Cameroun - Energie. Eau, électricité : méchantes coupures !

Cameroon Tribune Jeudi le 17 Avril 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les pénuries s’aggravent ces derniers temps dans divers quartiers de la ville de Douala. Raymond Michel T., jeune père de famille habitant Oyack (Douala 3e), a rendu une visite pas vraiment programmée à son frère vivant à Makepe (Douala 5e). Raison, il y avait de l’électricité chez celui-ci. Raymond T. s’y est rendu avec ses téléphones, question de redevenir joignable. Avec ses téléphones mais sans ses chargeurs… Du jeudi 10 au lundi 14 avril, son secteur est resté dans le noir. La coupure s’étendait à certains coins de Bilonguè et de New Bell (Douala 2e). « Avant cela, nous avons enregistré des baisses de tension fréquentes, et des surtensions, qui ont grillé des appareils. J’ai perdu deux chargeurs de téléphone, ma femme, son séchoir à cheveux. Des voisins ont perdu qui une télé, qui un autre appareil », explique-t-il.

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Dans d’autres quartiers, Bepanda Omnisports par exemple, des « îlots » d’obscurité s’invitent de temps en temps, prenant toujours les habitants au dépourvu. Ici, il vaut mieux ne pas remettre au lendemain le repassage qu’on peut faire le soir même, si le courant… passe. Ces derniers jours à Douala, les fortes pluies n’ont pas arrangé les choses. D’ailleurs, l’entreprise de distribution d’énergie électrique a saisi ce bout pour communiquer sur les réseaux sociaux. « Pas de sommeil pour nos équipes tant que vous êtes encore dans le noir suite aux intempéries », peuvent lire les clients sur Facebook. Sauf que les désagréments ne datent pas de ces orages, rétorquent beaucoup d’internautes.

Des désagréments, les populations en subissent aussi en matière d’eau. Là aussi, la pénurie semble accentuée. « C’est la catastrophe », affirme Madeleine D., habitante de Bonapriso, lieu dit Bonadouma Home. L’eau est rare et la plupart du temps, elle revient douteuse. Le schéma peut se multiplier à l’envi à travers la ville. Angèle D., habitante de Logpom, semble résignée : « L’eau vient les mardis. Nous sommes déjà habitués aux forages », bien que la qualité inquiète, indique la dame. Tout le monde n’a pas cette relative bonne fortune. Alors, ailleurs, il faut se balader avec des bidons à travers la ville, à la recherche d’un point d’approvisionnement, ou guetter, à la maison, le retour poussif de l’eau. Tant pis si vous prenez sur vos heures de sommeil…
 

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