cameroun24.net - Du 02 janvier dernier date du début officiel de la révision des listes électorales jusqu’à ce jour, le compteur des inscriptions dans la région du Sud marque moins de 200 inscrits déclarent les membres du conseil électoral le 11 mars dernier dans la salle de conférences de la délégation régionale du mincommerce à Ebolowa, en présence des acteurs du processus électoral et autorités administratives.

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Un taux qui témoigne à suffisance le manque d’intérêt des populations pour une affaire qui est sans enjeux pour l’heure. Sentiment que les différents acteurs du processus attribuent à Elecam qui est resté dans les bureaux feutrés attendant les potentiels électeurs sur place. Ce qui n’est plus possible à ce jour dans un contexte ou les investitures dans les partis politiques à l’occurrence le  rdpc ont crée des frustrations, démobilisant les militants électeurs. Les militants attendent toujours le tribunal du parti annoncé suite aux blessures plus ou moins cicatrisées des investitures. Jules Mana Nschwanguelé du conseil électoral en a profité de la circonstance pour dresser un bilan des dernières élections couplées du 30 septembre 2013, et connaître les causes de ce taux nul presque des inscriptions actuels dans la région du Sud. Où ce dernier s’est réjoui du bon déroulement de ces élections et compte que les choses se poursuivent ainsi pour les autres échéances futures. Sauf que la sensibilisation doit s’étendre, pour éviter les bousculades de dernières heures. Pour Victor Marcel Ngangué préfet du département de la Mvila, Elecam  doit travailler en étroite collaboration avec les sous préfets qui les aident dans la mobilisation à la base. Pour cela, les mesures d’accompagnement sont indispensables pour le succès de cette action. Elecam se doit d’aller à la rencontre des populations où qu’elles soient et non attendre seulement dans les bureaux. Renchérit sa majesté René Désiré Effa président du forum des chefs traditionnels du Sud, qui souhaite que les choses soient faites afin que chaque acteur du processus trouve son compte. Il poursuit en disant « comment voulez vous que les populations s’intéressent aux élections, puisqu’après le vote leurs conditions de misères ne changent pas. Elles restent alors face à leur destin quotidien, les différents interlocuteurs d’autres fois ayant disparus qui n’attendent que d’autres échéances pour réapparaître ». Evoquant aussi l’absence de collaboration de la structure en charge de l’organisation des élections au Cameroun avec les chefs traditionnels. Quant à Janvier Deeny coordonnateur régional de l’union des forces démocratiques du Cameroun (ufdc) de Victorien Hameni Bieuleu, il faut aller chercher ce manque d’engouement dans les conditions de désespoir dans lesquelles vivent les Camerounais au quotidien. Tenez, les jeunes taxés de fer de lance de la nation sont réduits aux calls box, aux mototaxis pourtant bardés de nombreux parchemins. Et à lui de remarquer que ceux qui viennent faire ce show, sont tous des retraités qui sont encore pris en charge par l’état à coup des millions FCFA, sur le dos du contribuable Camerounais et les jeunes alors, à quand leur déclic. En réplique, Jules Mana Nschwanguelé du conseil électoral affirme que Elecam est autonome et par conséquent est proscrit de collaborer avec les chefs sous réserve de biaiser son action. Il constate également qu’Elecam n’a pas les mêmes moyens que l’ONEL qui n’avait pour seule activité que d’observer les élections. Alors qu’avec les moyens réduits, Elecam organise, observe et participe à la promulgation des résultats. En somme avec des moyens réduits au tiers, pour trois fois plus de besoins. Et pour confidence jusqu’à ce jour, le budget d’Elecam n’est pas encore disponible et ajoute t’il c’est notre pays, nous devons faire avec sans céder au pessimisme. Les prochains jours nous éclairerons sur l’action à ce jour de cette structure.

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