Cameroun - Politique. Cameroun - Cinquantenaire de la Réunification: «25 milliards de F. déjà consacrés aux investissements directs»

Cameroon Tribune Mardi le 18 Février 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'intégralité du propos liminaire du Ministre de la Communication lors d'un point de presse vendredi dernier.

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«Monsieur le Ministre de l'Habitat et du Développement urbain,

Monsieur le président de la Commission « Marketing et Mobilisation des ressources» au sein du Comité national d'Organisation des Cinquantenaires de l'Indépendance et de la Réunification,

Monsieur le maire de la ville de Buea,

Monsieur le secrétaire général du Ministère de la Communication,

Monsieur l'inspecteur général,

Messieurs les conseillers techniques,

Madame, messieurs les inspecteurs,

Madame, messieurs les directeurs et chefs de divisions,

Messieurs les présidents des sous-commissions à la Commission «Communication et Technologies de l'Information» du CNO,

Madame, messieurs les directeurs généraux et directeurs des organismes sous-tutelle,

Chers collaboratrices, chers collaborateurs,

Mesdames, messieurs les journalistes,

Chers invités,

Mesdames, messieurs,

Il m'est particulièrement agréable de vous accueillir une fois de plus en ces lieux à l'occasion de nos échanges d'informations habituels.

D'entrée de jeu, aujourd'hui nous parlerons des préparatifs du Cinquantenaire de la Réunification qui, comme vous le savez, sera célébré le 20 février 2014 par la communauté nationale tout entière, avec pour épicentre des festivités, la ville de Buea, chef-lieu de la région administrative du Sud-Ouest. Mais avant toute chose, je voudrais, avec votre permission, vous souhaiter à toutes et à tous une chaleureuse bienvenue en ce lieu, et vous exprimer ma plus grande reconnaissance pour la promptitude avec laquelle vous avez bien voulu répondre à l'invitation que je vous ai adressée. Votre présence massive dans cette salle est la preuve, s'il en était encore besoin, de votre profond attachement aux valeurs de notre République.

Je voudrais également saluer ici la présence de monsieur le ministre de l'Habitat et du Développement urbain, de Monsieur le président de la Commission Marketing et Mobilisation des Ressources du CNO, ainsi que celle de Monsieur le maire de la ville de Buea, qui ont répondu favorablement à l'invitation que je leur ai adressée, afin d'apporter à l'intention de l'opinion publique nationale et internationale, les informations de première importance sur le déploiement des pouvoirs publics dans la ville de Buea.

Mesdames, Messieurs les journalistes,

Vous vous souvenez qu'à la sortie de son bureau de vote lors du double scrutin municipal et législatif du 30 septembre 2013, le président de la République, Son Excellence Paul Biya, avait indiqué qu'il attendait, et je cite: « avec impatience cette fête». Je vous ai donc conviés à cette rencontre pour informer l'opinion publique nationale et même internationale, sur l'état d'avancement des travaux engagés en vue de la préparation de cet événement historique. Je voudrais justement, avant de parler des préparatifs en eux-mêmes, planter en quelque sorte le décor en retraçant le contexte de cette célébration commémorative. En effet, dans son message à la nation, lors de la célébration du cinquantenaire de l'Indépendance en 2010, le Chef de l'État, Son Excellence Paul Biya, affirmait que l'accession de notre pays à l'autonomie constituait en soi la première étape de la marche du peuple camerounais vers une seule destinée, et par ricochet, vers l'édification d'une Nation bâtie sur des valeurs communes. L'accession à l'indépendance donnait ainsi le coup d'envoi de cette nouvelle donne dans laquelle notre pays allait résolument s'engager, et dont le président de la République définissait les contours en ces termes, et je cite: «Le 1er janvier 1960, nous devenions indépendants. Cela signifiait que nous prenions en main notre propre destin, que nous devenions responsables de la conduite de nos affaires, que nous aurions à répondre de nos actes devant l'Histoire», fin de citation.

