Cameroun - Sécurité. Cameroun - Douala: Les flammes consument une boîte de nuit et un restaurant

Marie Louise MAMGUE | Le Messager Jeudi le 24 Avril 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le drame dont un court circuit serait à l’origine, s’est produit dans la matinée de mercredi 23 avril 2014 au quartier Akwa à Douala.

ADS

« On vient de perdre énormément d’argent. Il s’agit d’une boîte de nuit et on n’a rien récupéré. Nous sommes dans un état de choc », regrette Félix Batoube, l’un des responsables de New Deal-Night club, une boîte de nuit située à la rue Castelnau, plus connue sous le nom de la rue Dubaï, au quartier Akwa à Douala. Cette discothèque, selon les témoignages recueillis sur place, a pris feu aux environs de 6 heures. Près de deux heures après sa fermeture, selon le responsable des lieux. « Nous avons fermé autour de 4 heures, il y a avait encore l’un de mes collaborateurs qui était resté sur place. Il m’a appelé autour de 6 heures pour m’informer du drame », affirme-t-il. Postés devant les restes de leur lieu de service, le regard triste, les bras croisés en signe de désarroi, Félix Batoube et ses collaborateurs assistent impuissamment tout comme la foule de curieux à la dévastation de cette structure par le feu.

L’origine de l’incendie reste encore inconnue, même si certains témoins évoquent un court circuit. Seuls les résultats de l’enquête ouverte en diront davantage. Le restaurant « Dubaï 2 » situé juste derrière la boîte de nuit, est l’autre victime de cette tragédie. « J’ai tout perdu dans mon restaurant, il n’y a que le réfrigérateur qui a été sauvé parce qu’il était à l’extérieur », déplore Georgette Nkoussa, la propriétaire du restaurant. Les sapeurs pompiers, encadrés par le Groupement mobile d’intervention(Gmi), ont réussi à circonscrire la propagation des flammes. Une tâche qui s’est avérée compliquée pour les soldats du feu qui ont eu du mal à se frayer un chemin sur le site et à s’approvisionner en eau. « Il n’y a pas une bouche d’incendie à proximité. Avec la coupure d’eau dans les environs, nous étions obligés d’aller nous ravitailler à l’aéroport. Nous avons pu maîtriser les flammes et il est question maintenant d’enlever les débris pour voir s’il n’y a plus de feu », explique le commandant du 20ème groupement de sapeur pompier, Mikaïla.

Selon les commerçants qui exercent dans cette rue, c’est le troisième incendie dans ce site à moins d’un mois. «Il y a ce poteau électrique, (affirme un commerçant en montrant du doigt un poteau électrique situé à proximité de la boîte de nuit) qui s’enflamme chaque jour. Nous avons appelé en vain les agents de la structure en charge de l’électricité, mais rien n’est fait jusqu’ici. Et c’est un danger même pour nous qui travaillons dans cette rue », affirme Augustin Damba, un commerçant. Une situation inquiétante qui devait pourtant attirer l’attention des autorités compétentes.

Marie Louise MAMGUE (Stagiaire) 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS