Ukraine. Ukraine/référendum: une nouvelle entité administrative sera créée (élu local)

Ria Novosti Vendredi le 09 Mai 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le référendum organisé dans les régions ukrainiennes de Donetsk et de Lougansk aboutira à l'apparition d'une nouvelle entité territoriale et administrative dans l'Est du pays, a annoncé dimanche aux journalistes le "gouverneur populaire" de Donetsk, Pavel Goubarev.

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"Le référendum signifie pour nous la création d'une nouvelle entité administrative", a déclaré M. Goubarev. Il s'est toutefois abstenu d'affirmer que la prochaine étape serait le rattachement de la région de Donetsk à la Russie.

"Il est encore prématuré d'en parler", a indiqué le gouverneur, après avoir pris part au scrutin qui se déroule aujourd'hui dans les régions de Donetsk et de Lougansk.

"Avez-vous vu les foules qui se dirigent vers les bureaux de vote? Le taux de participation est très élevé: les gens se rendent aux urnes sans craindre les tirs", a constaté M. Goubarev.

Un référendum sur le statut politique de ces deux régions se déroule dimanche dans l'Est de l'Ukraine. Les électeurs sont invités à répondre par oui ou par non à la question que savoir s'ils soutiennent la déclaration d'indépendance des républiques de Donetsk et de Lougansk.

Le vote se déroule sur fond d'opération militaire d'envergure lancée par les autorités de Kiev contre les partisans de la fédéralisation. L'armée ukrainienne utilise des blindés, l'artillerie et l'aviation.
 


Ukraine: le référendum sans incidence sur l'intégrité du pays (Kiev)

Les résultats du référendum sur le statut politique des régions de Donetsk et de Lougansk n'auront aucun effet juridique pour l'intégrité territoriale du pays, a annoncé dimanche le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le référendum qui se déroule dans ces régions "n'aura aucune conséquence juridique pour l'intégrité territoriale et l'organisation politique de l'Ukraine", lit-on dans le communiqué.

Selon les nouvelles autorités ukrainiennes, la plupart des habitants de ces régions refusent de se rendre aux urnes.

Un référendum organisé par les partisans de la fédéralisation se tient dimanche dans les régions de Donetsk et de Lougansk. Le vote se déroule sur fond d'opération militaire d'envergure lancée par les autorités de Kiev contre les partisans de la fédéralisation. L'armée ukrainienne utilise des blindés, l'artillerie et l'aviation.

Moscou a vivement condamné la décision de Kiev de recourir à la force contre la population.
 


Allemagne: Schröder fidèle à son amitié avec Poutine


Dans le journal Welt am Sonntag, l'ancien chancelier allemand Gerhard Schröder a répondu aux médias allemands qui lui reprochaient son amitié avec le président russe Vladimir Poutine.

"Le président russe n'est pas une persona non grata", a déclaré M. Schröder.

Les médias allemands avaient vivement condamné l'ex-chancelier pour sa décision de célébrer son anniversaire à Saint-Pétersbourg en compagnie de Vladimir Poutine.

L'ancien chef du gouvernement allemand a souligné qu'il n'avait pas songé un instant à renoncer à la réception organisée en son honneur à Saint-Pétersbourg.

"Je savais évidemment que je serais photographié. Mais je n'ai rien à cacher. Nous nous saluons depuis le jour où j'ai fait sa connaissance, soit depuis plus de 14 ans. Je ne veux rien y changer, même à cette époque difficile", a indiqué M. Schröder.

Il a ajouté que sa rencontre avec Vladimir Poutine avait contribué à la libération des inspecteurs militaires de l'OSCE retenus par les partisans de la fédéralisation dans l'Est de l'Ukraine.

L'ex-chancelier s'est également opposé à tout élargissement des sanctions contre la Russie. Selon lui, l'Occident doit comprendre que Moscou défend ses intérêts en matière de sécurité et qu'une adhésion de l'Ukraine à l'Otan serait inacceptable pour la Russie.
 


La France dénonce les référendums en Ukraine (Hollande)

Les référendums dans le Sud-Est de l'Ukraine sont nuls et non avenus, a déclaré dimanche le président français François Hollande à son arrivée en Azerbaïdjan.

Le dirigeant français estime que les consultations à Donetsk et Lougansk "n'ont aucun sens" et que l'élection présidentielle du 25 mai en Ukraine sera "la seule élection qui vaudra".

La déclaration de François Hollande fait suite à celle de la porte-parole du département d'Etat américain Jen Psaki qui a dénoncé samedi les référendums en Ukraine.
Référendum dans le Sud-Est de l'Ukraine

Des référendums organisés dans les régions de Donetsk et de Lougansk ont pour but de définir le statut politique de ces territoires ukrainiens. Les électeurs sont invités à répondre à une seule question: soutenez-vous les déclarations d'indépendance des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk?

Un changement de pouvoir ayant des caractéristiques d'un coup d'Etat s'est produit en Ukraine le 22 février dernier. La Rada suprême (parlement) a destitué le président Viktor Ianoukovitch, réformé la Constitution et fixé l'élection présidentielle au 25 mai. Les régions de l'Est de l'Ukraine se sont révoltées contre la politique des nouveaux dirigeants du pays.

Moscou conteste la légitimité des décisions de la Rada suprême et estime que la légitimité de l'élection présidentielle dépendra de différents facteurs, dont la transparence et la prise en compte des intérêts de toutes les régions.
 


Le Venezuela refuse de reconnaître les autorités ukrainiennes

Caracas ne reconnaîtra pas les nouvelles autorités de Kiev tant que des élections libres et démocratiques ne se tiendront pas en Ukraine, a déclaré samedi le gouvernement vénézuélien cité par la chaîne de télévision Telesur.

"Vu l'évolution tragique des événements en Ukraine, le gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela condamne les actes de violence qui ont abouti - grâce au concours des Etats-Unis et de l'Otan - au renversement du gouvernement légitime de ce pays et qui ont mis en danger la paix et l'unité du peuple ukrainien, de même que la stabilité de toute la région eurasiatique", lit-on dans la déclaration.