En s'adressant une fois de plus à la Nation au soir du 31 décembre 2010, lors de son traditionnel message de fin d'année, le Chef de l'Etat était revenu longuement sur le sens profond de la Réunification de notre pays. Je le cite encore: «Longtemps séparées du fait de la colonisation, les deux parties notre pays ayant vécu sous la tutelle de la France et de la Grande-Bretagne, recouvraient leur unité le 1er octobre 1961. Le Cameroun décidait alors d'assumer la plénitude de son passé, de son unité dans la diversité, de son indépendance et de sa personnalité politique. Ce fut une belle aventure. Personne n'y croyait, seuls nous, y croyions. Nous y sommes arrivés. Aujourd’hui nous formons une Nation, une grande Nation, une Nation unie, fière de sa diversité culturelle et linguistique, qui est une richesse, une Nation qui abordé son avenir avec assurance. Au-delà de la symbolique forte qu'elle incarne, la Réunification doit donc être vécue comme une étape extraordinaire de la marche de notre pays vers son intégration qui permet de faire de notre diversité, une force pour atteindre nos objectifs communs», fin de citation.

Mesdames, messieurs les journalistes,

Chers invités,

C'est ce processus engagé avec la Réunification de notre pays le 1er octobre 1961 qui, par la suite, a abouti le 20 mai 1972 à l'Unification des deux Etats fédérés de l'ex-Cameroun oriental et de l'ex-Cameroun occidental. Cette unification, par laquelle la République Fédérale du Cameroun devenait la République unie du Cameroun, est l'œuvre de tous les Camerounais. Parmi ceux-ci, on compte de nombreux compatriotes qui, pour certains dont nous saluons la mémoire, ont sacrifié leur vie, et pour d'autres continuent de travailler d'arrache-pied afin que notre peuple vive ensemble dans la paix, la concorde et la prospérité. A ce sujet, permettez-moi, une fois de plus, de partager avec vous ces mots du président de la République à l'intention de ces nombreux héros qui n'ont pas hésité à faire de l'Indépendance et de la Réunification, l’œuvre de leur vie tout entière. S'interrogeant sur la situation de notre peuple et l'époque où l'Indépendance et la Réunification du Cameroun étaient loin d'être acquises, le Chef de l'Etat apportait la réponse suivante lors de la célébration du Cinquantenaire de l'Indépendance en 2010.

Je cite: La plupart d'entre nous se reconnaissaient davantage comme membres de leurs communautés d'origine que comme citoyens d'une même nation, ce qui n'avait rien de surprenant compte tenu de notre passé quasi-colonial. Et pourtant, depuis que la deuxième guerre mondiale avait sonné le glas des empires coloniaux, de jeunes nationalistes avaient fait le rêve incertain de la liberté. Disons-le clairement, leur combat, pour certains leur sacrifice, aura été pour beaucoup dans l'accomplissement du droit de notre peuple à disposer de lui-même. C'est pourquoi, je le répète, nous devrons leur être éternellement reconnaissants», fin de citation. S'adressant à la jeunesse le 10 février 2014, le chef de l'État a, une fois de plus, rendu un vibrant hommage aux jeunes compatriotes qui, à l'époque de la lutte pour l'indépendance et la Réunification de notre pays, se sont battus avec acharnement et au péril de leur vie, pour un Cameroun souverain, une Nation et un Peuple libres.

Il a alors invité les jeunes, mais en réalité l'ensemble des populations de notre pays, a un devoir de mémoire à l'endroit de ces héros nationaux en ces termes, et je le cite encore: Lorsque, dans quelques semaines, nous célébrerons le cinquantenaire de la Réunification, complément de notre indépendance, je vous prie d'avoir une pensée pour ceux qui se sont sacrifiés afin que vous puissiez vivre dans une société de liberté et de progrès».

En effet, il faut le souligner, la paix, la concorde, la prospérité, et l'unité nationale pour lesquelles ces Hommes ont naguère combattu, s'avèrent -aujourd'hui des vecteurs indispensables pour la stabilité, la croissance et le développement d'une Nation camerounaise forte et indivisible. La consolidation de notre unité s'est faite lentement mais sûrement, au point d'aboutir aujourd'hui à sa phase de maturation; celle-là même qui, transcendant la Réunification, puis l'Unification, parvient au stade suprême de ces deux concepts, qui est celui de l'intégration nationale. C'est ce chemin épique que nous avons par couru au gré des générations successives, mais toujours avec la même détermination: celle de la construction collective d'une œuvre commune — celle de notre Nation — sur le socle de notre diversité culturelle, voire de nos disparités sociales ou idéologiques.

Au moment où le peuple camerounais tout entier se prépare à commémorer à Buea dans la région du Sud-ouest, les acquis de cette œuvre commune — je voudrais parler de l'Indépendance et de la Réunification de notre pays — les efforts de la Nation tout entière sont désormais tournés vers l'objectif d'émergence à l'horizon 2035, tel que l'a fixé le Chef de l'État à travers son programme des «Grandes Réalisations». À. la faveur de la mise en œuvre de ce programme, le Cameroun est aujourd'hui en pleine métamorphose, ou pour reprendre l'ex¬pression du président de la République, le Cameroun est devenu à un vaste chantier» à travers de nombreux projets structurants — infrastructures de transport, énergie, agro-alimentaire, éducation, santé, installations sportives, habitat social etc. Dans la conduite de ce programmes des «Grandes Réalisations», c'est encore, une fois de plus, la capacité des Camerounais à rester unis et solidaires qui constituera le facteur déterminant dans la réalisation de l'objectif d'émergence de notre pays à l'horizon 2035.

Mesdames, messieurs les journalistes,

Chers invités,

On comprend alors que le Chef de l'État, en prescrivant la célébration des Cinquantenaires de l'Indépendance et de la Ré-unification sur l'ensemble du territoire national et au sein de nos différentes Diasporas à. travers le monde, ait voulu conférer à chacune de ces célébrations, toute l'ampleur, toute la sérénité et toute la confiance digne du sens et de la signification de ces événements à la fois historiques et indélébiles dans la vie de notre jeune nation. Pour donner corps à sa volonté, le chef de l'Etat a créé et mis en place une super structure l'échelle nationale, le Comité National d'Organisation des Cinquantenaires de l'Indépendance et de la Réunification (CNO), dont il a confié la présidence à l'un de ses plus proches collaborateurs, le ministre, directeur du Cabinet civil de la présidence de la République, Monsieur Martin Belinga Eboutou.

Après le succès retentissant que tous les observateurs se sont accordés à reconnaître à l'organisation du Cinquantenaire de l'Indépendance célébrée le 20 mai 2010, en présence de nombreux chefs d'Etat et d'autres invités de marque non moins prestigieux, qui, pour la circonstance, avaient fait le déplacement de Yaoundé ; après également la tenue du Sommet Africa 21 qui avait été organisé en prélude à cette célébration, sous la présidence effective du Président de la République son Excellence Paul Biya, le Comité national d'organisation a, sous la férule de son président, le ministre, directeur du Cabinet civil de la présidence de la République, entamé les préparatifs du Cinquantenaire de la Réunification.

C'est donc sous la direction de ce proche collaborateur du Chef de l'Etat, investi comme on peut s'en douter, de tous les pouvoirs requis en la matière, que se déroule depuis 2011 les préparatifs du Cinquantenaire de la Réunification à Buea. Le président du Comité national d'Organisation des Cinquantenaires de l'Indépendance et de la Réunification, appuyé en cela par des équipes de différentes Commissions logées au sein dudit Comité, n'a depuis lors, ménagé aucun effort pour la pleine réussite de cet événement historique. Après l'adoption du plan d'action dont la mise en œuvre doit conduire à l'apothéose de la célébration du Cinquantenaire de la Réunification à Buea le 20 février 2014, le président du CNO a pour ce faire, alterné les consultations sectorielles et les réunions élargies au sein du CNO, les descentes sur le terrain pour la visite de nombreux chantiers mis en route dans la ville de Buea, ses environs et même dans d'autres villes de la région du Sud-ouest et la coordination de la structure centrale avec les instances d'organisation au plan local.

C'est l'état d'avancement fort éloquent de tout ce travail, abattu avec détermination et opiniâtreté au cours des trois (03) dernières années, ainsi que le niveau des investissements qui l'ont rendu possible, que ,j'ai aujourd'hui la responsabilité de vous présenter, en ma double qualité de président de la Commission Communication et Technologies de l'Information au sein du CNO et de Ministre de la Communication, afin que vous pussiez en faire bon usage, pour une information appropriée de l'ensemble de nos populations et même de l'opinion publique internationale.

Mesdames, messieurs les journalistes,

Chers invités,

Présenté ainsi, le contexte de la célébration des Cinquantenaires de l'Indépendance et de la Réunification suffit à comprendre à la fois l'intérêt et la signification de cette célébration, dont la ville de Buea constituera le point d'orgue le 20 février prochain. C'est comprendre aussi pourquoi, au lieu d'une célébration aseptisée, le Chef de l'Etat a fait le choix de marquer d'une tache indélébile, l'organisation des festivités dans la ville de Buea, cité chargée d'histoire et de symboles, où s'est forgé le destin de notre Réunification après environ un-demi-siècle de partition. C'est au gré de cette option que la cité de Buea se retrouve aujourd'hui complètement métamorphosée. En effet, le gouvernement n'a ménagé aucun effort pour engager dans cette ville, ainsi que dans ses alentours, d'importants travaux de construction, de réhabilitation et d'extension des infrastructures dans les domaines divers, qu'il s'agisse de l'amélioration du cadre de vie ou de la mobilité urbaine, des axes routiers autour de la ville, de l'éclairage public, de l'approvisionnement en eau potable, de la capacité et de la qualité de l'accueil hôtelier, de l'aménagement des édifices publics, de la construction de monuments et autres symboles des valeurs de la République.

Au total, en termes d'investissements directs, le gouvernement aura consacré à ce jour près de 25 milliards de francs CFA, hormis les dépenses destinées à couvrir les activités phares de certaines commissions du CNO et des administrations fortement impliquées dans l'organisation des festivités telles que le ministère délégué à la présidence de la République chargé de la Défense, la Délégation générale à la Sûreté nationale, le ministère de la Jeunesse et de l'Education civique, le ministère des Relations extérieures — dépenses qui sont quant à elles, estimées à environ 10 milliards de francs CFA; ce qui porterait donc le total consolidé des dépenses publiques effectuées l'occasion du Cinquantenaire de la Réunification à Buea à la somme de 35 milliards de Francs CFA environ.

À travers cette importante enveloppe, le gouvernement voulait se donner l'assurance que la célébration du Cinquantenaire de la Réunification décidée par le chef de l'Etat pour se tenir à Buea, se ferait dans un cadre rénové et rehaussé, à même de refléter l'importance que la Nation tout entière accorde à cet événement unique dans notre histoire. En ce qui concerne la voirie urbaine, les travaux qui, initialement devaient porter sur un linéaire de douze (12) kilomètres dans la ville de Buea, ont finalement porté sur un linéaire total de 33 kilomètres, pour une enveloppe globale de treize (13) milliards et demi de francs CFA, au lieu de quatre (4) milliards et demi initialement prévus.

Cette augmentation substantielle du montant de l'enveloppe consacrée à l'aménagement des voies de transport s'explique avant tout par le souci de fluidifier la mobilité urbaine dans la ville, en évitant l'engorgement du centre urbain au moment de la tenue des manifestations, et d’améliorer la qualité des services offerts à travers le bitumage des principales voies. Mon collègue, le ministre de l'Habitat et du Développement urbain Ici présent, vous apportera tout à l'heure davantage de précisions sur les conditions de réalisation de ces travaux, ainsi que leur niveau d'achèvement. Restons dans le domaine des voies de communication, pour parler à présent des axes routiers au¬tour de la ville de Buea et ses environs. Dans ce secteur, le ministère des Travaux publics a procédé à la réhabilitation de trois axes routiers à hauteur de 4 milliards 103 millions 552 mille 300 francs CFA.

Il s'agit de l'axe MILE FOUR — WOTUTU — BONJONGO — SASSE — BUEA, entièrement bitumé et qui permettra aux participants venant de la ville de LIMBE de réduire leur trajet de 10 kilomètres; l'axe MALINGO JUNCTION — BULU NATIVE — TOLE avec la bretelle BULU BLIND - BULU NATIVE, entièrement bitumée. Il s'agit d'une voie de contournement de la ville de Buea qui permet d'y entrer et d'en ressortir en évitant le rondpoint, MILE SEVENTEEN; de l'axe MPUNDU — MONDONI — INTER ROUTE NATIONALE N°3, qui sert de déviation aux usagers de la route nationale N°3 en provenance de Douala pour Kumba et vice-versa. Ils éviteront ainsi d'utiliser le tronçon TIKO-MUTENGENE-BUEA-MUEA qui sera très certainement perturbé pendant les festivités. En ce qui concerne les réseaux de distribution d'eau et d'électricité, les travaux y afférents ont coûté près de quatre (4) milliards de francs CFA. Les travaux de réhabilitation du réseau de distribution d'eau ont coûté deux (2) milliards 873 millions 770 francs CFA et ont permis, avec la construction d'une nouvelle station de pompage d'eau brute, d'accroître la production de près de 4 mille mètres cube d'eau par jour, portant ainsi l'offre en eau potable dans la ville de Buea, de 8 mille à 12 mille mètres cubes d'eau par jour.

