Cameroun - Economie. Cameroun : le marocain CIMAF met un terme au monopole de Lafarge sur le marché du ciment

Investir au cameroun Lundi le 17 Février 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dans la ville de Yaoundé, de grands panneaux publicitaires recommandent aux consommateurs camerounais de découvrir «maintenant le ciment CPJ35 de Cimaf (Ciments de l’Afrique)», la filiale camerounaise du cimentier marocain Addoha.

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Un tour dans les quincailleries de la capitale permet en effet de remarquer, sur certains étals, la présence de nouveaux sacs de ciments, sortis tout droit de la zone industrielle de Bonabéri, à Douala, où le groupe Addoha a choisi d’implanter sa filiale camerounaise, d’une capacité de production initiale de 500 000 tonnes de ciments pas an.

Le prix du CPJ 35 de Cimaf, qui est disponible depuis le début du mois de février 2014, selon les quincaillers, est de 4500 FCfa. Une petite déception pour les consommateurs qui espéraient une baisse des prix grâce à la concurrence, puisque ce prix n’est pas différent du CPJ35 des Cimenteries du Cameroun (Cimencam).

Au demeurant, avec l’arrivée des premiers sacs de Cimaf sur le marché, Cimencam, la filiale du groupe Lafarge, voit ainsi son monopole sur le marché camerounais du ciment s’achever officiellement, après 48 ans d’un règne sans partage. En rappel, avant de mettre sur le marché ses premiers sacs de ciments fabriqués au Cameroun, Cimaf commercialisait déjà Cimat (ciments de l’Atlas) importé du Maroc.
 

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