"Le Venezuela ne reconnaît pas et ne reconnaîtra pas la légitimité d'un gouvernement issu d'un coup d'Etat", souligne le document.

Tant que des élections libres et démocratiques n'auront pas lieu en Ukraine, le Venezuela "continuera à sensibiliser les peuples du monde au danger de cette ingérence et de toute autre ingérence étrangère" et fera tout son possible pour "consolider le monde multipolaire" afin de garantir la paix et la souveraineté des nations, affirme le gouvernement vénézuélien.
 


Slaviansk: le référendum a débuté malgré les tirs d'artillerie

Malgré les tirs d'artillerie déclenchés par l'armée ukrainienne contre les postes de contrôle installés par les partisans de la fédéralisation aux abords de Slaviansk, les habitants de cette ville située dans l'Est de l'Ukraine ont décidé de prendre part au référendum sur le statut politique de leur région, rapporte un correspondant de RIA Novosti.

Les électeurs sont invités à répondre par oui ou par non à la question: "Soutenez-vous la déclaration d'indépendance de la République populaire de Donetsk".

Au total, 60 bureaux de vote sont ouverts à Slaviansk.

Un référendum analogue se déroule dans une autre région ukrainienne, celle de Lougansk. Les résultats de cette consultation populaire détermineront la décision des autorités régionales de créer ou non une "république indépendante" de Lougansk.

Le président russe Vladimir Poutine a appelé mercredi les partisans de la fédéralisation à reporter les référendums afin de réunir les conditions nécessaires pour un dialogue avec les autorités de Kiev.

Lors de sa visite à Moscou le 7 mai, le président de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) Didier Burkhalter a proposé une "feuille de route" pour la période allant jusqu'au 25 mai, date de l'élection présidentielle en Ukraine. Il s'agit notamment de consulter la population du pays au sujet de la décentralisation éventuelle, d'organiser des tables rondes dans toutes les régions ukrainiennes et de mettre en œuvre les engagements contractés par les parties dans le cadre de la Déclaration de Genève.

Un représentant de L'OSCE a annoncé à RIA Novosti qu'à toutes les étapes de préparation de la "feuille de route", la Suisse avait consulté l'Ukraine et les Etats-Unis.

Cependant, les autorités de Kiev ont fait comprendre qu'elles n'avaient pas l'intention de renoncer à leur politique visant à réprimer toute contestation dans l'Est du pays. Le président du Conseil de sécurité et de défense de l'Ukraine (SNBO), Andreï Paroubiy, a déclaré que l'opération punitive contre les régions de l'Est serait poursuivie indépendamment des référendums sur leur statut politique.
 


Transnistrie: les signatures pour intégrer la Russie déjà à Moscou (Rogozine)

Les signatures d'habitants de la république autoproclamée de Transnistrie, qui veulent intégrer la Russie, sont arrivées à Moscou, a indiqué dimanche Dmitri Rogozine, vice-premier ministre et représentant du président russe pour la Transnistrie.

"Les signatures des Transnistriens en faveur de la reconnaissance de leur république se trouvent déjà à Moscou. Les services spéciaux moldaves, qui ont perquisitionné notre avion, n'ont saisi qu'une partie insignifiante de la cargaison. Sa partie principale a échappé à leur contrôle", a déclaré le vice-ministre sur sa page Facebook.

Une délégation russe comprenant Dmitri Rogozine et le ministre de la Culture Vladimir Medinski s'est rendue le 9 mai en Transnistrie. Le 10 mai, au moment de revenir à Moscou, la délégation a été obligée d'atterrir dans la capitale moldave Chisinau, l'Ukraine et la Roumanie ayant fermé leur espace aérien à l'avion gouvernemental russe. Peu après son atterrissage à Chisinau, l'appareil a été perquisitionné par les services de sécurité moldaves qui ont saisi quatre boîtes contenant des signatures en faveur du rattachement de la Transnistrie à la Russie.

A la chute de l'URSS, plusieurs régions moldaves de la rive gauche du Dniestr ont proclamé la République moldave de Transnistrie. Les autorités moldaves se sont opposées à cette démarche et ont tenté d'introduire des troupes dans la république autoproclamée, ce qui a déclenché un conflit armé qui a duré plusieurs mois.

La paix dans la zone du conflit est actuellement maintenue par une Force multinationale comprenant des contingents russe, moldave et transnistrien. La République de Transnistrie souhaite se séparer de la Moldavie, tandis que Chisinau s'y oppose et lui propose une large autonomie.

Fin mars, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a accusé Chisinau et les nouvelles autorités de Kiev d'avoir organisé "un véritable blocus" de la Transnistrie. Le chef de la diplomatie russe a également reproché à l'Occident de passer cette situation sous silence.

Lors d'un référendum organisé en 2006, 97% des habitants de la Transnistrie se sont prononcés pour l'indépendance de la région vis-à-vis de Chisinau et pour son rattachement ultérieure à la Fédération de Russie.
 


L'Ukraine pourrait introduire des visas d'entrée pour les Russes

Les autorités ukrainiennes n'excluent pas la possibilité d'introduire un régime de visas avec la Russie en cas d'aggravation des relations entre les deux pays, a déclaré samedi Sergueï Pachinski, chef de l'administration du président ukrainien par intérim, lors d'un point de presse à Kiev.

Interrogé sur la nécessité d'établir des visas d'entrée pour la Russie, M. Pachinski a fait savoir que cette question dépendait de l'évolution des rapports entre les deux pays.

"Je n'exclus pas que les outils que vous avez mentionnés [introduction d'un régime de visas] puissent être utilisés à défaut de désescalade dans nos relations", a indiqué le chef de l'administration présidentielle.

La proposition d'introduire des visas d'entrée pour les Russes a déjà été formulée en mars dernier par le Conseil de sécurité et de défense nationale de l'Ukraine (SNBO). Cependant, le premier ministre Arseni Iatseniouk a alors déclaré que le gouvernement ukrainien n'avait pas soutenu cette idée.
 


Rogozine se rend en Roumanie malgré l'interdiction

"Je pars malgré l'interdiction", a écrit sur son compte Twitter le représentant spécial du président russe pour la Transnistrie.

M.Rogozine a fait savoir auparavant que l'Ukraine et la Roumanie avaient fermé leur espace aérien pour son avion.

Jeudi, le vice-premier ministre a fait savoir que son avion avait été interdit d'entrer dans l'espace aérien de l'Ukraine. On savait que M.Rogozine entendait se rendre à Chisinau, et ensuite à Tiraspol pour y participer aux célébrations du Jour de la Victoire.

A la chute de l'URSS, plusieurs régions moldaves de la rive gauche du Dniestr ont proclamé la République moldave de Transnistrie. Les autorités moldaves se sont opposées à cette démarche et ont tenté d'introduire des troupes dans la république autoproclamée, ce qui a déclenché un conflit armé qui a duré plusieurs mois.

La paix dans la zone du conflit est actuellement maintenue par une Force multinationale comprenant des contingents russe, moldave et transnistrien. La République de Transnistrie souhaite se séparer de la Moldavie, tandis que Chisinau s'y oppose et lui propose une large autonomie.

Fin mars, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a accusé Chisinau et les nouvelles autorités de Kiev d'avoir organisé "un véritable blocus" de la Transnistrie. Le chef de la diplomatie russe a également reproché à l'Occident de passer cette situation sous silence.

Lors d'un référendum organisé en 2006, 97% des résidents de la Transnistrie se sont prononcés en faveur de l'indépendance de la région vis-à-vis de Chisinau et de son adhésion ultérieure à la Fédération de Russie.
 


Ukraine: l'Otan justifie l'opération de l'armée régulière (ambassadeur)

Le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen justifie l'opération de l'armée contre les opposants aux autorités de Kiev dans le sud-est de l'Ukraine par le droit de l'Etat de défendre son territoire, a indiqué samedi l'ambassadeur russe auprès de l'Alliance Alexandre Grouchko.

"L'opération punitive contre la population civile à Marioupol, c'est, d'après Anders Fogh Rasmussen, le droit de l'Etat de défendre son territoire", a déclaré le diplomate cité sur le compte Twitter de la délégation permanente russe auprès de l'Otan.

Lors d'une opération de l'armée régulière ukrainienne à Marioupol, il y a eu sept morts et 39 blessés. Des blindés ont été lancés contre cette ville de 480.000 habitants. Suite à ces événements tragiques, samedi 10 mai y a été décrété jour de deuil.

Depuis mars, les grandes villes de l'Est et du Sud de l'Ukraine, dont Donetsk, Slaviansk, Kramatorsk, Kharkov et Lougansk connaissent une mobilisation sans précédent des partisans de la fédéralisation du pays qui contestent les nouvelles autorités pro-européennes de Kiev et réclament des référendums sur le statut politique de leurs régions.

L'armée ukrainienne mène depuis la mi-avril une vaste opération contre les partisans de la fédéralisation, impliquant des hélicoptères et des blindés.
 


La Roumanie et l'Ukraine ferment l'espace aérien pour un avion russe


La Roumanie et l'Ukraine ont fermé samedi l'espace aérien pour un avion gouvernemental russe qui est cloué à Chisinau avec à son bord le ministre de la Culture Vladimir Medinski et un groupe de députés, dont le chef du Comité de la Douma pour la CEI Leonid Slutski, frappé de sanctions de l'UE.

"L'avion gouvernemental russe se trouve à l'aéroport de Chisinau (Moldavie), nous sommes partis à destination de Moscou, mais à la frontière avec l'Ukraine, on nous a fait revenir et atterrir de nouveau à Chisinau. L'espace aérien roumain est aussi fermé pour nous", a raconté samedi à RIA Novosti Sergueï Jigarev, député de la chambre basse du parlement russe qui se trouve également à bord de l'avion bloqué.

Et d'ajouter que l'avion ne pouvait maintenant quitter l'espace aérien de la Moldavie.

Le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine, représentant spécial du président russe pour la Transnistrie, est déjà revenu à Moscou de Moldavie.

M.Rogozine a fait savoir auparavant que l'Ukraine et la Roumanie avaient fermé leur espace aérien pour son avion.

Jeudi, le vice-premier ministre a fait savoir que son avion avait été interdit d'entrer dans l'espace aérien de l'Ukraine. On savait que M.Rogozine entendait se rendre à Chisinau, et ensuite à Tiraspol pour y participer aux célébrations du Jour de la Victoire.
 


Crise en Ukraine: Londres et l'UE responsables (leader d'un parti britannique)

C'est justement le comportement de Londres et de l'Union européenne qui a provoqué l'actuelle crise politique en Ukraine, a estimé samedi le leader du Parti britannique de l'indépendance (UKIP) Nigel Farage, cité par les médias.

"En invitant pratiquement l'Ukraine au sein de l'Union européenne, ils ont provoqué et attisé le mécontentement de la population. La même chose de rapporte également à l'Otan", a déclaré l'homme politique.

Et d'ajouter que le rôle clé dans le déclenchement du conflit en Ukraine n'appartenait pas à la Russie, mais à deux politiques britanniques, notamment au premier ministre David Cameron et au chef du Foreign Office Wiliam Hague qui en avaient imputé la responsabilité à Moscou.

M.Farage a exprimé son profond regret au sujet de la crise en Ukraine.

Son parti intervient pour la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Des actions de protestation contre la politique des nouvelles autorités ukrainiennes se déroulent dans le sud-est de l'Ukraine depuis mars. Les protestataires, pour la plupart des russophones, ne reconnaissent pas la légitimité des nouveaux gouverneurs nommés par Kiev suite au renversement du président Viktor Ianoukovitch le 22 février dernier et réclament la fédéralisation de l'Ukraine.

Les troupes régulières ukrainiennes mènent une vaste opération spéciale dans la région de Donetsk. Le but de l'offensive est de réprimer les militants réclamant la fédéralisation de l'Ukraine, que Kiev qualifie de "terroristes". Lors de cette opération, il y a de nombreuses victimes des deux côtés.
 


Ukraine: Fabius rejette l'idée d'un conflit armé de l'UE avec la Russie (journal)

Dans une interview accordée vendredi au Washington Post, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a soumis à une critique sévère la politique de Moscou à l'égard de l'Ukraine, mais s'est opposé à l'idée d'un conflit militaire de l'UE avec la Russie.

