Ukraine. Ukraine: Kiev doit renoncer au langage des ultimatums avec le sud-est (Moscou)

Ria Novosti Vendredi le 27 Juin 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Lors d'un entretien avec l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Moscou Tim Barrow, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine s'est prononcé pour la poursuite des négociations entre Kiev et les représentants du sud-est de l'Ukraine, a indiqué jeudi un communiqué de la diplomatie russe.

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Le vice-ministre a également invité les autorités ukrainiennes à abandonner le langage des ultimatums lors de ces négociations, précisant que ce type de langage entravait les efforts internationaux axés sur le règlement de la crise politique en Ukraine.

"Les interlocuteurs ont constaté la grande importance du lancement des négociations entre Kiev et les représentants du sud-est de l'Ukraine, ainsi que la nécessité de les promouvoir pour trouver des solutions mutuellement acceptables à la crise. Les diplomates ont également souligné la nécessité de renoncer au langage des ultimatums qui entrave les efforts internationaux", lit-on dans le communiqué mis en ligne sur le site du ministère russe des Affaires étrangères.

MM.Karassine et Barrow ont en outre invité la communauté internationale à soutenir la mission d'observation de l'OSCE en Ukraine.

Plusieurs régions du sud-est de l'Ukraine ont refusé de reconnaître la légitimité des nouvelles autorités ukrainiennes arrivées au pouvoir à la suite d'un coup d'Etat opéré le 22 février par différents groupes et partis nationalistes. Pour réprimer le mouvement de protestation dans les régions russophones de Lougansk et de Donetsk, les autorités de Kiev ont lancé le 15 avril une opération spéciale d'envergure. Les forces armées ukrainiennes utilisent des blindés, l'artillerie et l'aviation.

La Russie qualifie cette opération de "punitive" et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin immédiatement.
 


L'Otan veut renforcer le potentiel militaire de l'Ukraine (Moscou)

L'Otan a mis le cap sur l'accroissement du potentiel militaire de l'Ukraine utilisé par Kiev contre la population civile dans le sud-est du pays, a estimé jeudi la porte-parole adjointe du ministère russe des Affaires étrangères.

"L'Otan a mis le cap sur l'accroissement du potentiel militaire de l'Ukraine, utilisé, comme on le sait, contre la population civile dans le sud-est du pays, ce qui constitue une provocation ouverte", a déclaré la diplomate, en commentant la réunion ministérielle de l'Alliance qui a clôturé ses travaux mercredi à Bruxelles.

Les ministres des Affaires étrangères de l'Otan ont notamment déclaré leur intention d'aider l'Ukraine à augmenter ses capacités défensives, en réformant et en modernisant ses forces armées.
 


Entretien Poutine-Merkel sur la situation en Ukraine

Le président russe Vladimir Poutine et la chancelière allemande Angela Merkel ont évoqué jeudi par téléphone le contrôle du respect du cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine et la croissance du nombre de réfugiés ukrainiens en Russie, rapporte le service de presse du Kremlin.

"Les dirigeants ont poursuivi leur échange de vues dans le contexte de la contribution internationale au règlement de la crise en Ukraine. L'entretien a notamment porté sur le contrôle du respect du cessez-le-feu par les parties au conflit, la nécessité de prolonger la trêve, le travail régulier du groupe de contact et la libération des personnes retenues de force", lit-on dans le communiqué.

Par ailleurs, lors de cet entretien, dont l'initiative revient à Berlin, le chef de l'Etat russe a attiré l'attention sur "l'aggravation de la situation humanitaire et la croissance du nombre de réfugiés ukrainiens sur le territoire de la Russie".
 


Moldavie, Géorgie: la Russie prête à évoquer l'association avec l'UE

La Russie est prête à mener des consultations avec la Commission européenne sur la mise en œuvre des accords d'association de l'UE avec la Moldavie et la Géorgie, a déclaré dans une interview à RIA Novosti le représentant permanent de la Russie auprès de l'UE Vladimir Tchijov.

"Nous y sommes prêts", a-t-il indiqué à la question de savoir si la Russie évoquerait avec la Commission la mise en œuvre des accords d'association avec la Moldavie et la Géorgie.

Les accords d'associations de l'UE avec l'Ukraine, la Moldavie et la Géorgie, qui prévoient la mise en place d'une zone de libre-échange, seront signés vendredi 27 juin.

Les autorités russes ont prévenu à plusieurs reprises que la Russie serait contrainte de protéger son marché intérieur contre l'afflux de marchandises dédouanées en provenance de l'UE, notamment à travers l'Ukraine.
 


Russie-Otan: l'arrêt de la coopération se répercutera sur l'Afghanistan

La suspension de la coopération entre la Russie et l'Otan se répercutera sur l'aptitude au combat de l'armée afghane, a déclaré dans une interview l'ambassadeur de Russie en Afghanistan, Andreï Avetissian.  

"L'Otan a décidé de réduire la coopération avec la Russie. Malheureusement, ceci aura un effet direct sur l'aptitude au combat de l'armée afghane. Apparemment, il s'agit d'une approche à courte vue de la part de nos partenaires de l'Otan, dont ils feront les frais au bout du compte. L'armée afghane n'acquerra pas l'aptitude au combat requise", a expliqué le diplomate.  

Sur fond de crise politique en Ukraine, dont l'Occident rejette la responsabilité sur la Russie, l'Otan a suspendu début avril sa coopération civile et militaire avec la Russie.   

Dans le cadre de la coopération entre la Russie et l'Alliance, Washington achetait à Moscou des hélicoptères Mi-17 destinés à l'Afghanistan: en mai 2011, l'agence russe d'exportation d'armements Rosoboronexport et le département US de la Défense ont signé un contrat sur la livraison de 21 hélicoptères de combat et de transport Mi-17VB5 en Afghanistan. Ce contrat a été réalisé à la mi-2012. Le contrat de 2011 prévoyait en outre une option d'achat de 12 autres hélicoptères Mi-17V-5 pour l'armée afghane.  

Un nouveau contrat prévoyant la livraison de 30 hélicoptères russes Mi-17V-5 (version exportée de l'hélicoptère Mi-8) à l'Armée nationale afghane a été conclu à la mi-juin
 


Crimée: les sanctions de l'UE ne devraient pas nuire aux investissements (Moscou)

Moscou espère que les sanctions imposées par l'UE à l'encontre de la Crimée n'empêcheront pas les investisseurs européens de s'intéresser à la péninsule, a déclaré vendredi le représentant permanent de la Russie auprès de l'Union européenne Vladimir Tchijov dans une interview accordée à RIA Novosti.

"J'espère que les investisseurs auront suffisamment de bon sens, de flair en affaires et de compréhension de leur propres intérêts", a indiqué le diplomate à la question de savoir si les sanctions de l'UE contre la Crimée  étaient susceptibles de réduire l'intérêt des investisseurs européens.

L'Union européenne a interdit d'importer à partir du 25 juin les produits en provenance de Crimée, n'autorisant que des marchandises certifiées par l'Ukraine. Le ministre lithuanien des Affaires étrangères Linas Linkevicius  a déclaré cette semaine que l'interdiction pourrait être suivie par d'autres sanctions dans le cadre de la politique de l'UE visant à refuser  l'adhésion de la Crimée à la Russie.

Lors du référendum sur le statut politique de la Crimée tenu le 16 mars dernier, 96% des participants au scrutin ont voté pour le rattachement de la péninsule à la Russie. Les Etats-Unis et l'Union européenne ont décrété des sanctions contre la Russie après l'avoir accusé d'envenimer le conflit en Ukraine. Moscou  a à plusieurs reprises déclaré que le langage des sanctions n'était pas de mise avec la Russie.
 


South Stream: pas de preuve que le projet viole les lois de l'UE (Moscou)

La non-conformité du projet de gazoduc South Stream à la législation de l'UE n'est pas prouvée, il ne s'agit pour le moment que de l'avis de la Commission européenne, a déclaré dans une interview à RIA Novosti le représentant permanent de la Russie auprès de l'UE Vladimir Tchijov.

"Personne n'a démontré pour le moment que le projet ne correspondait pas aux normes. C'est l'opinion de la Commission européenne, ou plutôt un doute", a fait savoir M. Tchijov.

Début juin, le premier ministre bulgare Plamen Orecharski a ordonné de suspendre les travaux dans le cadre du projet South Stream afin de procéder à des consultations avec la Commission européenne.

