Cameroun - Sud. SUD: Robert Nkili à Ebolowa pour justifier la hausse des prix de carburant

Jacques Pierre SEH à Ebolowa Vendredi le 18 Juillet 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - Le ministre des transports le Pr Robert Nkili est venu informer et sensibiliser les populations de la région du Sud le 16 juillet dernier sur la hausse des prix de carburant et les mesures d’accompagnement prises à cet effet.

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 Une réunion d’échanges qui s’est tenue dans la salle de conférences du collège régional d’agriculture d’Ebolowa en présence du gouverneur de la région et les quatre préfets des départements.

Depuis le 30 juin dernier les prix de carburant et de gaz domestique ont été revus à la hausse, une mesure gouvernementale. Comme mesure d’accompagnement à la hausse des prix de carburant, l’ordonnance du 07 juillet dernier annonçant la hausse de 5% du salaire des personnels civils et militaires est a été prise. Ces textes selon le ministre des transports ont entrainé la confusion dans les esprits des citoyens ordinaires, d’où cette descente  au Sud pour la sensibilisation et  l’information des populations et les responsables des différents secteurs d’activité liés aux transports. Bref, le patron des transports est venu justifier la hausse des prix. Pour lui, la mesure actuelle est la moindre, car on aurait pu être à 900 Fcfa du litre de carburant super. Mais, les pouvoirs publics très soucieux ont limités à 650 Fcfa,  un prix acceptable pour un pays comme le Cameroun. Ce qui veut dire que l’état continue à subventionner la société de raffinerie du Cameroun. Pour l’augmentation des salaires de  5%, c’est une bagatelle somme de 30 milliards Fcfa et 15 milliards Fcfa pour les ajustements, somme qu’il faut trouver encore pour satisfaire cette dépense. Mais, l’état tient à ses engagements et n’attend que l’effort des uns et des autres pour accompagner l’action. Dans un échanges avec le public qui pour la plupart était constitué des conducteurs de motos qui ne sont pas allés du dos de la cuillère dans leurs questionnements qui sont restés sans réponses. D’ailleurs pour Mballa Eric conducteur de motos taxis, il comprend l’ampleur des sacrifices à consentir et sollicite que les multiples barrières de contrôles soient levées. Car autant les conducteurs de motos taxis vont s’investir, que leurs efforts ne se retrouvent pas anéantis par les contrôles tracassiers. Pour Joël Emmanuel Bitoumou maire de la commune d’Ebolowa 1er, les mesures d’accompagnement qui annoncent la suppression de l’impôt libératoire et la réduction des taxes de stationnement vient annuler les efforts des municipalités. Car cet impôt liberatoire représente entre 65 à 70% des recettes des municipalités,  et en plein exercice budgétaire, il faut une subvention de l’état selon l’élu local. Subvention qui devra varier entre 30 à 100 millions Fcfa pour tenir à certains engagements. Pour Guy Roger Mvondo, que l’état subventionne les producteurs à travers la réduction des coûts des intrants agricoles. Puisque la mesure d’accompagnement doit être pour tous les Camerounais et non pour une frange seulement des Camerounais. Les sacrifices doivent être faits par tous les Camerounais y compris ceux qui ne sont catégorisés, et les récompenses doivent être également redistribuées à tous. Car à l’état actuel des choses, cette ordonnance du chef de l’état est marginale pour la large majorité des Camerounais. Tous ces questions et bien d’autres n’ont reçues aucune réponse, car déclare le patron des transports, il est venu recueillir les suggestions qu’il transmettra à qui de droit. Il en a profité de l’occasion pour  inviter les transports à conjuguer les efforts pour la lutte contre l’insécurité, en dénonçant tous les comportements suspects de leurs passagers. Et qu’ils optent pour la négociation du prix de transport  avec les passagers, en prenant l’exemple le prix de ramassage de jour comme de nuit dans les taxis  urbains n’est qu’à titre indicatif. Proposition très vite battue en brèche, car les transporteurs de manière globale n’ont pas attendus  l’arrivée du ministre des transports dans la région du Sud pour revoir à la hausse les prix de transports. C’est ce que l’on appelle prêcher dans le désert. Pour lui, la région du Sud est loyale et doit continuer d’aspirer à vivre en paix.


Jacques Pierre SEH à Ebolowa

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