Elections Côte d ivoire. Député Atteby William : « Des tonnes de bombes sont déversées sur les populations civiles » ivoiriennes.

Directscoop Jeudi le 07 Avril 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le député ivoirien Atteby William a dénoncé, mercredi, lors d’une manifestation pacifique à Paris, les bombardements par l’armée française des populations civiles et de la résidence du Président de la République de Côte d’Ivoire. « Depuis plus de trois jours, ce sont des tonnes et des tonnes de bombes qui sont déversées sur les populations civiles » a t-il protesté. « Nicolas Sarkozy veut que son ami Ouattara soit Président de la Côte d’Ivoire au mépris des règles de la démocratie », pourtant a-t-il poursuivi, « ce sont les institutions ivoiriennes seules qui décident qui est élu en Côte d’Ivoire et non personne (d’autre) ».

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Le député Atteby ajoute : « Nous voulons être considérés comme un Etat libre et indépendant. Nous appelons tous les êtres humains, de quelque couleur qu’ils soient, de quelque religion qu’ils soient, à savoir qu’en Côte d’Ivoire, c’est la démocratie qui est en train d’être assassinée. Après cinquante ans d’indépendance, les pays d’Afrique ne sont pas encore libres. »  « Aujourd’hui, il faut que le monde se réveille » a-t-il conclut.

Les déclarations du député ivoirien interviennent après une série de bombardements controversés de sites civils et militaires et avant le pilonnage à l’arme lourde toute la nuit de mercredi à jeudi, de la résidence officielle du Président de la République de Côte d’Ivoire, par l’armée française.

Une avalanche de protestations avait accueilli les premiers bombardements aériens, lundi, des forces françaises en Côte d’Ivoire. La Russie avait exigé l’évaluation de la légitimité de ces bombardements tandis que l’Union africaine denonçait le recours à la force par l’Onu et la France. A Paris, le Parti Communiste, le Nouveau Parti Anti-capitaliste (NPA) et Lutte ouvrière  exigeaient pour leur part, le retrait « immédiat » de  Côte d’Ivoire des  troupes françaises. De nombreuses organisations de la société civile avaient organisé des manifestations de rue pour protester contre  ces « tonnes de bombes qui sont déversées sur les populations civiles » .

Un différend post-électoral oppose le Président Laurent Gbagbo, déclaré élu par le Conseil Constitutionnel, plus haute juridiction chargée de donner les résultats définitifs en Côte d’Ivoire, à l’opposant Alassane Ouattara, candidat malheureux à cette élection, mais reconnu vainqueur par le chef de l’opération des nations unies en Côte d’Ivoire.

La dernière résolution (1975) de l’ONU sur la Côte d’Ivoire, votée le 30 mars à l’initiative de la France et du Nigeria, invite  au réglement du différend par la voie pacifique sous l’égide d’un haut représentant. Laurent Gbagbo a accepté ce  haut représentant déjà désigné par l’Union Africaine mais Alassane Ouattara l’a récusé. Ouattarq tente depuis,  avec l’appui des militaires français, de renverser par la force le Président Laurent Gbagbo .

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