Cameroun - Economie. Le patronat camerounais recommande à l’Etat de lancer un emprunt obligataire pour apurer les arriérés de crédits TVA

Investir au Cameroun Mercredi le 26 Mars 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Au rang des «mesures décisives pour faire sortir les chefs d’entreprise de la déprime ambiante», l’Etat du Cameroun pourrait procéder à «l’apurement des crédits de TVA (dus aux entreprises, Ndlr) en recourant, si besoin est, à un emprunt obligataire spécifique», a confié André Fotso, le président du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), dans une interview accordée à l’agence Ecofin.

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 L’on se souvient qu’au cours d’une assemblée générale de ce regroupement patronal tenu en décembre 2013 à Douala, le président du Gicam avait déjà révélé que le montant des crédits TVA que l’Etat doit reverser aux entreprises camerounaises à fin 2013, était estimé à 52 milliards de francs Cfa, dont 12,5 milliards de francs Cfa seulement déjà validés et en attente de payement.

Cette situation récurrente, souligne-t-on au Gicam, est préjudiciable aux entreprises, dans la mesure où elle obère considérablement leur trésorerie, et bloque les investissements. Au ministère des Finances, l’on invoque l’indisponibilité des moyens financiers pouvant permettre d’effectuer ces remboursements de crédits TVA, qui représentent le solde qui se dégage lorsqu’on fait la différence entre la TVA payée par les entreprises lors de l’acquisition de leurs biens et services, et celle collectée par ces dernières sur leurs clients.

En dehors de «l’emprunt obligataire spécifique» recommandé par le président du Gicam, ce dernier suggère également aux pouvoirs publics camerounais, dans l’optique de donner un coup de fouet au développement du secteur privé, «l’incorporation directe des entreprises existantes dans le dispositif du code d’incitations à l’investissement, la construction de zones économiques à Douala et Yaoundé, le démarrage effectif des chantiers autoroute Yaoundé-Douala, entrées Est et Ouest de Douala, l’ouverture des guichets de la banque des PME et de la banque de l’agriculture, l’élaboration d’une loi coercitive sur le respect des délais de paiement contractuels, et la mise en service de l’Agence de promotion des exportations».

Dans l’interview sus-mentionnée, qui sera intégralement publiée dans l’édition du magazine Investir au Cameroun du mois d’avril 2014, André Fotso revient également sur la stagnation du taux de croissance au Cameroun, les craintes que suscite la signature annoncée des APE, la gestion du déficit énergétique par les entreprises camerounaises, la contribution des opérateurs économiques locaux à la réalisation des projets structurants, l’état de l’environnement des affaires, les 100 propositions du Gicam pour l’émergence du Cameroun à l’horizon 2013…
 

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