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Cameroun - Energie. Le Cameroun envisage de produire 3000 MW d’électricité à l’horizon 2020

APA Mardi le 08 Juillet 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Cameroun vise une capacité de production de 3000 mégawatts (MW) d’électricité à l’horizon 2020, à travers le « programme de planification décennal qui part de 2010 à 2020», a indiqué le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire au cours d’une rencontre avec les bailleurs de fonds.

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«On ne peut parler d’industrialisation sans énergie disponible et accessible», selon le ministre de l’Economie Emmanuel Nganou Djoumessi, expliquant que le pays a entrepris des chantiers d’envergure de développement des infrastructures énergétiques, conformément au projet de société des « grandes réalisations » sur lequel le président de la République Paul Biya a été réélu en 2011.

Selon des chiffres, le Cameroun qui représente le deuxième potentiel hydroélectrique en Afrique derrière la République démocratique du Congo, avec 12 000 MW, dispose actuellement d’une capacité installée d’un peu plus de 1100 MW seulement.

Une offre en deçà des attentes, d’autant que la demande annuelle se situe entre 6 pour cent et 8 pour cent.
Conséquence : les ménages et les entreprises font généralement face aux coupures d’électricité, qui font perdre à l’économie camerounaise un demi-point de croissance chaque année d’après une estimation officielle.

Ces trois dernières années, le Cameroun a lancé un vaste programme de construction d’infrastructures hydroélectriques, entre autres, le barrage de retenue de Lom Pangar, dans l’Est du pays, tandis que ceux de Mekin et de Memvé’éle dans le Sud sont également en cours de construction.

Les processus de lancement des travaux de construction des barrages de la Menchum et de Bini à Warak respectivement dans le Nord-ouest et l’Adamaoua sont très avancés, de même que les discussions entre partenaires pour la construction annoncée de la centrale hydroélectrique de Natchigal dans la région du Centre.

Des infrastructures qui viendront renforcer l’offre existante, essentiellement provenant des barrages d’Edéa et de Song-Loulou dans la région du Littoral.
 

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