Les médias ont plus tard publié une déclaration de la ministre serbe de la Construction, des Transports et des Infrastructures Zorana Mihajlovic selon laquelle la Serbie, non membre de l'UE, était contrainte de différer les travaux de construction suite à la suspension du projet par la Bulgarie. Cependant, le premier ministre serbe Aleksandar Vucic a indiqué par la suite que le projet South Stream restait toujours en vigueur.
 

L'Autriche a malgré tout scellé mardi dernier sa participation au projet South Stream via la signature d'un contrat entre les groupes d'énergie autrichien OMV et russe Gazprom, lors d'une visite du président russe Vladimir Poutine à Vienne.

D'une capacité de 63 milliards de mètres cubes de gaz, le projet South Stream est appelé à diminuer la dépendance des fournisseurs et des consommateurs vis-à-vis des pays transitaires, en l'occurrence l'Ukraine. Le gazoduc, qui comprendra quatre conduites de 15,75 milliards de mètres cubes chacune, doit entrer en service au premier trimestre de 2016 pour atteindre sa pleine capacité en 2018.

La Commission européenne estime que les accords passés entre la Russie et les pays de transit (Autriche, Bulgarie, Hongrie et Slovénie) violent la législation européenne et a proposé début juin de geler la réalisation du projet jusqu'à ce qu'il soit en conformité avec le troisième paquet énergie. La Russie a de son côté engagé une procédure judiciaire au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) suite à l'application par l'UE du "troisième paquet énergie".
 


Russie: le Parti libéral-démocrate propose la création de sociétés militaires privées

Le Parti libéral-démocrate de Russie (LDPR) a conçu un projet de loi fédérale portant sur les sociétés militaires privées. Il s'agit de légaliser les organisations paramilitaires privées, de les autoriser à posséder des armes de combat et de leur confier la mission de protéger les intérêts de la Russie à l'étranger. De telles structures existent depuis longtemps en Occident. Certaines d'entre elles aident les nouvelles autorités de Kiev à réprimer le mouvement de contestation dans l'est de l'Ukraine.

"A mon avis, ce système ne fonctionnera pas en Russie. Les missions de maintien de la paix ne doivent être confiées qu'aux forces armées régulières et aux structures publiques. Aucun responsable politique sensé n'accordera à une société privée le droit d'exercer les compétences de l'Etat", a déclaré jeudi M. Boujinski à RIA Novosti.

Selon lui, si Moscou décide d'aider les russophones dans l'est de l'Ukraine, il ne manquera pas de formations spéciales capables de remplir cette mission.

"La Russie possède une brigade spéciale de maintien de la paix. Si la question du maintien de la paix en Ukraine se pose dans le cadre légal, si une résolution ad hoc est adoptée et qu'un mandat approprié est délivré, la Russie trouvera des structures pour réaliser ce mandat", a précisé l'interlocuteur de l'agence.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait antérieurement supposé que les informations selon lesquelles des mercenaires occidentaux, en premier lieu américains, opèrent en Ukraine pouvaient être véridiques. Les autorités de la république autoproclamée de Donetsk ont pour leur part déclaré qu'elles disposaient de preuves attestant que des mercenaires participaient à l'opération militaire spéciale lancée par Kiev dans le sud-est de l'Ukraine.
 


Ukraine: l'APCE ignore les crimes contre les civils (député russe)

L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) trahit ses propres principes en soutenant la position des Etats-Unis et des autres pays de l'Otan sur la situation en Ukraine et en ignorant les crimes perpétrés contre les civils, estime le président de la commission des Affaires internationales de la Douma Alexeï Pouchkov.
 
Selon lui, certaines organisations chargées de défendre le droit international ne remplissent pas leur mission.
 
"L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe en offre l'exemple le plus manifeste […] En se rangeant à l'avis des Etats-Unis et des principaux pays de l'Otan, elle a de facto donné carte blanche à Kiev pour commettre n'importe quelle action criminelle", a déclaré M. Pouchkov lors du IIIe forum parlementaire international qui se déroule jeudi à Moscou.
 
Selon le député russe, l'APCE a trahi ses propres principes. Ni le massacre de manifestants pacifiques à Odessa, ni le problème des réfugiés qui quittent massivement l'Ukraine de l'est, ni les bombardements de villes qui font des morts parmi les civils n'intéressent l'Assemblée.
 
