Syrie. Syrie: des diplomates russes rencontreront l'opposition à Genève

Ria Novosti Jeudi le 13 Février 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
A Genève pour coordonner le dialogue inter-syrien, des diplomates russes rencontreront ce jeudi une délégation de la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution syrienne, a appris l'agence RIA Novosti auprès d'une source diplomatique.

ADS

Cette rencontre était programmée à l'avance, mais son format a été modifié: "La rencontre entre les diplomates russes et l'opposition syrienne se tiendra jeudi à Genève. Toutefois, il ne s'agit pas de négociations entre [le vice-ministre russe  des Affaires étrangères Guennadi] Gatilov et [le président de la Coalition nationale syrienne Ahmad] Jarba, ce dernier n'étant pas sur Genève", a informé la source.

Une rencontre tripartite entre la Russie, les Etats-Unis et l'Onu est également prévue ce jeudi en marge des négociations inter-syriennes. Elle réunira l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe pour la Syrie Lakhdar Brahimi, le vice-ministre russe Guennadi Gatilov et son homologue américaine Wendy Sherman.

Le deuxième round des négociations visant à régler la crise en Syrie a débuté lundi à Genève. Le premier round s'est soldé fin janvier par des résultats forts modestes: après plus d'une semaine de négociations, les parties ne se sont entendues sur aucun point.
 


Syrie: Moscou appelle à ne pas déformer le communiqué de Genève

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov appelle à ne pas dénaturer le communiqué de Genève adopté le 30 juin 2013 en vue de régler la crise syrienne.

Selon le chef de la diplomatie russe, les partenaires occidentaux de Moscou tendent à réduire le contenu du communiqué de Genève à "la formation d'un organe de transition".

"Qui plus est, cet objectif est interprété comme prévoyant un changement de régime en Syrie", a déclaré M.Lavrov aux journalistes.

"La lutte antiterroriste, la cessation de la violence et les trêves locales destinées à permettre l'acheminement de l'aide humanitaire, tout cela est passé sous silence par nos partenaires", a expliqué le ministre.

Toujours selon lui, Moscou plaide pour une "approche globale" de la mise en œuvre du communiqué de Genève, qui a été "approuvé par le Conseil de sécurité de l'Onu et sert de base pour les négociations dans le cadre de Genève-2".

Le deuxième round de la conférence internationale dite Genève-2 se déroule depuis lundi 10 février au Palais des Nations de Genève.
 


Union douanière: Damas déterminé à créer une zone de libre-échange

Damas reste attaché à l'idée de créer une zone de libre-échange avec l'Union douanière Russie-Biélorussie-Kazakhstan, a déclaré jeudi l'ambassadeur syrien en Russie Riad Haddad lors d'une section du Forum économique de Moscou consacrée à la coopération eurasiatique.

"Nous tenons à confirmer la volonté de notre pays de rejoindre une zone de libre-échange avec les pays de l'Union douanière eurasiatique", a indiqué le diplomate.

M.Haddad a souligné que la Syrie et les pays membres de l'Union douanière étaient liés par des relations "culturelles, politiques et historiques". "Pour nous, ces pays constituent une plateforme géopolitique très importante", a-t-il souligné.


Syrie/terrorisme: Moscou soumet un projet de résolution à l'ONU

La Russie a soumis au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution sur la lutte contre le terrorisme en Syrie, a annoncé jeudi à Moscou le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"Nous avons présenté un projet de résolution consacré à la lutte contre le terrorisme en Syrie. Nous entamons des consultations à ce sujet. Notre projet repose sur les principes fondamentaux approuvés par l'ONU et d'autres organisations, mais aussi sur l'appel des chefs d'Etat du G8 adressé aux leaders de l'opposition et au gouvernement syrien à éradiquer le terrorisme dans leur pays", a indiqué M.Lavrov lors d'une conférence de presse.
 


Moscou et Washington volent à la rescousse de Genève-2

L’Onu, les USA et la Russie se réunissent aujourd'hui à Genève et les vice-ministres des Affaires étrangères russe et américain ont un objectif : pousser les parties syriennes participant aux négociations à avancer dans le processus de paix, aujourd’hui au point mort, écrit jeudi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

Moscou propose d'élargir la discussion au format "Onu-USA-Russie + parties syriennes". Washington, de son côté, a placé la responsabilité du désarmement chimique d'Assad entre les mains de la Russie.