Des efforts supplémentaires sont en train d'être déployés pour davantage améliorer la production d'eau potable dans la ville de Buea et ses environs. A cet effet, un programme d'urgence de renforcement des capacités d'alimentation en eau potable de cette agglomération a été élaboré par le ministre en charge de l'eau et soumis pour financement au ministre de l'Économie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire. A terme, ce programme permettra une production supplémentaire en eau potable de 2 mille mètres cubes par jour, portant ainsi la capacité totale de production pour la seule ville de Buea, 14 mille mètres cubes par jour. En ce qui concerne le réseau électrique dont la réhabilitation et l'extension ont coûté plus d'un milliard de francs CFA, il suffit d'arpenter aujourd'hui les rues de Buea, Tiko, Limbe et Kumba de nuit, pour se rendre compte des améliorations notables apportées à l'éclairage public, et d'une manière générale, à l'alimentation de ces localités en énergie électrique. D'autres chantiers non moins importants tels que la construction d'un nouveau bâtiment abritant l'Hôtel de ville de Buea, la rénovation des grands hôtels historiques que sont le Mountain Hôtel et le Parliamenterian Flat, ainsi que celle de nombreux édifices publics sont à ce jour parvenus à leur terme.

Dans le domaine des arts et de la culture, un imposant monument symbolisant la Réunification du Cameroun a été érigé en face des services du gouverneur, sur le flanc du Mont Fako. Un complexe artistique est en cours de construction à Bongo Square. Il comprend une salle de spectacles en théâtre de verdure de plein air et un bâtiment des arts. Après quelques retards observés dans l'exécution de cet ouvrage, les travaux ont repris à un rythme accéléré. Il faut ajouter, à ces travaux, ceux de la réhabilitation de l'École Normale de Foulassi près de Sangmélima, où fut composée la version française de notre hymne national, et la salle ayant abrité la conférence constitutionnelle de 1961 à Foumban. Le tout pour un montant de plus d'un milliard de francs CFA. Malgré l'accélération des travaux relatifs au complexe artistique, il a été prévu d'organiser des manifestations culturelles A l'Amphithéâtre plein air de l'université de Buea, au cas où lesdits travaux viendraient à ne pas être achevés à date. Aussi, l'axe à double sens, communément appelé «UB STREET», a été complètement réhabilité, ainsi que l'Amphithéâtre plein air de l'Université.

Mesdames, messieurs les journalistes,

Chers invités,

Voici présenté en quelques mots et de façon non exhaustive, l'état des préparatifs de la célébration du Cinquantenaire de la Réunification à Buea, suivant les très hautes instructions du Chef de l'Etat. Vous conviendrez donc avec moi, au vu de la qualité et de la diversité des infrastructures mises en place pour abriter les festivités des cinquantenaires de l'Indépendance et de la Réunification, que les pouvoirs publics n'ont pas hésité à tout mettre en œuvre afin de donner à cette célébration commémorative l'éclat qu'elle mérite. Ce sont donc une ville de Buea complètement métamorphosée et des populations enthousiastes et galvanisées qui nous attendent sereinement afin qu'ensemble nous puissions commémorer, dans la ferveur populaire, ce grand jour de l'histoire de notre pays. La présence ici à mes côtés du premier magistrat de cette ville participe du souci de vous édifier sur l'état des lieux et l'état d'esprit des populations de Buea, et au-delà celles de l'ensemble de la région administrative du Sud-ouest à la veille de ce grand événement. A présent, mesdames, messieurs les journalistes, je vais, si vous en avez convenance, passer la parole successivement à monsieur le ministre de l'Habitat et du Développement urbain, à monsieur le président de la Commission «Marketing et Mobilisation des ressources» au sein du Comité national d'organisation des Cinquantenaires de l'Indépendance et de la Réunification, et enfin à monsieur le maire de la ville de Buea, afin que chacun, en ce qui le concerne, puisse vous apporter des éclairages complémentaires sur les préparatifs de cette célébration dont la date est désormais connue.

Monsieur le Ministre, vous avez la parole.

Je vous remercie de votre aimable attention».

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