"Par contre, on y déclare avec exaltation à quel point la Russie est méchante et combien elle est coupable de tous les maux de l'Ukraine. On y écoute des députés ukrainiens qui mentent sans vergogne en affirmant que l'Ukraine est unie et que personne dans ce pays ne réclame la fédéralisation", a conclu M.Pouchkov.
 


Accords de l'UE avec l'Ukraine, la Géorgie, la Moldavie: une entrave aux liens Russie-Europe

La signature d'accords d'association de l'Union européenne avec l'Ukraine, la Géorgie et la Moldavie profitera à tous ces acteurs, mais cette démarche pourrait entraver le dialogue entre l'UE et la Russie, a indiqué à RIA Novosti l'économiste  Giuseppe Di Taranto, professeur à l'Université LUISS de Rome.

"Certes, il s'agit du premier pas vers l'adhésion de ces pays à l'UE", a déclaré l'expert, soulignant que ce processus pourrait prendre beaucoup de temps.

Evoquant les avantages de la signature des accords d'association, il a fait savoir que ces documents "faciliteraient à l'Ukraine, à la Géorgie et à la Moldavie leur coopération économique avec l'UE et leur permettraient d'éviter des conflits", car l'UE se porterait garant de la paix dans ces pays.

En contrepartie, ces accords ouvriront à l'UE de nouveaux marchés en Europe et lui permettront d'augmenter son PIB en intégrant les revenus des pays associés.

L'expert estime que la signature d'accords d'association avec l'Ukraine, la Géorgie et la Moldavie risque de compliquer le dialogue entre l'UE et la Russie. Cependant, affirme-t-il, ce dialogue doit se dérouler uniquement dans l'esprit de la paix.

Avant de conclure des accords avec les nouvelles autorités de Kiev, l'UE doit obtenir la fin des hostilités en Ukraine, affirme pour sa part un autre professeur de l'Université LUISS, Carlo Andrea Bollino.

"La Russie et l'Ukraine doivent être considérées comme des partenaires naturels de l'Europe, surtout sur le plan économique: la Russie parce qu'elle exporte du gaz vers l'Europe et l'Ukraine parce qu'elle est économiquement intégrée au marché des technologies, en premier lieu de la métallurgie", a déclaré M.Bollino.

Tout accord économique que l'Union européenne envisage de conclure avec l'Ukraine doit également être négocié avec la Russie, estime l'expert italien. Cependant, a-t-il ajouté, on imagine mal comment Bruxelles pourra réaliser une telle stratégie dans la mesure où l'on ignore qui prendra la tête de l'UE après le départ de Herman Van Rompuy.
 


Ukraine: Porochenko s'entretient avec Merkel

Le président ukrainien Piotr Porochenko a évoqué par téléphone avec la chancelière allemande Angela Merkel la mise en œuvre de son plan de paix pour le sud-est du pays, rapporte jeudi le service de presse présidentiel.

"Le chef d'Etat a réitéré son engagement en faveur d'un règlement pacifique de la situation dans les régions de Donetsk et de Lougansk. Les parties ont échangé leurs points de vue sur les mesures nécessaires pour appliquer le plan de paix du président Porochenko", lit-on dans un communiqué.

Mercredi 25 juin, les dirigeants russe, français, allemande et ukrainien ont tenu une conférence téléphonique consacrée à la situation en Ukraine. Lors des discussions, le président russe Vladimir Poutine s'est prononcé pour une prolongation du cessez-le-feu en Ukraine, le lancement d'un processus de négociations durables et une surveillance de la trêve.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération spéciale d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au renversement du régime du président Ianoukovitch le 22 février dernier.

Vendredi dernier, au terme de deux mois de combats féroces, le président ukrainien Piotr Porochenko a ordonné à l'armée de cesser le feu jusqu'au 27 juin.

Les forces d'autodéfense opérant dans le sud-est du pays se sont également engagées à cesser le feu, mais des échanges de tirs se poursuivent toujours dans la région.
 


Ukraine: un bataillon pro-Kiev créé dans l'est

Un nouveau bataillon de combattants pro-Kiev baptisé Chakhtiorsk a été formé dans la région ukrainienne de Donetsk, rapporte jeudi l'agence UNN citant le commandant de l'unité Roman Onichtchenko.

