cameroun24.net - Constat réitéré le 05 juin dernier à l’occasion de la célébration de cette 42ème édition de la journée mondiale de l’environnement (jme) dont l’apothéose s’est tenue dans l’enceinte de la délégation régionale du ministère de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable, en présence du gouverneur de la région du Sud.

ADS

Comme de tradition depuis 42 années aujourd’hui, le Cameroun est de concert avec la communauté internationale pour la célébration de la journée mondiale de l’environnement. Un arrêt que toute la communauté internationale marque en vue de réfléchir sur les grands problèmes environnementaux de notre planète.  La région du Sud n’a pas été en reste, elle qui est ouverte à l’Océan atlantique par la ville de Kribi, ville qui a eue l’insigne honneur d’abriter la cérémonie de lancement national des activités de cette célébration par le ministre de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable Pierre Hélé. Un choix qui n’a pas été fortuit, compte tenu de la menace réelle observée sur la ville de Kribi. Le ministre a voulu parler en touchant du doigt les effets néfastes qui s’observent déjà sur la route pénétrant la ville. A l’allure de la montée des eaux, cette route est appelée à disparaître dans les prochaines années. Le thème de célébration de l’édition 2014 à savoir « élevez votre voix, pas le niveau de la mer » est fort illustrateur pour la région du Sud avec les villes de Kribi et de Campo qui vivent les effets de changements climatiques.
Pour Joachim Ndi Odoumou délégué régional du ministère de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable, il faut sensibiliser les uns et les autres sur les effets néfastes du réchauffement de la planète, causent de la montée de la mer. Ainsi à travers des émissions radiophoniques, des descentes dans les marchés et autres lieux de grande concentration humaine, le thème a été décortiqué pour une meilleure compréhension par tous. Ceci, pour  prendre chacun à témoin sur les conséquences avec la montée de la mer au niveau de Kribi pour ne citer que l’exemple de cette ville. Car nos actes apparemment anodins causés isolement dans la nature, on a des conséquences graves pour tous comme ce que l’humanité toute entière observe avec le réchauffement de la planète.
A cet effet, la plantation d’arbres reste la solution réelle, qui selon Henri Bengué  directeur exécutif de l’ong cerep (centre pour la protection durable de l’environnement au Cameroun)  permettront d’absorber le gaz carbonique  polluant. Prêchant par l’exemple, cette activité a été menée par  la délégation régionale de l’environnement et ses ong  partenaires  qui, ensemble ont élevé leurs voix,  pour que le niveau de la mer lui ne s’élève point.
C’est un appel lancé par le secrétaire général de la région du Sud Thierry Kel Nana. Pour lui, cette journée est une occasion de rappeler les grands problèmes environnementaux qui menacent l’humanité toute entière. Selon les chercheurs, le niveau de la mer a augmenté de 20 centimètres au cours de ce 20ème siècle. Et pour illustration, plus la température augmente, plus l’eau augmente en volume. Plus la température de l’atmosphère augmente, plus les glaces terrestres fondent, et  l’eau augmente de niveau dans la mer. Ceci pourra atteindre 82 centimètres d’ici 2100 si rien n’est fait concrètement et ceci nous concerne tous. Il faut mener des actions fortes dans la régénération de notre couvert végétal qui seul peut séquestrer le gaz carbonique responsable du réchauffement de la planète. Car, qui a planté un arbre, n’a pas vécu inutilement, il s’agit pour chacun de nous de marquer notre vie. D’ici l’édition prochaine, chacun de nous prendre la mesure de l’ampleur des conséquences et changera son comportement vis-à-vis de la nature.



 

ADS