La délégation gouvernementale syrienne a immédiatement fixé son ordre du jour : la lutte contre le terrorisme, qu’elle considère comme le premier problème de la Syrie. L'opposition, au contraire, estime que la question numéro 1 est la création d'un organisme de pouvoir de transition. A Genève, les représentants de la Coalition nationale syrienne des forces révolutionnaires et d'opposition ont réussi à s'assurer le soutien de l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi pour poser la question sous cet angle. Les deux parties se sont assises à la table des négociations et Brahimi a proposé un compromis : discuter la cessation de la violence mardi et la formation d'un gouvernement de transition mercredi. Les deux délégations ont refusé.

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Mikdad a qualifié mardi de "journée perdue, parce que les représentants de la coalition insistaient sur le fait qu'il n'y avait aucun terrorisme en Syrie". Depuis les premiers jours du conflit, Damas considère les membres de l’opposition comme des terroristes. Le porte-parole de la Coalition nationale syrienne Louay Safi a reconnu qu'aucun progrès n'avait été enregistré : "Il est évident que le régime croit encore à une solution militaire". En dépit de ce fiasco flagrant, les délégations n'ont pas quitté la Suisse.

Plus tard, la porte-parole du département d'Etat américain Jen Psaki a déclaré que personne ne s'attendait à une solution rapide. Washington est persuadé que les parties doivent évoquer tous les sujets du communiqué de Genève, notamment le terrorisme et le gouvernement. La Russie, pour sa part, a suggéré de faire passer les négociations à un format "Onu, USA, Russie et délégations syriennes". Moscou et Washington pourraient ainsi constamment motiver les Syriens vers un mouvement progressif.

L'accord sur la fourniture d’une aide à Homs et l'évacuation des civils est jusqu'ici le résultat le plus important et unique des négociations entre Damas et les rebelles. 1 151 personnes ont pu être évacuées mercredi matin de cette ville contrôlée par les rebelles depuis un an et demi, puis assiégée pendant un an par l'armée gouvernementale. L'Onu affirme que les 336 hommes et adolescents qui ont quitté la ville ont été interrogés par les autorités syriennes et que seulement 111 d'entre eux ont été relâchés.

"Les efforts diplomatiques sont un fiasco", reconnaît l'administration américaine. Washington n'a aucun moyen d'influer sur l'opposition, qu'il défendait auparavant. Les USA cherchent donc à faire porter le chapeau à la Russie, en contact avec le régime d'Assad, et déclarent que la responsabilité du désarmement chimique de la Syrie repose sur les épaules de Moscou.
Les attaques des rebelles ont prolongé l'évacuation des armes chimiques mais d'ici le 1er mars Damas promet tout de même de terminer ce qui devait être accompli le 31 décembre.

D'après le chef des renseignements américain James Clapper, les forces d'Assad ont pris le dessus mais elles sont incapables de remporter une victoire définitive sur les rebelles, bien armés, ou de maintenir le contrôle des territoires repris. Le président américain est "immensément déçu" par les événements en Syrie. Selon lui, la situation est "fragile" et bien que l'administration américaine ait renoncé au scénario militaire, elle continue d’étudier toutes les solutions possibles pour régler la crise.
 


Syrie: la Russie présente son projet de résolution à l'Onu

La Russie a soumis mercredi soir au Conseil de sécurité de l'Onu son projet de résolution sur la situation humanitaire en Syrie, a annoncé à RIA Novosti le porte-parole de la mission permanente de la Russie auprès des Nations unies Alexeï Zaïtsev.

"Nous avons présenté notre contre-projet de résolution humanitaire", a indiqué M.Zaïtsev sans plus fournir de détails.

Selon les agences de presse occidentales, une réunion informelle des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu, dont la Russie, les Etats-Unis, la Chine, la France et la Grande-Bretagne, a eu lieu mercredi à New York.

Précédemment, l'Australie, le Luxembourg et la Jordanie ont présenté leur projet de résolution, qui prévoyait de donner quinze jours au gouvernement syrien pour mettre fin à la violence dans le pays sous la menace de sanctions. Le représentant permanent de la Russie auprès de l'Onu Vitali Tchourkine a par la suite estimé qu'une telle résolution serait susceptible de compromettre les efforts visant à régler la crise syrienne.

Les deux projets de résolution devront être prochainement examinés en vue de mettre au point un document unique.

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS