Cameroun - Transport. La BM n’a pas fait de pression sur le Cameroun pour la hausse des prix des carburants, selon Gregor Blinkert

Investir au Cameroun Jeudi le 10 Juillet 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dans une interview publiée par l’Agence AIC, Gregor Blinkert , le directeur des opérations de la Banque mondiale pour les pays de la CEMAC, avec résidence à Yaoundé au Cameroun, indique que la décision du gouvernement camerounais de procéder, le 30 juin dernier, à une augmentation des prix des produits pétroliers s’est faite sans «aucune pression» de la Banque mondiale.

ADS

 Il s’est agi «d’une décision souveraine du gouvernement du Cameroun», soutient ce responsable de la Banque mondiale, qui dit avoir «appris cette mesure à travers les médias».

Gregor Blinkert réagit ainsi au rapprochement fait par les analystes des médias et l’opinion publique camerounaise, entre la hausse des prix qui a pris effet le 1er juillet 2014 et une étude réalisée et publiée il y a quelques mois par la Banque mondiale sur l’inopportunité de la subvention aux produits pétroliers au Cameroun. Une posture de la Banque mondiale qui était d’ailleurs partagée par le Fonds monétaire international (FMI).

«Vous avez suivi le Fonds monétaire international aussi. On a fait des analyses. Et un point important de cette analyse, c’était que les bénéficiaires de cette subvention n’étaient pas les pauvres. Ce sont plutôt les plus aisés de la société camerounaise. L’analyse l’a démontré. Par contre, les pauvres utilisent très peu les produits qui ont besoin du gasoil ou de l’essence. Aussi, l’analyse a montré que le pétrole lampant est utilisé par les pauvres. Et j’étais très content quand le gouvernement a décidé de ne pas changer le prix du pétrole lampant», confie M. Blinkert.

Pour lui, la subvention à la consommation des produits pétroliers au Cameroun «commençait déjà à coûter trop cher à l’Etat à partir de 2010. Ça coûtait 400 milliards de francs Cfa par an. Pour le premier semestre de cette année 2014, ça coûtait déjà plus de 150 milliards de francs Cfa au Trésor public. Quelle est la meilleure utilisation des ressources publiques ? Faut-il utiliser les ressources publiques pour subventionner le carburant ? Ou faut-il utiliser les ressources publiques pour les investissements ?» s’interroge-t-il.
 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS