Ukraine. Ukraine/militaires fusillés: la Garde nationale dément
La Garde nationale de l'Ukraine (pro-Kiev) dément sa participation au passage par les armes de ses dix militaires, a annoncé dimanche à RIA Novosti la porte-parole de la Garde Viktoria Kouchner.
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"Je démens catégoriquement cette information", a déclaré la porte-parole.
Toutefois, elle a confirmé le passage des dix militaires aux côtés des forces d'autodéfense de la république autoproclamée de Donetsk. Selon elle, les transfuges sont des originaires des régions de Donetsk et de Lougansk. La porte-parole a souligné que la Garde nationale n'avait subi aucune perte durant ces dernières 24 heures, à part un blessé léger.
Dimanche matin, la porte-parole du "maire populaire" de la ville de Slaviansk a annoncé que dix militaires faisant partie de la Garde nationale ont échoué à passer du côté des forces d'autodéfense, ayant été fusillés par leurs propres chefs.
Ukraine: l'adhésion du pays à l'UE et l'Otan décidée par un référendum (Timochenko)
L'adhésion à l'UE et l'Otan doit être décidée par le peuple par voie d'un référendum, a déclaré dimanche l'ex-première ministre et candidate au poste présidentiel de l'Ukraine Ioulia Timochenko, cité par le service de presse de son parti Batkivchtchina.
"La solution (pour la sécurité de l'Ukraine - ndlr) pourrait devenir l'adhésion à l'UE et l'Otan. Il s'agit d'un choix civilisé pour notre Etat. Ce choix ne peut pas être fait uniquement par un seul homme politique, ce premier étant le droit exclusif du peuple ukrainien. Aussi ai-je proposé d'organiser immédiatement un référendum sur ces problèmes", a indiqué Mme Timochenko.
Selon elle, le candidat a poste présidentiel Piotr Porochenko commet une grande erreur en refusant l'adhésion à l'Otan, "sans même avoir demandé son avis au peuple ukrainien".
Auparavant, Mme Timochenko déclarait qu'après l'élection présidentielle, l'Ukraine devait adresser à l'UE une demande d'adhésion et d'organiser un référendum sur sa participation aux systèmes de sécurité collective, dont celui de l'Otan.
L'Ukraine est formellement un Etat neutre. Ce statut du pays fait pourtant l'objet des débats animés menés par les responsables politiques ukrainiens. L'Ukraine souhaite en outre adhérer à l'Union européenne.
Ukraine: à Donetsk, la population appelle à ouvrir les frontières avec la Russie
Plusieurs milliers de personnes ont organisé un meeting à Donetsk, réclamant l'ouverture des frontières avec la Russie, a annoncé par téléphone à RIA Novosti un porte-parole de la république autoproclamée de Donetsk Vitali Ivanov.
"Un meeting de plusieurs milliers de personnes se déroule actuellement à Donetsk dont les participants réclament l'ouverture des frontières avec la Fédération de Russie. Cette initiative est largement soutenue par la population", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Il a également fait savoir que les participants au meeting appellent à boycotter la prochaine élection présidentielle en Ukraine et à s'unir avec la république populaire autoproclamée de Lougansk.
La population du sud-est de l'Ukraine s'est révoltée contre la politique des nationalistes arrivés au pouvoir à Kiev à la suite d'un coup d'Etat. Pour réprimer le mouvement de protestation, les autorités ukrainiennes soutenues par les Etats-Unis et l'UE ont lancé une opération armée dans les régions de Donetsk et de Lougansk.
Dimanche 11 mai, ces deux régions ont organisé des référendums sur leur futur statut politique. Dans la région de Donetsk, 89,7% des habitants ont voté pour l'indépendance de la république autoproclamée de Donetsk. Dans la région de Lougansk, 96,2% des votants ont soutenu l'acte d'indépendance de la République populaire de Lougansk.
Ukraine: la Garde nationale fusille ses propres militaires
La Garde nationale fidèle à Kiev a fusillé ses dix militaires qui avaient tenté de passer du côté des forces d'autodéfense, a annoncé dimanche par téléphone à RAI Novosti la porte-parole de "maire populaire" de Slaviansk, Stella Khorocheva.
"Dix personnes (faisant partie des militaires ukrainiens - ndlr) ont tenté passer de notre côté, mais elles ont étés passées par les armes par leurs propres chefs", a indiqué la porte-parole.
Elle a déclaré ne pas avoir d'informations sur les pertes subies par les forces d'autodéfense. Selon elle, dimanche matin, il n'y avait plus de combats dans la ville, toutefois, un drone a été observé dans le quartier de la gare ferroviaire.
Auparavant, le co-premier ministre et le chef des forces d'autodéfense de la république autoproclamée de Donetsk Miroslav Roudenko a annonçé à RIA Novosti des combats intenses menés dans la nuit entre les militaires ukrainiens et les forces d'autodéfense dans les villes de Slaviansk et Krematorsk (nord de la région de Donetsk).
Ukraine: la CIA dément avoir subi des pertes dans l'est du pays
Un porte-parole de la CIA a démenti dimanche les informations selon lesquelles la CIA aurait subi des pertes lors des affrontements des troupes ukrainiennes avec les forces d'autodéfense dans l'est de l'Ukraine.
"Le porte-parole de la CIA a déclaré qu'aucun agent n'a été tué en Ukraine. Les déclarations de militants pro-russes sur la mort de plusieurs agents de la CIA ne correspondent pas à la réalité", lit-on dans site officiel de l'ambassade américaine à Berlin.
Le "maire populaire" de Slaviansk Viatcheslav Ponomarev a annoncé auparavant que les forces de l'ordre fidèles à Kiev subissaient des pertes importantes lors de l'opération spéciale menée dans le sud-est de l'Ukraine. Selon lui, rien qu'au cours des dix derniers jours, 650 personnes ont été tuées, blessées et faites prisonniers, dont 70 étrangers. Toujours selon le maire, 13 agents du FBI et de la CIA ont été abattus et 12 ont été blessés.
Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération spéciale d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine en réaction au coup d'Etat du 22 février dernier. Les forces armées ukrainiennes utilisent des blindés et des avions.
Les événements ont pris une tournure particulièrement dramatique à Slaviansk (nord de la région de Donetsk), ainsi qu'à Odessa, à Kramatorsk et à Marioupol.
Plus de 40 militants pro-russes ont brûlé vifs vendredi 2 mai à Odessa après s'être réfugiés dans la Maison des syndicats incendiée à coups de cocktails Molotov par des activistes armés du parti néonazi Pravy Sektor (Secteur droit). Ce massacre a également fait 214 blessés.
A Marioupol, une vingtaine de partisans de la fédéralisation de l'Ukraine et un militaire ont été tués par les forces de l'ordre le 9 mai lors de la célébration de la Journée de la Victoire dans la Seconde Guerre mondiale.
Ukraine: Moscou insiste sur l'arrêt de l'opération punitive
Moscou insiste sur l'arrêt de l'opération spéciale lancée par Kiev dans le sud-est de l'Ukraine, indique un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères publié samedi sur son site internet.
"Les actions répressives de ce genre menées par Kiev contre son propre peuple témoignent de l'hypocrisie des autorités ukrainiennes qui font des déclarations mensongères en affirmant qu'elles sont prêtes à appliquer la Déclaration de Genève du 17 avril 2014 et la feuille de route élaborée par l'OSCE", lit-on dans le communiqué.
"Une question s'impose: dans quelle mesure la tenue d'une élection présidentielle sous le grondement des canons correspond-t-elle aux normes démocratiques du processus électoral qui se déroule actuellement en Ukraine?", demande la diplomatie russe.
Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération spéciale d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine en réaction au coup d'Etat du 22 février dernier. Les forces armées ukrainiennes utilisent des blindés, l'artillerie et l'aviation.
UE: un manque énorme de ressources énergétiques disponibles
Menacés par une crise énergétique grave, certains pays d'Europe sont obligés de coopérer avec la Russie en lui achetant du gaz, a annoncé samedi la chaîne de télévision CNBC, citant un rapport de l'université britannique Anglia Ruskin.
La crise en Ukraine a aggravé le problème de la dépendance de l'Europe vis-à-vis des fournitures russes de pétrole et de gaz. L'UE craint que Moscou n'utilise ces hydrocarbures en qualité d'"arme politique".
Les pays ayant des réserves énergétiques pour moins d'un an dépendent presque entièrement des fournitures de pétrole et de gaz en provenance de Russie, de Norvège et du Qatar.
Les réserves de gaz et de charbon dont dispose aujourd'hui la France lui suffiraient pendant moins d'un an. La situation est à peu près la même en Italie. Les réserves de pétrole accumulées par la Grande-Bretagne suffiraient à ce pays pendant 5,2 ans, celles de charbon pendant 4,5 ans et celles de gaz pendant trois ans.
L'Allemagne possède de pétrole pour moins d'un an et de gaz pour deux ans. Par contre, ses réserves actuelles de charbon lui suffiraient pendant plus de 500 ans. La Bulgarie possède du charbon pour 73 ans et la Pologne pour 34 ans.
"Notre dépendance du marché international des hydrocarbures est telle que si quelque chose arrivait à l'un de leurs principaux exportateurs, l'Europe en subirait nécessairement les effets. Il est nécessaire que ce problème soit soumis d'urgence à une discussion approfondie entre les autorités publiques et les milieux d'affaires", a déclaré un représentant de l'université Anglia Ruskin cité par CNBC.
Kiev explique ses excès par la lutte contre la "menace russe" (Moscou)
Les autorités ukrainiennes invoquent la "lutte contre la menace russe" pour justifier leur opération punitive contre les régions de Donetsk et de Lougansk, la réduction des salaires dans le secteur public, les massacres d'Odessa et de Marioupol, et d'autres exactions, a déclaré samedi le représentant de la Russie auprès de l'OSCE Andreï Keline.
"La lutte contre la «menace russe» permet de justifier tout ce qu'on veut: l'opération punitive dans l'est du pays, l'augmentation des dépenses militaires, la réduction des salaires - déjà très modestes - dans le secteur public", a affirmé M. Keline dans son discours lors d'une réunion du Conseil permanent de l'OSCE à Vienne. Le texte de cette intervention a été mis en ligne samedi sur le site du ministère russe des Affaires étrangères.
Selon le diplomate, les autorités de Kiev invoquent la "menace russe" pour justifier même les "événements horribles" du 2 mai à Odessa et du 9 mai à Marioupol. D'après le représentant russe à l'OSCE, une "atmosphère de peur et d'intimidation" règne sur la télévision ukrainienne dans le contexte du monopole de l'information détenu par le gouvernement issu de Maïdan.
Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération spéciale d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine en réaction au coup d'Etat du 22 février dernier. Les forces armées ukrainiennes utilisent des blindés et des avions.
Les événements ont pris une tournure particulièrement dramatique à Slaviansk (nord de la région de Donetsk), ainsi qu'à Odessa, à Kramatorsk et à Marioupol.
Plus de 40 militants pro-russes ont brûlé vifs vendredi 2 mai à Odessa après s'être réfugiés dans la Maison des syndicats incendiée à coups de cocktails Molotov par des activistes armés du parti néonazi Pravy Sektor (Secteur droit). Ce massacre a également fait 214 blessés.
A Marioupol, une vingtaine de partisans de la fédéralisation de l'Ukraine et un militaire ont été tués par les forces de l'ordre le 9 mai lors de la célébration de la Journée de la Victoire dans la Seconde Guerre mondiale.
L'UE renonce à sanctionner le secteur énergétique russe
L'UE n'adoptera pas de sanctions contre le secteur énergétique russe, a annoncé vendredi à Athènes le commissaire européen chargé de l'énergie, Günther Oettinger.
"Nos partenaires russes sont des fournisseurs importants de gaz naturels sur nos marchés depuis 40 ans. L'UE a décidé que ses sanctions contre la Russie ne concerneront pas le secteur énergétique russe. La Russie fournit du gaz, l'UE paie pour ce gaz. Nous ne souhaitons pas transformer les livraisons de gaz en arme", a indiqué M.Oettinger au terme d'une rencontre des ministres européens de l'Energie.
L'UE a adopté des sanctions contre Moscou suite à l'adhésion de la Crimée, jusque-là république autonome ukrainienne, à la Russie. 61 citoyens russes figurent sur la liste de personnes visés par des gels d'avoirs et des interdictions d'entrée dans l'Union européenne. Les dirigeants européens ont menacé de passer à la phase économique des sanctions. Le parlement européen a notamment appelé à réduire la coopération avec les sociétés énergétiques russes et à arrêter la construction du gazoduc russe South Stream contournant l'Ukraine.
Le groupe public gazier russe Gazprom a livré 30% de gaz consommé par l'Europe en 2013. De nombreux pays européens sont dépendants du gaz russe: la Finlande à 100%, la Bulgarie à 85%, la République tchèque à 80%, la Slovénie à 63%, la Grèce à 55%, la Pologne à 54%, l'Autriche à 52%, la Hongrie à 49%, la Belgique à 43% et l'Allemagne à 40%.
Ukraine: les républiques de Donetsk et Lougansk déclarées organisations terroristes
Le Parquet général d'Ukraine a déclaré les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk "organisations terroristes", a indiqué vendredi le premier procureur général adjoint de l'Ukraine Nikolaï Golomcha sur la chaîne de télévision Kanal 5.
"Les deux républiques autoproclamées sont des organisations terroristes", a-t-il déclaré.
Selon le magistrat, le Parquet général dispose de preuves attestant que les combattants de Donetsk et de Lougansk ont bénéficié d'un financement important.
La population du sud-est de l'Ukraine s'est révoltée contre la politique des nationalistes arrivés au pouvoir à Kiev à la suite d'un coup d'Etat. Pour réprimer le mouvement de protestation, les autorités ukrainiennes soutenues par les Etats-Unis et l'UE ont lancé une opération armée dans les régions de Donetsk et de Lougansk.
Dimanche 11 mai, ces deux régions ont organisé des référendums sur leur futur statut politique. Dans la région de Donetsk, 89,7% des habitants ont voté pour l'indépendance de la république autoproclamée de Donetsk. Dans la région de Lougansk, 96,2% des votants ont soutenu l'acte d'indépendance de la République populaire de Lougansk.
L'Union européenne a déclaré qu'elle ne reconnaissait pas et n'entendait pas reconnaître à l'avenir les résultats de ces consultations populaires.
UE-Ukraine/accord d'association: Füle en visite à Kiev
Le commissaire européen à l'élargissement et à la politique européenne de voisinage Štefan Füle est en visite à Kiev pour évoquer l'accord d'association de l'Union européenne et de l'Ukraine, a annoncé vendredi la porte-parole de la Commission européenne, Pia Ahrendkilde Hansen.
"M.Füle se trouve aujourd'hui à Kiev en visite qui fait suite à la rencontre de mardi à Bruxelles entre les représentants de la Commission européenne et du gouvernement ukrainien. Le commissaire entend y évoquer la mise en application du programme européen des réformes, ainsi que de l'accord d'association", a déclaré la représentante de la commission devant les journalistes.
Et d'ajouter que le commissaire européen avait des rencontres programmées avec le président et le premier ministre ukrainiens par intérim, nommés par la Rada suprême (parlement), Alexandre Tourtchinov et Arseni Iatseniouk, ainsi qu'avec des représentants de la société civile et des Tatars de Crimée.
L'Ukraine n'a signé en mars dernier que la partie politique de son accord d'association avec l'UE. Selon M. Füle, la décision de différer la signature de la partie économique de cet accord s'explique par la nécessité pour l'actuel "gouvernement" ukrainien d'évaluer toutes les conséquences possibles de cet acte en premier lieu pour les régions de l'est du pays.
Un changement de pouvoir s'est produit en Ukraine le 22 février dernier. La Rada suprême (parlement) a destitué le président Viktor Ianoukovitch, réformé la Constitution et fixé l'élection présidentielle au 25 mai. Les régions de l'est de l'Ukraine se sont révoltées contre la politique des nouveaux dirigeants du pays.
Selon M.Iatseniouk, l'Ukraine entend signer le volet économique de l'accord d'association après la présidentielle.
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