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Cameroun - Consommation. Cameroun : bras de fer entre le gouvernement et les industriels de l'emballage plastique

APA Samedi le 12 Avril 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
APA-Yaoundé (Cameroun) - Le ministre camerounais en charge de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable, Pierre Hélé, vient de qualifier de «mauvaise foi manifeste» la démarche des industriels locaux du secteur, qui exigent que soit repoussée la date d’entrée en vigueur de l’interdiction des emballages plastiques fixée au 24 avril prochain.

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Interrogé par APA, il s'est étonné du fait que ces opérateurs, plutôt que de s'employer à trouver des solutions alternatives, «usent du dilatoire» pour ne pas se conformer à la nouvelle règlementation.

M. Hélé, qui vient d'achever une tournée nationale de sensibilisation sur le sujet, réagissait ainsi à la récente rencontre entre les professionnels du secteur et son collègue des Mines, de l'Industrie et du Développement technologique.

A leur interlocuteur en effet, les fabricants et distributeurs d'emballages plastique avaient expliqué, pour soutenir leur démarche, que la sensibilisation des pouvoirs publics sur la nouvelle mesure n'avait pas été suffisante.

De plus, ils relevaient que leur activité, du fait de la mauvaise publicité autour de la pollution de l'environnement et de la nocivité sur la santé humaine, connaissait déjà une forte diminution.

«Nous réfléchissons actuellement sur des propositions de collecte et de recyclage du plastique à présenter au gouvernement», avait, mercredi dernier, expliqué le président de l'Association camerounaise des professionnels du plastique, Emmanuel Wafo.

Pour Pierre Hélé, la mesure d'interdiction des films à basse densité inférieure ou égale à 60 microns d'épaisseur et aux granulés servant à leur fabrication, annoncée depuis 18 mois, sera appliquée dans toute sa vigueur.

«Chaque fois que nous avons été interpellés sur les prétendues difficultés des opérateurs du secteur, nous avons répondu que la technologie installée permettait sans difficultés une reconversion vers des produits moins nocifs, permettant par ailleurs la création d'un nombre plus important d'emplois.»

Chez les populations toutefois, aucune trace des emballages alternatifs au plastique n'est encore visible dans les commerces.

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