoudien.

Le chef de la diplomatie saoudienne a également appelé à retirer les "mercenaires étrangers" de Syrie. Selon lui, il s'agit des unités armées du mouvement libanais Hezbollah et de la Garde nationale iranienne.

La conférence de Genève-2 a débuté le 22 janvier à Montreux. Elle sera suivie de négociations qui réuniront le 24 janvier à Genève le pouvoir et l'opposition pour trouver une solution à la crise qui secoue la Syrie depuis bientôt trois ans.


Syrie: associer les femmes au règlement (Ashton)

Les Syriennes doivent participer au règlement de la crise que traverse leur pays depuis près de trois ans, a annoncé la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton intervenant mercredi lors de l'ouverture de la conférence de paix internationale sur la Syrie à Montreux.  

"Monsieur le secrétaire général [des Nations unies Ban Ki-moon], elles doivent participer au processus de règlement de la crise syrienne. Elles possèdent une multitude d'idées relatives à la paix, et elles doivent prendre part à tout changement en Syrie", a assuré la haute diplomate européenne qui a rencontré des femmes syriennes la veille de la conférence de paix. 

"Je souhaite que les efforts [des participants à la conférence] soient couronnés de succès si ce n'est aujourd'hui, au cours de cette semaine ou plus tard", a ajouté Mme Ashton. 

La conférence de Genève-2, réunissant le pouvoir et certains groupes de l'opposition syriens à une même table de négociations, a débuté le 22 janvier à Montreux, sur le lac Léman. Ce forum a pour but d'apporter une solution à la crise qui secoue la Syrie depuis près de trois ans.
 


Syrie: agir en urgence pour débloquer la situation (opposition)

L'opposition syrienne, qui participe à la conférence internationale de Genève-2 réunie à Montreux (Suisse), envisage de faire tout son possible pour le succès de ce forum, a déclaré mercredi le président de la Coalition nationale syrienne (CNS) Ahmad Jarba.

"Il est vrai que nous évoquons souvent au sein de l'opposition syrienne la nécessité d'engager d'urgence des négociations. La situation ne souffre aucun retard. Nous ferons tout notre possible pour faire aboutir les négociations", a déclaré M. Jarba lors de l'ouverture de la conférence à Montreux.

La conférence de Genève-2, censée réunir le pouvoir et l'opposition syriens à une même table de négociations, a débuté le 22 janvier à Montreux, sur le lac Léman. Ce forum a pour but d'apporter une solution à la crise qui secoue la Syrie depuis près de trois ans.

La conférence sera suivie de négociations inter-syriennes dont le premier round doit démarrer le 24 janvier à Genève et durer sept à dix jours.

 


Syrie: seul le peuple peut déclarer illégitime le gouvernement (ministre)

Le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem a rappelé mercredi à son homologue américain John Kerry que personne d'autre que le peuple syrien n'avait le droit de déclarer légitime ou illégitime tel ou tel gouvernement.

"Personne, personne au monde à part le peuple syrien lui-même, Monsieur Kerry, n'est en droit de déclarer légitime et illégitime le président ou le gouvernement en Syrie", a déclaré M.Mouallem, intervenant lors de la conférence de paix sur la Syrie, dite Genève-2, dans la ville suisse de Montreux.

Et de souligner que le peuple syrien avait le droit de décider de son sort et d'élire son gouvernement.

"Notre tâche à cette conférence ne consiste pas à décider du sort du peuple syrien, mais à porter sa volonté à la connaissance de tous", a conclu le ministre.

La conférence internationale de Genève-2, réunissant le pouvoir et l'opposition syriens à une même table de négociations, a débuté le 22 janvier à Montreux, sur le lac Léman. Ce forum a pour but d'apporter une solution à la crise qui secoue la Syrie depuis près de trois ans.

 


La Syrie fera tout pour se défendre (Damas)

La Syrie fera tout son possible pour se défendre malgré les déclarations de certains représentants de la communauté internationale, a prévenu mercredi le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem lors de l'ouverture de la conférence de Genève-2 à Montreux.

"La Syrie est un Etat indépendant et fera tout ce qu'elle juge nécessaire pour se défendre sans prêter attention à certaines déclarations de la communauté internationale et à d'autres Etats. Telle est la décision de la Syrie et de son peuple", a souligné le ministre.

Par ailleurs, M.Mouallem a appelé ceux qui soutiennent et arment l'opposition dans son pays à cesser de le faire.

"Ils tiennent à présent une conférence pour le bien du peuple syrien, tout en décrétant des sanctions, assiégeant la Syrie et soutenant les terroristes. Si vous vous préoccupez effectivement de la situation humanitaire en Syrie, laissez-nous faire, cessez d'approvisionner les terroristes en armes, levez les sanctions et occupons-nous de politique, et tout ira bien alors en Syrie", a conclu le ministre.

La conférence de Genève-2, réunissant le pouvoir et l'opposition syriens à une même table de négociations, a débuté le 22 janvier à Montreux, sur le lac Léman. Ce forum a pour but d'apporter une solution à la crise qui secoue la Syrie depuis près de trois ans.
 


Syrie: pas de guerre civile, mais une lutte antiterroriste (ministre)

Il n'y a pas de guerre civile en Syrie, le gouvernement syrien lutte contre les terroristes, a déclaré le ministre syrien de l'Information Omran Ahed Zohbi dans une interview à la chaîne de télévision NBC.

"Notre mission principale consiste à combattre le terrorisme qui se propage dans la région, notamment avec Al-Qaïda et le Front al-Nosra. Il n'y a pas de guerre civile en Syrie. Les médias étrangers ont tort en parlant de la guerre civile. C'est une lutte du gouvernement contre le terrorisme", a indiqué M.Zohbi à la veille de la conférence internationale Genève-2 sur la paix en Syrie qui s'est ouverte mercredi à Montreux (Suisse).

Un membre de la délégation syrienne à la conférence de Montreux, le représentant permanent de la Syrie auprès de l'ONU Bashar Ja'afari a qualifié la conférence "Genève2" de "dialogue national entre les Syriens". "Nous ne nous sommes pas réunis ici pour décider si le président Bachar el-Assad était bon au mauvais. Nous nous sommes rassemblés pour discuter de l'avenir de la Syrie", a-t-il déclaré.

La conférence de paix internationale dite "Genève-2", censée apporter une solution à la crise qui secoue la Syrie depuis mars 2011, s'est ouverte mercredi à Montreux, en Suisse. Organisée sous l'égide de l'ONU, elle a réuni pour la première fois depuis trois ans les représentants des autorités et de l'opposition syriennes, ainsi que des Etats-Unis et de la Russie.
 


Syrie: le gouvernement d'Erdogan soutient le terrorisme (Damas)

La Turquie a trahi Damas, et le gouvernement de ce pays soutient les terroristes sévissant sur le sol syrien, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem, intervenant lors de la conférence de paix internationale sur la Syrie à Montreux. 

"Tout ce qui s'est passé en Syrie ne se serait jamais produit en présence d'un voisin allié. Au moment où la Syrie avait besoin d'aide, elle a reçu un coup dans le dos de la part de ses voisins. D'autres se tenaient en silence à l'écart et sans agir. Tout ceci n'aurait pas eu lieu, sans le gouvernement [du premier ministre turc Recep Tayyip] Erdogan. Ce gouvernement a accueilli des terroristes sur son sol. Il a entraîné des terroristes opérant en Syrie. Ils ignorent qu'un jour la sorcellerie se retournera contre le sorcier", a indiqué le ministre syrien. 

M.Mouallem a en outre accusé une série de pays présents à la conférence d'avoir financé le terrorisme. 

"Ceux qui cherchent à modifier la situation dans la région ont financé des wahhabites. Je vous assure que ceci n'aidera pas à arrêter l'effusion de sang en Syrie, mais certains pays présents refusent de le comprendre", a conclu le ministre. 

La conférence de Genève-2, réunissant le pouvoir et certains groupes de l'opposition syriens à une même table de négociations, a débuté le 22 janvier à Montreux, sur le lac Léman. Ce forum a pour but d'apporter une solution à la crise qui secoue la Syrie depuis près de trois ans.

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