Cameroun - Economie. Climat des affaires : l’après-Biya inquiète les investisseurs

Le Quotidien de l’économie Mardi le 28 Janvier 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La Coface, réuni à Paris la semaine dernière vient de publier les tendances 2014 sur les risques-pays. Le Cameroun stagne, la Côte d’Ivoire et le Rwanda rassurent.

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Chefs d’entreprises, directeurs financiers, crédits managers, hauts responsables du monde académique, de la finance des institutions internationales, des groupements patronaux… près de 1200 participants ont pris part mardi dernier au centre international de conférence et expositions de Paris la Défense, au colloque « Coface, risque-pays ».

L’objectif principal étant d’examiner les tendances majeures de l’économie mondiale et d’évaluer leur impact possible sur la situation des entreprises. Parmi les quelques conférenciers triés sur le volet pour leurs connaissances de l’environnement institutionnel et de la réalité des entreprises de par le monde, il y’avait Jean Claude Trichet, ancien président de la banque centrale européenne, Pier Carlo Padoan, secrétaire général adjoint de l’Ocde, Erik Orsenna, économiste, écrivain et membre de l’Académie française…

Diverses questions économiques de l’heure ont été abordées et analysées : où sont passées aujourd’hui les potentiels de croissance dans les pays avancés ? Les politiques structurelles sont-elles un moteur pour l’investissement des entreprises ? Quels sont les autres pays en dehors des Brics qui sont les plus promoteurs dans les économies émergentes ?

Au-delà des analyses faites çà et là, et des suggestions qui ont été faites, le Coface a surtout profité de cet évènement pour rendre public le guide risque-Coface Risque pays 2014. Dans la morosité ambiante, quelques pays africains sortent du lot. Et selon le communiqué publié par Coface, « Quatre pays d’Afrique subsaharienne sont épargnés de cette nouvelle montée du risque. Malgré une situation sécuritaire volatile, Coface place une surveillance positive sur l’évaluation D du Rwanda et du Nigéria et sur l’évaluation C du Kenya. La Côte d’Ivoire est reclassée en C. Leur croissance devrait rester forte en 2014, maintenue par une diversité structurelle qui profite à la consommation ».

Côté Cameroun, le pays conserve son classement « C », c’est – dire, selon le modèle Coface, que « les perspectives économiques et financières sont très incertaines, le contexte politique peut être instable ; l’environnement des affaires comporte d’importantes lacunes et la probabilité moyenne de défaut des entreprises est très élevée ».

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