Cameroun - Agriculture. Le Cameroun ne transforme que 5% de sa production nationale de café

Investir au Cameroun Mercredi le 09 Avril 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les torréfacteurs camerounais ne transforment que 5% de la production nationale de café, toutes les variétés confondues (arabica et robusta), selon le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, qui a officiellement annoncé le 8 avril 2014 à Yaoundé, la tenue du 29 au 31 mai prochain, de la 2ème édition du Festival international du café, Festicoffee 2014.

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Cette statistique «peu louable», selon le propos de ce membre du gouvernement camerounais, n’a cependant pas été actualisée depuis 3 ans, et correspond à la période à laquelle le pays revendiquait encore une production nationale de 45 000 tonnes, souligne Omer Gatien Malédy, le secrétaire exécutif du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC).

Au cours des deux dernières campagnes, soutient ce dernier, malgré la chute drastique de la production nationale des cafés qui se situe désormais autour à 16 000 tonnes, «plusieurs torréfacteurs sont arrivés sur le marché. Faites un tour dans les supermarchés, et vous constaterez que nous avons une vingtaine de marques locales sur les étals».

En effet, sur les étals des grandes surfaces camerounaises, en plus du café moulu UCCAO très réputé, de nombreux concurrents proposent désormais de nombreuses variétés de cafés transformés. L’on remarque cependant une grosse indifférence des opérateurs étrangers dans le secteur de la torréfaction du café au Cameroun, à l’exception des «Cafés Pierre André». «Nous produisons déjà quelle quantité de cafés pour que les torréfacteurs étrangers viennent s’installer ?» s’interroge M. Malédy.

Ce dernier révèle par exemple qu’il y a un an, le groupe Nestlé est arrivé avec un projet de construction d’une unité de torréfaction de cafés au Cameroun, d’une capacité de 30 000 tonnes par an. «La production nationale actuelle n’est que de 16 000 tonnes. Où prendront-ils la matière première ? Je pense qu’il faut d’abord produire. Cela va attirer les grands torréfacteurs», indique le secrétaire exécutif du CICC.

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