Exposants et visiteurs du comice agropastoral tenu à Ebolowa auront à ce jour, une image très contrastée du site qu’ils ont connu pendant que le président de la république y était.

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Chapiteaux et stands construits à la dimension des foires modernes. La décoration et l’ambiance que le village Ngalane site de l’événement a connue, présageaient un avenir meilleur compte tenu des moyens financiers qui y étaient enfuis.

Quatre mois après, le village qui a abrité le comice  Ngalane est revenu à sa portion congrue. Tous les débits de boissons et autres restaurants crées pour la circonstance ont disparu et l’herbe a repris son galop sur le site tout entier.

La seule marque visible encore reste ce gravillonnage réalisé pour atténuer la poussière le long des artères dans le site.

Selon Awono Paul natif du village Ngalane les populations pensaient bien qu’après le comice, l’état allait investir  à cet endroit et le secteur de la formation professionnelle agropastorale paraissait bien indiquer.

 

Puisque certains champs d’expérimentation y ont été laissés par la recherche et certains programmes. A ce jour faute de suivi, ces cultures évoluent comme celles qui seraient dans une forêt vierge.  

Toutes les tentes ont vu leurs tôles emportées par les « inconnus » et les câbles électriques ont été décrochés des poteaux, à telle enseigne que si on y revenait dans les prochains mois, il faudra y refinancer toutes ces activités.

Pour Onana Jules riverain de Ngalane, c’est presque du vandalisme au vue et au su de tout le monde. Pourtant, un poste de police existe à l’entrée du site. Peut être qu’il a un autre rôle, qui serait seulement destiné au contrôle des taxis brousses.

Les  cases construites en bois prévues pour l’hébergement des exposants sont présentement enfuis dans l’herbe, ce qui les expose à l’attaque des charançons et autres insectes. Le groupe Inter progess ayant déjà retiré ce qui lui appartenait comme matériel, le site n’a plus de gardiens.

Du coup, les riverains revendiquent cette parcelle pour en faire des cultures, car disent-ils c’est la meilleure façon de la garder propre.

 

Pourtant, lors du dernier passage du vice premier ministre,  patron de l’agriculture et du développement rural Jean Nkueté ne s’est pas prononcé sur l’avenir de ce site de 30hectares.

En manque d’inspiration, tous  attendent que le chef de l’état les disent ce qu’ils doivent faire. En vérité, si un autre comice agropastoral se tenait dans les prochains jours sur le même site, on dépenserait encore le même volume d’argent pour les mêmes choses. C’est l’éternel recommencement.

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