Syrie. Réfugiés syriens et irakiens: l'Allemagne pourrait débloquer 50 M EUR (ministre)

Ria Novosti Dimanche le 22 Juin 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'Allemagne pourrait débloquer 50 millions d'euros d'aide pour les réfugiés irakiens et syriens, a déclaré dimanche le ministre allemand de la Coopération économique et du Développement Gerd Müller dans une interview accordée au quotidien Die Welt.

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"Lors de ces deux dernières années, nous avons dépensé plus de 500 millions d'euros pour aider les réfugiés au Proche-Orient.

L'Allemagne est un des principaux pays donateurs. Suite à l'actuelle situation dramatique, je veux débloquer la semaine prochaine près de 50 millions d'euros dans le cadre de mesures spéciales pour les réfugiés syriens et irakiens", a indiqué le ministre.

Il a ajouté que l'Union européenne devrait disposer d'un programme spécial permettant de financer l'aide aux réfugiés syriens et irakiens par le Fonds européen pour les réfugiés (FER).
 



Armes chimiques: Moscou salue la coopération de Damas

La Russie salue la coopération de Damas avec la Mission conjointe de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et de l'Onu, a déclaré jeudi le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch, précisant que 93% des composants d'armes chimiques avaient été transférés hors de Syrie.

"Nous sommes, somme toute, satisfaits de l'évolution de ce processus [l'évacuation d'armes chimiques] qui s'effectue avec le concours actif de la communauté internationale. Nous portons une appréciation positive sur le niveau actuel de coopération entre Damas et la Mission conjointe OIAC/Onu dans l'application des décisions ad hoc du Comité exécutif de l'OIAC et de la résolution 2118 du Conseil de sécurité de l'Onu prévoyant le démantèlement des arsenaux chimiques qui sont aujourd'hui pratiquement réduits à zéro", a indiqué M. Loukachevitch.

Selon le diplomate, au 19 juin, "93% des stocks de précurseurs et de composants d'armes chimiques ont été transférés hors de Syrie dans un contexte politique et militaire extrêmement difficile".

M. Loukachevitch a en outre fait savoir que "tous les équipements nécessaires à la production d'armes chimiques avaient été détruits" et que les spécialistes de l'OIAC "avaient achevé l'évacuation d'ypérite, unique gaz de combat prêt à être utilisé".
 


Arabie saoudite: Lavrov évoquera la Syrie et l'Irak

Lors de sa visite en Arabie saoudite les 20-21 juin, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov évoquera la situation en Syrie et en Irak, a annoncé jeudi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch.

"Demain et après-demain, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se rendra en visite à Djeddah, en Arabie saoudite, à l'invitation du ministre des Affaires étrangères de ce pays. Il aura avec les dirigeants saoudiens des négociations qui porteront sur les problèmes régionaux les plus brûlants, notamment sur la Syrie et l'Irak", a indiqué le diplomate.
 


Syrie: pas d'action militaire évoquée dans la résolution humanitaire (Moscou)

Il ne sera pas question d'actions militaires contre Damas dans la résolution sur l'aide humanitaire en Syrie préparée au Conseil de sécurité de l'Onu, a indiqué jeudi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch.

"Il va sans dire qu'il ne peut être question d'aucune mesure de contrainte, notamment d'actions militaires, prévues par le chapitre 7 de la Charte des Nations unies", a déclaré le diplomate.

Il s'agit dans ce chapitre 7 des "mesures" à adopter en cas de non-respect d'une résolution, notamment d'une "action militaire ou de sanctions économiques" pour donner au document un "caractère contraignant et exécutoire".

M.Loukachevitch a précisé que la résolution avait un caractère strictement humanitaire.

"Elle doit faciliter les livraisons d'aide transfrontalières en Syrie depuis les pays limitrophes", a-t-il précisé.

Et de rappeler qu'au départ, la Russie était contre ce document, estimant que ses dispositions figuraient déjà dans les résolutions déjà adoptées.

"La Russie a finalement accepté de participer à son examen pour éviter une division au sein du Conseil de sécurité".

La Syrie est secouée depuis plus de trois ans par un conflit civil qui a déjà fait plus de 150.000 morts, selon l'Onu. Les troupes gouvernementales font face à des groupes armés de différentes origines qui comprennent des mercenaires étrangers.
 

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