Selon le chef de la diplomatie française, l'UE ne peut accepter "l'annexion de la Crimée" ni un éventuel contrôle (russe, ndlr) sur l'Ukraine, mais ne doit pas initier un conflit militaire avec la Russie. Pour faire pression, il y a la diplomatie et des sanctions, a-t-il estimé.

Le ministre juge nécessaire la tenue de l'élection présidentielle en Ukraine qui n'a toujours pas de président légitime.

Et d'ajouter que si la Russie faisait des démarches rendant impossible la tenue de la présidentielle ou la présentant comme illégitime, l'UE devrait durcir les sanctions.

Lors de sa visite d'avril en Géorgie, M.Fabius a déjà déclaré que l'Europe ne voulait pas de conflit militaire avec Moscou mais restait déterminée à décréter une nouvelle série de sanctions à son encontre en cas de nouvelles démarches hostiles visant l'Ukraine.

La chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande ont menacé samedi, dans une déclaration commune, de sanctionner la Russie si l'élection présidentielle en Ukraine ne se tient pas comme prévu.

"La tenue d'élections présidentielles libres et équitables en Ukraine le 25 mai est d'une importance capitale (…). Un échec à la tenue des élections présidentielles internationalement reconnues déstabiliserait encore plus le pays. La France et l'Allemagne estiment que dans ce cas les conséquences appropriées devraient être tirées, comme envisagé par le Conseil européen du 6 mars", lit-on dans ce document adopté à l'issue d'une rencontre informelle de deux jours à Stralsund, dans le nord de l'Allemagne.

Soutenant Kiev qui à qualifier d'annexion le rattachement de la Crimée à la Russie, les Etats-Unis et l'Union européenne ont décrété une série de sanctions à l'encontre de plusieurs responsables, hommes d'affaires et entreprises russes.
 


Ukraine/présidentielle: Berlin et Paris menacent de sanctionner la Russie

La chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande ont menacé samedi, dans une déclaration commune, de sanctionner la Russie si l'élection présidentielle en Ukraine ne se tient pas comme prévu, rapportent les médias internationaux.

"La tenue d'élections présidentielles libres et équitables en Ukraine le 25 mai est d'une importance capitale (…). Un échec à la tenue des élections présidentielles internationalement reconnues déstabiliserait encore plus le pays. La France et l'Allemagne estiment que dans ce cas les conséquences appropriées devraient être tirées, comme envisagé par le Conseil européen du 6 mars", lit-on dans ce document adopté à l'issue d'une rencontre informelle de deux jours à Stralsund, dans le nord de l'Allemagne.

Mme Merkel et M.Hollande ont de nouveau laissé planer la menace de sanctions à l'encontre de Moscou à la veille d'un référendum ouvrant la voie à une déclaration d'indépendance d'une partie de l'Est russophone de l'Ukraine, où les violences vont s'amplifiant. Selon eux, "les référendums planifiés dans plusieurs villes à l'est de l'Ukraine sont illégaux".

Les Etats-Unis et le Canada ont adopté en avril dernier de nouvelles sanctions contre des citoyens et des entreprises russes suite à la crise ukrainienne qui, selon l'Occident, est entretenue par Moscou. Les sanctions américaines visent une cinquantaine de personnalités politiques et d'entrepreneurs russes, dont ceux de Crimée et d'Ukraine, et les sanctions canadiennes 19 personnes et deux sociétés.

Depuis mars, les grandes villes de l'Est et du Sud de l'Ukraine, dont Donetsk, Kharkov et Lougansk, connaissent une mobilisation sans précédent des partisans de la fédéralisation du pays qui contestent les nouvelles autorités pro-européennes de Kiev et réclament des référendums sur le statut politique de leurs régions. Début avril, les protestataires ont fixé au 11 mai un référendum sur le statut politique des régions du Donbass. L'armée ukrainienne mène depuis la mi-avril une vaste opération contre les partisans de la fédéralisation, impliquant des hélicoptères et des blindés.

Le président russe Vladimir Poutine a appelé mercredi les partisans de la fédéralisation de l'Ukraine à reporter leur référendum prévu pour le 11 mai pour créer des conditions pour un dialogue direct entre Kiev et les régions du sud-est du pays.

Le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense d'Ukraine Andreï Paroubiï a déclaré mercredi que Kiev poursuivrait son opération militaire indépendamment de la décision des insurgés de tenir des référendums.
 


Transnistrie: Kiev et Bucarest ferment leur espace aérien à l'avion de Rogozine

L'Ukraine et la Roumanie ont fermé leur espace aérien pour l'avion du vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine, chargé du complexe militaro-industriel, a annoncé samedi M.Rogozine sur son compte Twitter.

"Sur requête des Etats-Unis, la Roumanie a fermé à mon avion son espace aérien. L'Ukraine ne me laisse pas passer de nouveau. La prochaine fois, je prendrai le Tu-160", a écrit l'homme politique qui est représentant spécial du président russe pour la Transnistrie.

Conçu par le Bureau d'études soviétique Tupolev pendant les années 1970-1980, le bombardier porte-missiles stratégique Tu-160 (Blackjack, selon le code de l'OTAN) est le plus grand et le plus puissant avion supersonique militaire aux ailes à géométrie variable. Le Tu-160 est aussi le plus lourd avion de combat au monde et le bombardier ayant la plus grande masse au décollage.


En service opérationnel depuis 1987, le Tu-160 est destiné à détruire des cibles importantes au moyen d'armes nucléaires et conventionnelles. Son rayon d'action atteint 14.000 km. Son équipage comprend quatre pilotes.

Jeudi, le vice-premier ministre a fait savoir que son avion avait été interdit d'entrer dans l'espace aérien de l'Ukraine. On savait que M.Rogozine entendait se rendre à Chisinau, et ensuite à Tiraspol pour y participer aux célébrations du Jour de la Victoire.

A la chute de l'URSS, plusieurs régions moldaves de la rive gauche du Dniestr ont proclamé la République moldave de Transnistrie. Les autorités moldaves se sont opposées à cette démarche et ont tenté d'introduire des troupes dans la république autoproclamée, ce qui a déclenché un conflit armé qui a duré plusieurs mois.

La paix dans la zone du conflit est actuellement maintenue par une Force multinationale comprenant des contingents russe, moldave et transnistrien. La République de Transnistrie souhaite se séparer de la Moldavie, tandis que Chisinau s'y oppose et lui propose une large autonomie.

Fin mars, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a accusé Chisinau et les nouvelles autorités de Kiev d'avoir organisé "un véritable blocus" de la Transnistrie. Le chef de la diplomatie russe a également reproché à l'Occident de passer cette situation sous silence.

Lors d'un référendum organisé en 2006, 97% des résidents de la Transnistrie se sont prononcés en faveur de l'indépendance de la région vis-à-vis de Chisinau et de son adhésion ultérieure à la Fédération de Russie.
 


Ukraine: de nouveaux tirs au centre de Marioupol (médias)

On entend de nouveau samedi des explosions et des coups de feu au centre de Marioupol, ville dans l'est de l'Ukraine, et un blindé est en flammes près de la mairie, rapporte le site local "0629".

"On entend de nouveau samedi des explosions et des coups de feu au centre de Marioupol (…). Le ciel au-dessus de la mairie est noir de fumée. On apprend qu'un véhicule blindé y est en flammes", lit-on sur le site.

Plusieurs habitants de Marioupol ont raconté vendredi à RIA Novosti que des blindés ukrainiens étaient arrivés dans leur ville de 480.000 habitants et que des tirs avaient fait des morts et des blessés.

Selon les dernières données de l'administration régionale de Donetsk, il s'agit de sept morts et de 39 blessés. D'après le ministre ukrainien de l'Intérieur par intérim Arsen Avakov, une vingtaine de partisans de la fédéralisation de l'Ukraine et un militaire ont été tués vendredi à Marioupol lors d'une opération spéciale. Toujours selon M.Avakov, quatre insurgés ont été faits prisonniers.

Samedi 10 mai a été décrété jour de deuil à Marioupol suite à la mort violente de sept personnes lors d'une opération lancée par l'armée régulière contre les partisans de la fédéralisation.

Depuis mars, les grandes villes de l'Est et du Sud de l'Ukraine, dont Donetsk, Slaviansk, Kramatorsk, Kharkov et Lougansk connaissent une mobilisation sans précédent des partisans de la fédéralisation du pays qui contestent les nouvelles autorités pro-européennes de Kiev et réclament des référendums sur le statut politique de leurs régions.

L'armée ukrainienne mène depuis la mi-avril une vaste opération contre les partisans de la fédéralisation, impliquant des hélicoptères et des blindés.
 


Crimée: respecter le droit des peuples à l'autodétermination (Poutine)

La Russie appelle à respecter la "vérité historique" et le droit des peuples à l'autodétermination, a déclaré le président russe Vladimir Poutine vendredi à Sébastopol lors d'un concert consacré au 69e anniversaire de la Victoire et au 70e anniversaire de la libération de la Crimée des nazis.

"Nous respectons tous les pays et tous les peuples, nous respectons leurs intérêts légitimes, tout en leur demandant de respecter également nos intérêts légitimes, dont le rétablissement de la justice historique et le droit à l'autodétermination", a indiqué le chef de l'Etat.

Et d'ajouter que le retour de la Crimée à la Russie rétablissait la "vérité historique".

"L'année 2014 va rester dans les annales comme l'année qui a vu les peuples qui vivent ici décider avec fermeté d'être avec la Russie, confirmant leur fidélité à la vérité historique et à la mémoire de nos ancêtres", a dit M.Poutine.

Le président russe est arrivé vendredi en Crimée, pour la première fois depuis l'adhésion de cette république à la Russie, pour assister aux festivités consacrées au 69e anniversaire de la Victoire et au 70e anniversaire de la libération de la Crimée des nazis.

Peuplée principalement de russophones, la Crimée a été rattachée en 1954 à l'Ukraine soviétique sur décision de Nikita Khrouchtchev, premier secrétaire du parti communiste de l'URSS. Après la chute de l'URSS en 1991, la Crimée est restée au sein de l'Ukraine. La Crimée et Sébastopol ont fait partie de l'Ukraine pendant 60 ans.

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. La Crimée a tenu un référendum sur son statut politique le 16 mars. Selon le bilan définitif, 96,77 % des personnes ayant pris part au vote se sont prononcées en faveur du rattachement de la Crimée et de Sébastopol à la Russie.
 



Le président russe Vladimir Poutine est arrivé vendredi en Crimée, pour la première fois depuis l'adhésion de cette république à la Russie

Le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen et la porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain Laura Lucas Magnuson ont exprimé leur mécontentement à l'occasion de la visite du président russe Vladimir Poutine en Crimée, rapportent samedi les médias internationaux.

"Nous considérons toujours la Crimée comme territoire ukrainien et à ma connaissance, les autorités ukrainiennes n'ont pas invité M.Poutine à visiter la Crimée, donc de ce point de vue, sa visite en Crimée est inappropriée", a déclaré M.Rasmussen en visite à Tallinn, en Estonie.

"Nous considérons l'annexion de la Crimée par la Russie comme illégale, illégitime, et nous ne la reconnaissons pas", a ajouté le secrétaire général de l'Alliance.

Selon Mme Magnuson, la Maison Blanche estime que "ce voyage est une provocation et il est inutile". "Une telle visite ne pourra qu'exacerber les tensions", a-t-elle dit.

Le président russe Vladimir Poutine est arrivé vendredi en Crimée, pour la première fois depuis l'adhésion de cette république à la Russie, pour assister aux festivités consacrées au 69e anniversaire de la Victoire et au 70e anniversaire de la libération de la Crimée des nazis. Le chef de l'Etat a passé en revue, à bord d'une vedette, les navires de la Flotte russe de la mer Noire dans le port de Sébastopol.

Les défenseurs soviétiques de Sébastopol ont résisté aux troupes nazies pendant 250 jours - d'octobre 1941 à juillet 1942. Les bombardements quotidiens et tirs d'artillerie nourris ont pratiquement rasé la ville. La résistance de la ville a retardé la progression de l'armée allemande vers la ville de Stalingrad et le Caucase. L'armée soviétique a libéré Sébastopol le 9 mai 1944, suite à une offensive de trois jours. Sébastopol a reçu le titre honorifique de "Ville-héros" en 1965.

Selon le Service fédéral des migrations de Russie (FMS), environ 64.000 vétérans et invalides de guerre résident en Crimée dont 9.851 à Sébastopol.

Peuplée principalement de russophones, la Crimée a été rattachée en 1954 à l'Ukraine soviétique sur décision de Nikita Khrouchtchev, premier secrétaire du parti communiste de l'URSS. Après la chute de l'URSS en 1991, la Crimée est restée au sein de l'Ukraine. La Crimée et Sébastopol ont fait partie de l'Ukraine pendant 60 ans.

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. La Crimée a tenu un référendum sur son statut politique le 16 mars. Selon le bilan définitif, 96,77 % des personnes ayant pris part au vote se sont prononcées en faveur du rattachement de la Crimée et de Sébastopol à la Russie.
 


Ukraine/Marioupol: samedi 10 mai, jour de deuil

Samedi 10 mai a été décrété jour de deuil dans la ville ukrainienne de Marioupol (est) suite à la mort violente de sept personnes lors d'une opération lancée par l'armée régulière contre les partisans de la fédéralisation, rapporte l'administration municipale.

"Suite aux événements tragiques du 9 mai au cours desquels il y a eu des victimes et des blessés, samedi 10 mai a été décrété jour de deuil dans la ville de Marioupol. Le conseil municipal exprime ses profondes condoléances aux parents et proches des victimes", lit-on dans le communiqué.

Selon les dernières données de l'administration régionale de Donetsk, il s'agit de sept morts et de 39 blessés. D'après le ministre ukrainien de l'Intérieur par intérim Arsen Avakov, une vingtaine de partisans de la fédéralisation de l'Ukraine et un militaire ont été tués vendredi à Marioupol lors d'une opération spéciale. Toujours selon M.Avakov, quatre insurgés ont été faits prisonniers.

Plusieurs habitants de Marioupol ont raconté vendredi à RIA Novosti que des blindés ukrainiens étaient arrivés dans leur ville de 480.000 habitants et que des tirs avaient fait des morts et des blessés.

Depuis mars, les grandes villes de l'Est et du Sud de l'Ukraine, dont Donetsk, Slaviansk, Kramatorsk, Kharkov et Lougansk connaissent une mobilisation sans précédent des partisans de la fédéralisation du pays qui contestent les nouvelles autorités pro-européennes de Kiev et réclament des référendums sur le statut politique de leurs régions.

L'armée ukrainienne mène depuis la mi-avril une vaste opération contre les partisans de la fédéralisation, impliquant des hélicoptères et des blindés.
 


Donetsk: les volontaires de la Croix-Rouge relâchés (CICR)

Les volontaires de la Croix-Rouge interpellés vendredi 9 mai à Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, ont été relâchés par les partisans de la fédéralisation, a annoncé samedi à RIA Novosti un porte-parole de la Croix-Rouge ukrainienne.

"Ils sont sains et saufs", a déclaré l'interlocuteur de l'agence sans donner plus de détails sur l'incident.

Samedi matin, le service de presse de la "République populaire de Donetsk" a fait savoir qu'un groupe de membres de la Croix-Rouge avait été interpellé vendredi à Donetsk par des militants de la république autoproclamée.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé cette semaine à Genève avoir renforcé sa présence dans plusieurs villes d'Ukraine où des troubles ont éclaté, dont Donetsk.
 


Le président polonais appelle à faire davantage pression sur la Russie (magazine)

Dans le contexte de la crise ukrainienne, le président polonais Bronislaw Komorowski a exigé que l'Allemagne adopte une politique plus dure envers la Russie.

"Je ne comprends pas la manière dont certaines personnes en Allemagne perçoivent aujourd'hui la Russie", a indiqué M.Komorowski dans un entretien au magazine Bild à paraître samedi 10 mai.

Le président de la Pologne a ajouté que son pays attend de Berlin une plus grande cohésion sur cette question, qui permettrait non seulement de régler le conflit en Ukraine, mais aussi servir de garantie pour que l'Europe puisse vivre sans angoisse.


Ukraine/Marioupol: vingt morts parmi les insurgés (Intérieur)

Une vingtaine de partisans de la fédéralisation de l'Ukraine et un militaire ont été tués vendredi à Marioupol, dans la région ukrainienne de Donetsk (est) lors d'une opération lancée par l'armée régulière, a annoncé le ministre ukrainien par intérim Arsen Avakov sur Facebook.

Selon le ministre, quatre insurgés ont été faits prisonniers. "De nombreux attaquants ont abandonné leurs armes et se sont cachés dans les quartiers résidentiels de la ville", a ajouté M.Avakov.

L'administration régionale de Donetsk a pour sa part fait état de trois morts et de 25 blessés sans préciser s'il s'agissait de militants de la fédéralisation ou de militaires.

Plusieurs habitants de Marioupol ont annoncé vendredi matin à RIA Novosti que des blindés ukrainiens étaient arrivés dans cette ville de 480.000 habitants et que des tirs avaient déjà fait des morts et des blessés.

Depuis mars, les grandes villes de l'Est et du Sud de l'Ukraine, dont Donetsk, Slaviansk, Kramatorsk, Kharkov et Lougansk connaissent une mobilisation sans précédent des partisans de la fédéralisation du pays qui contestent les nouvelles autorités pro-européennes de Kiev et réclament des référendums sur le statut politique de leurs régions.

L'armée ukrainienne mène depuis la mi-avril une vaste opération contre les partisans de la fédéralisation, impliquant des hélicoptères et des blindés.
 


Le Jour de la Victoire en Ukraine

Des manifestations solennelles se déroulent vendredi en Ukraine à l'occasion du Jour de la Victoire.

Cette année, les autorités ukrainiennes utilisent pour la première fois le coquelicot, le symbole international à la mémoire de ceux qui sont morts à la guerre, lors des cérémonies commémoratives officielles. Kiev a renoncé à employer les rubans de Saint-Georges qui sont associés à l'URSS et à la Russie et dont l'utilisation est perçue comme "une provocation", selon le chef de l'administration municipale de Kiev Vladimir Bondarenko. D'ailleurs, de nombreux Ukrainiens considèrent toujours le ruban de Saint-Georges comme un symbole de la Victoire sur l'Allemagne nazie et aussi comme un symbole de la lutte contre le nationalisme.

A Kiev, le président par intérim Alexandre Tourtchinov et le premier ministre par intérim Arseni Iatseniouk ont observé une minute de silence en mémoire des morts de la Seconde guerre mondiale lors d'une cérémonie tenue devant le monument de la Gloire. Les anciens présidents ukrainiens Viktor Iouchtchenko, Léonid Kravtchouk et Leonid Koutchma, ainsi que des anciens combattants ont assisté à cette cérémonie.

Aucun défilé militaire n'est prévu dans la capitale ukrainienne.


Un service religieux à la mémoire des morts de la guerre sera célébré vendredi soir en la cathédrale Saint-Vladimir de Kiev.

Les autorités de Ternopol (ouest) ont proclamé les 7 et 8 mai Jours de deuil à la mémoire des morts de la Seconde guerre mondiale. Les représentants des associations locales des anciens combattants ont déposé des fleurs devant la Flamme perpétuelle de Ternopol.

Le Conseil municipal de Lvov, la plus grande ville de l'Ukraine occidentale, a décidé de ne pas installer des éclairages de fête, a interdit d'organiser des festivités, d'employer des symboles nazis, communistes et soviétiques les 8 et 9 mai pour éviter des provocations.

Ivano-Frankovsk (ouest) célèbre le Jour de la Victoire par une cérémonie de dépôt des gerbes dans le Square mémorial et un service religieux à la mémoire des morts. Un concert de fête sera donné pour les anciens combattants.


A Oujgorod (ouest), les autorités municipales ont aussi annulé les festivités traditionnelles du Jour de la Victoire. Mais les vétérans de la guerre pourront assister à un concert et à une cérémonie en leur honneur.

Les autorités de Rovno (nord-ouest) ont renoncé à tenir un défilé militaire traditionnel, mais elles prévoient d'organiser un feu d'artifice vendredi soir.

A Odessa (sud), une réplique du drapeau de la Victoire de 1945 a été hissée devant la mairie. Les anciens combattants et les dirigeants de la ville ont déposé des fleurs devant le monument au Marin inconnu, au Mémorial de la défense héroïque d'Odessa par la 411e batterie de gardes-côtes et sur les tombes des héros de la guerre, rapporte le site officiel d'Odessa. Le Conseil municipal de la ville a réduit le nombre des manifestations solennelles prévues pour le Jour de la Victoire, suite aux événements tragiques du 2 mai où des dizaines de personnes ont brûlé vives dans la Maison des syndicats incendiée par des nationalistes.

A Donetsk (est), plusieurs milliers de personnes ont tenu une manifestation à l'occasion du Jour de la Victoire. Les manifestants portant des drapeaux de la République populaire de Donetsk, proclamée par les partisans de la fédéralisation de l'Ukraine, ont scandé "Félicitations!" "Hourra!" et "Russie!".


Plusieurs milliers de manifestants ont célébré le 69e anniversaire de la Victoire à Slaviansk, dans la région de Donetsk, contrôlée par les partisans de la fédéralisation de l'Ukraine et assiégée par l'armée.

Depuis mars, les grandes villes de l'Est et du Sud de l'Ukraine, dont Donetsk, Slaviansk, Kramatorsk, Kharkov et Lougansk connaissent une mobilisation sans précédent des partisans de la fédéralisation du pays qui contestent les nouvelles autorités pro-européennes de Kiev et réclament des référendums sur le statut politique de leurs régions. L'armée ukrainienne mène depuis la mi-avril une vaste opération contre les partisans de la fédéralisation, impliquant des hélicoptères et des blindés.
 


Première visite de Poutine en Crimée redevenue russe

Le président russe Vladimir Poutine est arrivé vendredi en Crimée, pour la première fois depuis l'adhésion de cette république à la Russie, pour assister aux festivités consacrées au 69e anniversaire de la Victoire et au 70e anniversaire de la libération de la Crimée des nazis.

A Sébastopol, M.Poutine félicitera la flotte russe de la mer Noire et les habitants de la ville à l'occasion de l'anniversaire de la Victoire et participera à une cérémonie de dépôt de gerbes devant le monument aux défenseurs de Sébastopol. Il se rendra également à la cathédrale Saint-Vladimir de Sébastopol et assistera à un concert prévu pour vendredi soir.

Les autorités russes n'ont pas annoncé d'avance que le chef de l'Etat russe effectuerait une visite dans la république de Crimée et à Sébastopol le 9 mai. Toutefois plusieurs pays occidentaux, qui ne reconnaissent pas le rattachement de la Crimée à la Russie et la politique russe à l'égard de l'Ukraine, ont critiqué l'intention des dirigeants russes de tenir des défilés militaires en Crimée. La chancelière fédérale allemande Angela Merkel a notamment déploré la décision de Moscou d'organiser un défilé militaire en Crimée alors que la situation reste tendue en Ukraine.

Les défenseurs soviétiques de Sébastopol ont résisté aux troupes nazies pendant 250 jours - d'octobre 1941 à juillet 1942. Les bombardements quotidiens et tirs d'artillerie nourris ont pratiquement rasé la ville. La résistance de la ville a retardé la progression de l'armée allemande vers la ville de Stalingrad et le Caucase. L'armée soviétique a libéré Sébastopol le 9 mai 1944, suite à une offensive de trois jours. Sébastopol a reçu le titre honorifique de "Ville-héros" en 1965.

Selon le Service fédéral des migrations de Russie (FMS), environ 64.000 vétérans et invalides de guerre résident en Crimée dont 9.851 à Sébastopol.

Peuplée principalement de russophones, la Crimée a été rattachée en 1954 à l'Ukraine soviétique sur décision de Nikita Khrouchtchev, premier secrétaire du parti communiste de l'URSS. Après la chute de l'URSS en 1991, la Crimée est restée au sein de l'Ukraine. La Crimée et Sébastopol ont fait partie de l'Ukraine pendant 60 ans.

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. La Crimée a tenu un référendum sur son statut politique le 16 mars. Selon le bilan définitif, 96,77 % des personnes ayant pris part au vote se sont prononcées en faveur du rattachement de la Crimée et de Sébastopol à la Russie.  
 


Ukraine: deux morts et dix blessés par les tirs à Marioupol (médias)


Deux personnes ont été tuées et dix autres blessées dans la ville ukrainienne de Marioupol (sud-est) où l'armée ukrainienne a introduit vendredi ses blindés, rapportent des médias locaux.

"Selon les médecins, il y a deux morts (...). Dix blessés ont été transportés à l'hôpital d'Ilitchevski", a indiqué l'édition en ligne ukrainienne "0629".

Les militaires ukrainiens tirent sur les civils à Marioupol, ont déclaré plusieurs témoins oculaires à la chaîne de télévision Rossia 24.

Selon la rédactrice en chef de la chaîne publique russe en langue anglaise RT, Margarita Simonian, un journaliste pigiste a été blessé au ventre. "Il se trouve à l'hôpital", a-t-elle indiqué sur Twitter.

"Des blindés de l'armée ukrainienne sont venus en aide aux activistes de Pravy Sektor (Secteur droit) qui attaquent un édifice (...). C'est le chaos total au centre de la ville. Les gens s'enfuient parce que les militaires tirent aussi sur les civils", a déclaré un militant, Anton Papouch.

"Un trolleybus a été la cible de tirs au centre de la ville. Mon ami en a extrait un blessé que nous avons transporté à l'hôpital. Les hôpitaux sont débordés. Il y a beaucoup de blessés", a pour sa part annoncé un insurgé, Dmitri.

Un habitant de la ville a annoncé à RIA Novosti par téléphone qu'un incendie important s'est déclaré dans le siège de la police locale attaqué par les blindés de l'armée régulière. "On a tiré sur l'édifice. Il est en flammes", a-t-il indiqué.

Plusieurs habitants de Marioupol ont annoncé vendredi matin à RIA Novosti que des blindés ukrainiens étaient arrivés dans cette ville de 480.000 habitants et que des tirs avaient déjà fait des morts et des blessés.

Depuis mars, les grandes villes de l'Est et du Sud de l'Ukraine, dont Donetsk, Slaviansk, Kramatorsk, Kharkov et Lougansk connaissent une mobilisation sans précédent des partisans de la fédéralisation du pays qui contestent les nouvelles autorités pro-européennes de Kiev et réclament des référendums sur le statut politique de leurs régions.

L'armée ukrainienne mène depuis la mi-avril une vaste opération contre les partisans de la fédéralisation, impliquant des hélicoptères et des blindés.



Ukraine: l'armée lance une opération à Marioupol


Des blindés de l'armée ukrainienne sont entrés vendredi à Marioupol, dans la région de Donetsk (est), plusieurs personnes ont déjà été blessées dans les tirs, rapportent des médias ukrainiens.

D'après Igor Demine, porte-parole de la police ukrainienne pour la région de Donetsk, les forces ukrainiennes ont encerclé le département de la police de Marioupol. "Des parachutistes, des soldats des Troupes de l'Intérieur et des policiers participent à l'opération", a indiqué M.Demine. Selon lui, des blindés de l'armée régulière se trouvent dans la ville.

L'édition en ligne ukrainienne "0629" a rapporté, se référant aux sources médicales, qu'au moins quatre personnes blessées par armes à feux avaient été hospitalisées vendredi à Marioupol. Le rez-de-chaussée du conseil municipal est en flammes, d'après l'édition.

Plusieurs habitants de Marioupol ont annoncé vendredi par téléphone à RIA Novosti que des blindés ukrainiens étaient arrivés dans cette ville de 480.000 habitants et que des tirs avaient déjà fait des morts et des blessés.

Selon la Cinquième chaîne de télévision ukrainienne, les tirs ont fait au moins deux blessés. "Des informations sur les tirs arrivent depuis 10h30 locales", a rapporté une journaliste de la chaîne.

Selon l'agence ukrainienne UNN, des tirs se font entendre au centre de la ville, près des sièges de la police et d'une unité de la Garde nationale.

Ces derniers jours des affrontements entre les insurgés et les militaires dépêchés par Kiev se déroulent à Marioupol.

Depuis mars, les grandes villes de l'Est et du Sud de l'Ukraine, dont Donetsk, Slaviansk, Kramatorsk, Kharkov et Lougansk connaissent une mobilisation sans précédent des partisans de la fédéralisation du pays qui contestent les nouvelles autorités pro-européennes de Kiev et réclament des référendums sur le statut politique de leurs régions.

L'armée ukrainienne mène depuis la mi-avril une vaste opération contre les partisans de la fédéralisation, impliquant des hélicoptères et des blindés.
 



Ukraine: des milliers de manifestants dans Slaviansk assiégée


Une manifestation consacrée au 69e anniversaire de la Victoire dans la Grande guerre patriotique de 1941-1945 se déroule vendredi dans la ville ukrainienne de Slaviansk contrôlée par les partisans de la fédéralisation de l'Ukraine et assiégée par l'armée.

Plusieurs milliers de manifestants ont assisté à une sorte de défilé militaire commémoratif engageant deux blindés saisis par les insurgés. Au début de la manifestation festive, les participants ont interprété l'hymne de l'URSS.

Le "maire populaire" de Slaviansk Viatcheslav Ponomarev a appelé ses concitoyens à lutte contre les manifestations de nazisme et à participer au référendum sur l'autodétermination de la région minière du Donbass prévu pour le 11 mai. "Je vous invite à soutenir notre aspiration à l'indépendance totale de la République populaire de Donetsk", a-t-il déclaré.

Depuis mars, les grandes villes de l'Est et du Sud de l'Ukraine, dont Donetsk, Slaviansk, Kramatorsk, Kharkov et Lougansk connaissent une mobilisation sans précédent des partisans de la fédéralisation du pays qui contestent les nouvelles autorités pro-européennes

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