"Il ne s'agit pas d'un bataillon tout à fait nouveau, car il rassemble tous les bénévoles issus des régions de Donetsk et de Lougansk (…). Ce sont des combattants qui luttent contre les terroristes depuis le début du conflit, et maintenant ils obtiennent un statut légal", a expliqué M.Onichtchenko.

A l'heure actuelle, 30 unités spéciales du ministère de l'Intérieur opèrent en Ukraine.

Depuis le 15 avril, les autorités de Kiev mènent une opération spéciale d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au renversement du régime du président Ianoukovitch le 22 février dernier.

Vendredi dernier, au terme de deux mois de combats féroces, le président ukrainien Piotr Porochenko a ordonné à l'armée de cesser le feu jusqu'au 27 juin.

Les forces d'autodéfense opérant dans le sud-est du pays se sont également engagées à cesser le feu, mais des échanges de tirs se poursuivent toujours dans la région. Mercredi, le président Porochenko n'a pas exclu de mettre fin au cessez-le-feu prématurément.
 


La Crimée attire les investisseurs européens malgré les sanctions (Moscou)

La Crimée attire les investisseurs étrangers malgré les sanctions décrétées par les Etats-Unis et l'UE, a indiqué mercredi à RIA Novosti Oleg Saveliev, ministre russe chargé du développement de la Crimée.

"L'intérêt des investisseurs étrangers pour la Crimée ne faiblir pas, malgré les efforts de nos partenaires américains et européens visant à entraver ce processus", a déclaré M.Saveliev.

Selon lui, depuis la visite du président Vladimir Poutine en Chine, des investisseurs du Sud-Est asiatique manifestent un intérêt pour la péninsule. Ceci étant, des sociétés européennes ne restent pas non plus à l'écart.

"Un grand nombre d'entre elles se rendent tranquillement en Crimée pour mener des négociations sur place", a affirmé le ministre. A titre d'exemple, il a cité les représentants d'une entreprise finlandaise.

"Je pense que cette tendance ne fera que s'intensifier. Après la publication de nos projets de modernisation des infrastructures criméennes, les investisseurs arriveront massivement non seulement d'Asie, mais aussi d'Europe occidentale", a indiqué M.Saveliev.

Il a souligné que le bon sens devait l'emporter sur la politique, car les milieux d'affaires souhaitent en premier lieu gagner de l'argent et doivent donc prêter moins d'attention aux considérations politiques.

Les Etats-Unis et l'Union européenne ont décrété des sanctions unilatérales contre certains responsables politiques, hommes d'affaires et entreprises russes en représailles à l'adhésion de la Crimée à la Russie suite à un référendum. Moscou a qualifié ces mesures de "contreproductives". Il n'en reste pas moins que l'UE envisage d'élargir ses sanctions.

Selon les médias, le sommet européen qui aura lieu les 26 et 27 juin sera consacré à la proposition d'appliquer des sanctions conjointes de Bruxelles et de Washington contre des secteurs entiers de l'économie russe.
 


Ukraine: Merkel pour la poursuite des négociations du groupe tripartite


La chancelière allemande Angela Merkel a proposé de soutenir la poursuite des négociations du groupe de contact tripartite sur le règlement de la situation dans le sud-est de l'Ukraine jeudi 26 juin, rapporte mercredi le service de presse du président ukrainien Piotr Porochenko.

"La chancelière allemande a proposé que Viktor Medvedtchouk (ancien chef de l'administration présidentielle ukrainienne) assure la médiation au sein du groupe de contact tripartite, composé de Leonid Koutchma (ex-président ukrainien), Heidi Tagliavini (nouvelle représentante pour l'Ukraine auprès de l'OSCE) et Mikhaïl Zourabov (ambassadeur russe à Kiev)", lit-on dans le communiqué.

Par ailleurs, Mme Merkel a proposé de soutenir "la poursuite des négociations du groupe de contact tripartite le 26 juin prochain".

  Un entretien téléphonique a eu lieu mercredi soir entre les dirigeants russe, français, allemand et ukrainien, respectivement Vladimir Poutine, François Hollande, Angela Merkel et Piotr Porochenko. La proposition de Mme Merkel a été soutenue.
 


Ukraine: Poutine plaide pour une prolongation du cessez-le-feu (Kremlin)

Lors d'un entretien avec les dirigeants français, allemand et ukrainien, le président Vladimir Poutine s'est prononcé pour une prolongation du cessez-le-feu en Ukraine, la mise en place d'un processus de négociations constructif et l'établissement d'un monitorage de la trêve, a annoncé mercredi le service de presse du Kremlin.

"Vladimir Poutine a eu un entretien téléphonique avec Piotr Porochenko, François Hollande et Angela Merkel. Lors d'un échange de vue circonstancié sur la crise en Ukraine, les chefs d'Etat et de gouvernement ont mis l'accent sur la nécessité de maintenir la trêve et de réunir les conditions pour le contrôle efficace du cessez-le-feu. Les interlocuteurs ont également souligné la grande importance de la libération des personnes retenues par les parties au conflit", a indiqué le service de presse du Kremlin.

"M.Poutine s'est prononcé pour une prolongation du cessez-le-feu et la mise en place d'un processus de négociations constructif", a ajouté le Kremlin.

Les interlocuteurs "se sont déclarés convaincus que la décision adoptée par le Conseil de la Fédération (chambre haute) de révoquer son décret du 1er mars 2014 autorisant l'utilisation des forces armées russes sur le territoire de l'Ukraine contribuerait à apaiser les tensions", a indiqué le service de presse du Kremlin.
 


L'acte fondateur Otan-Russie restera inchangé (ministres alliés)

Les chefs de diplomatie des 28 pays de l'Alliance atlantique ont convenu d'appliquer l'Acte fondateur sur les relations, la coopération et la sécurité mutuelles entre l'Otan et la Russie adopté en 1997, a annoncé mercredi aux journalistes un représentant de l'Alliance à l'issue d'un déjeuner de travail à Bruxelles.
 
"La plupart des ministres ont souligné que nous devions continuer à respecter les principes de l'Acte fondateur. Nous croyons en ce document et devons continuer à le respecter, tandis que la Russie y déroge", a déclaré le représentant qui a requis l'anonymat.
 
"Il a été convenu qu'aucune démarche visant à renforcer l'Alliance ne porterait atteinte à l'Acte fondateur", a ajouté le représentant.
 
L'Otan a décidé mercredi de proroger sa décision de suspendre la coopération pratique avec la Russie en raison de la position de Moscou sur la situation en Crimée et du rattachement de la Crimée suite à un référendum.
 
Selon le représentant de l'Alliance interrogé par les journalistes, les alliés examineront une stratégie à long terme à l'égard de Moscou lors du sommet de l'Otan prévu début septembre en Grande-Bretagne.
 
En 1997, la Russie et l'Otan ont signé à Paris un acte fondateur sur les relations, la coopération et la sécurité mutuelles. Ce document a jeté les fondements des relations entre les deux acteurs internationaux. Ces relations se sont concrétisées avec la mise en place, en 2002, du Conseil Russie-Otan.
 


Moscou et Berlin prônent des consultations entre Kiev et le sud-est de l'Ukraine


Dans un entretien téléphonique, les ministres russe et allemand des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et Frank-Walter Steinmeier ont insisté sur l'importance de la prolongation du cessez-le-feu en Ukraine et de consultations entre Kiev et le sud-est du pays, rapporte la diplomatie russe.

"Lors d'un échange de vues sur l'évolution de la situation en Ukraine, les interlocuteurs ont insisté sur la nécessité de prolonger la trêve en vue de lancer un dialogue direct entre les parties adverses avec le concours de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)", lit-on dans le communiqué.

Dans ce contexte, la tenue lundi 23 juin à Donetsk (est de l'Ukraine) de premières consultations entre les représentants des autorités ukrainiennes officielles et du sud-est de l'Ukraine a été positivement évaluée.

"Les ministres ont souligné l'importance de la poursuite de telles rencontres pour aborder l'ensemble des problèmes, notamment la nécessité de garantir les droits et les intérêts légitimes des citoyens dans l'est de l'Ukraine", relève le ministère russe des Affaires étrangères.

La rencontre évoquée a associé des représentants de Moscou, de Kiev, de l'OSCE et des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk.
 


Les USA, principal obstacle à la paix en Ukraine (experts)

La position des Etats-Unis constitue le principal obstacle à l'instauration de la paix en Ukraine, estiment les participants à une table ronde qui s'est déroulée mercredi à Moscou.

"Le président américain constitue le principal obstacle au règlement de ce problème", a déclaré Vladimir Jarikhine, directeur adjoint de l'Institut des pays de la CEI (Communauté des Etats indépendants). Selon lui, la position de Washington n'a pas évolué depuis le début de la crise ukrainienne.

"Ceci constitue le principal facteur destructif dans cette histoire", a affirmé l'expert.

Son avis est partagé par Alexandre Gouchtchine, chef de chaire adjoint des pays postsoviétiques de l'Université russe des sciences humaines. M.Gouchtchine est persuadé que les événements en Ukraine "ont été provoqués à bien des égards par la politique américaine de ces dernières années".

Les experts ont adopté une attitude sceptique envers le "plan Porochenko". M.Gouchtchine l'a qualifié de "document adopté trop tard" et dont le contenu "laissait à désirer". En effet, le plan de paix formulé par le président ukrainien ne prévoit pas le retrait des troupes du sud-est du pays.

Pratiquement tous les participants à la table ronde ont été unanimes à reconnaître que la fédéralisation de l'Ukraine était l'unique solution pacifique à la crise dans ce pays.

"La paix n'est possible qu'en cas de fédéralisation", estime le journaliste de Kiev  Alexandre Karevine.

D'après lui, le plan Porochenko, qui prévoit un cessez-le-feu en échange de la capitulation des forces d'autodéfense, n'est pas en mesure de régler le conflit.

Samedi dernier, le président ukrainien Piotr Porochenko a présenté un "plan de paix" en 15 points. Ce document prévoit des garanties de sécurité pour les participants aux négociations. Moscou estime qu'il faut stopper réellement les hostilités et conclure un véritable armistice entre les belligérants. Cet armistice doit constituer la base du futur dialogue entre tous les parties en conflit dans le sud-est de l'Ukraine.
 


Pas de troupes russes en Ukraine: Kiev salue la décision de Moscou

Kiev apprécie la décision du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) d'annuler l'autorisation d'envoyer des troupes russes en Ukraine, mais attend d'autres démarches positives, a indiqué mercredi le nouveau chef de la diplomatie ukrainienne Pavel Klimkine.

"Pour nous, c'est une démarche positive. Nous avons toujours dit que l'autorisation (…) d'utiliser les forces armées russes sur le territoire ukrainien devait être annulée. C'est un pas dans le bon sens, mais d'autres démarches  positives sont nécessaires, notamment le soutien du plan de paix par la Russie, un contrôle efficace de la frontière", a déclaré le ministre devant les journalistes à Bruxelles.

Et d'ajouter qu'"il importe désormais d'adopter immédiatement plusieurs mesures visant à rétablir la confiance".

Le Conseil de la Fédération a approuvé mercredi par 153 voix l'annulation de l'autorisation d'envoyer les forces armées russes sur le territoire ukrainien. Cette proposition a été formulée mardi par le président Vladimir Poutine.

Le porte-parole du chef de l'Etat Dmitri Peskov a argumenté cette décision par le souci de normaliser la situation dans l'est de l'Ukraine et par le lancement de négociations tripartites sur le règlement de la situation politique en Ukraine.

Le président ukrainien a immédiatement salué l'initiative de M.Poutine.

Le 1er mars, à la demande du premier ministre de Crimée Sergueï Aksenov, le Conseil de la Fédération a autorisé le président russe Vladimir Poutine à utiliser les forces armées en Ukraine pour normaliser la situation politique et militaire dans ce pays. Le ministère russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a indiqué à l'époque que cette décision de la chambre haute ne signifiait pas que ce droit serait nécessairement appliqué. Le président a pour sa part espéré qu'il n'aurait pas à l'utiliser.
 



Ukraine: Moscou réagira en cas de poursuite des violences (sénat russe)

La Russie suit attentivement la situation dans le sud-est de l'Ukraine et elle réagira si les violences se poursuivent, a indiqué mercredi la présidente du Conseil de la Fédération (sénat russe) Valentina Matvienko.

"La situation dans le sud-est de l'Ukraine demeure très tendue. Bien évidemment, la Russie continuera de la suivre en utilisant toutes les méthodes possibles à cet effet, y compris en demandant à nos partenaires occidentaux de contribuer à la recherche d'un règlement pacifique. Inutile de dire que nous ne pouvons pas rester à l'écart de ces processus", a déclaré Mme Matvienko aux journalistes.

Le Conseil de la Fédération a abrogé mercredi à la demande du président Vladimir Poutine le décret qui l'autorisait à utiliser les troupes russes en Ukraine.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération spéciale d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au renversement du régime du président Ianoukovitch le 22 février dernier.

Vendredi dernier, au terme de deux mois de combats acharnés, le président ukrainien Piotr Porochenko a ordonné à l'armée de cesser les hostilités jusqu'au 27 juin.

Les forces d'autodéfense opérant dans le sud-est du pays se sont également engagées à cesser le feu, mais des échanges de tirs se poursuivent dans la région.
 


Ukraine/est: aucun besoin de déployer des "casques bleus" (sénat russe)

Il n'est pas nécessaire de déployer un contingent de paix dans l'est de l'Ukraine, Kiev et les républiques autoproclamées devant trouver seuls un règlement mutuellement acceptable, a indiqué mercredi la présidente du Conseil de la Fédération (sénat russe), Valentina Matvienko.

"Point n'est besoin de déployer un contingent de paix de quelle que nature que ce soit. Il s'agit d'une crise politique intérieure en Ukraine. Kiev et le sud-est doivent trouver une solution mutuellement acceptable et ce, uniquement dans le cadre du processus de négociations", a déclaré Mme Matvienko aux journalistes.

Le Conseil de la Fédération a abrogé mercredi à la demande du président Vladimir Poutine le décret qui autorisait ce dernier à utiliser les troupes russes en Ukraine. Cette autorisation avait été accordée au chef de l'Etat russe le 1er mars dernier suite au coup d'Etat perpétré le 22 février à Kiev par différents partis nationalistes ukrainiens. Le ministère russe des Affaires étrangères avait alors indiqué que cette décision de la chambre haute ne signifiait pas que le droit accordé au président serait nécessairement appliqué.
 


Ukraine: 142 militaires tués depuis le début de l'opération (ministre)

142 militaires ukrainiens ont trouvé la mort depuis le début de l'opération spéciale dans le sud-est du pays, a annoncé mercredi aux journalistes le ministre ukrainien de la Défense Mikhaïl Koval.

"Cent quarante-deux", a déclaré le responsable prié de préciser le nombre de membres des forces de sécurité ayant péri en combattant les brigades populaires.

La semaine dernière, le chef du département médico-militaire du ministère de la Défense Vitali Androvatiï a constaté la mort 147 militaires dans les hostilités.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération spéciale d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au renversement du régime du président Ianoukovitch le 22 février dernier.

Vendredi dernier, au terme de deux mois de combats féroces, le président ukrainien Piotr Porochenko a ordonné à l'armée de cesser le feu jusqu'au 27 juin.

Les forces d'autodéfense opérant dans le sud-est du pays se sont également engagées à cesser le feu, mais des échanges de tirs se poursuivent toujours dans la région.
 


Ukraine: une intervention militaire de l'Otan impossible (Berlin)

L'Otan ne peut pas intervenir militairement en Ukraine, et les Ukrainiens eux-mêmes ne pensent pas que ce soit le meilleur moyen de régler la crise dans leur pays, estime le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier.

"Vous savez que l'Ukraine n'est pas un pays de l'Otan. Nous ne pouvons pas utiliser directement les méthodes militaires pour parvenir à nos fins. Mais ce n'est pas un signe de faiblesse. Les Ukrainiens eux-mêmes se montrent critiques envers le règlement militaire de cette crise", a déclaré M.Steinmeier aux journalistes avant une réunion des chefs de diplomatie des pays membres de l'Alliance.

Il a dans le même temps souligné que l'Otan pouvait influer sur la situation en révisant ses relations avec la Russie.

"Nous avons déclaré que suite au rattachement de la Crimée au mépris des normes internationales, les choses ne pouvaient plus aller comme avant. Aussi, les liens traditionnels entre l'Otan et la Russie sont-ils suspendus", a indiqué le ministre allemand.

Selon lui, la proposition du président Vladimir Poutine de demander au parlement d'abroger le décret autorisant l'utilisation des troupes russes en Ukraine constituait une "bonne nouvelle".

"Cependant, compte tenu des événements qui ont suivi, à savoir la destruction d'un hélicoptère et la mort de neuf personnes qui se trouvaient à bord, nous voyons combien la situation est fragile", a conclu M.Steinmeier.

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