Ukraine. Ukraine: l'Occident suit une logique inacceptable, selon Poutine

Ria Novosti Mercredi le 23 Juillet 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le président Vladimir Poutine qualifie d'étrange et inacceptable la logique de l'Occident sur la situation en Ukraine qui consiste à convaincre la Russie, sous la menace de sanctions, de fermer les yeux sur l'assassinat de civils.

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"La Russie se trouve littéralement placée devant un ultimatum: soit vous nous laissez éliminer la frange de la population proche de la Russie ethniquement, culturellement et historiquement, soit nous vous imposerons des sanctions. C'est une logique bizarre et absolument inacceptable", a souligné le président lors d'une réunion du Conseil de sécurité de Russie.

"Des gens sont arrivés au pouvoir par la force des armes et au mépris de la constitution. La présidentielle a suivi le renversement, propulsant de manière étrange au pouvoir ceux qui finançaient ou participaient au coup d'Etat", a poursuivi M.Poutine.

"On tente de réprimer par la force la partie de la population opposée à ce scénario sans même tenter de négocier", a dit le président russe.
 



Crash du MH17: Moscou transmet ses données à l'UE

La Russie a transmis à l'Union européenne les données du ministère de la Défense sur le Boeing 777 malaisien qui s'est écrasé le 17 juillet dernier dans l'est de l'Ukraine, a fait savoir l'ambassadeur permanent de la Russie auprès de l'UE, Vladimir Tchijov.

"Nous les avons transmises mardi, après avoir reçu une version écrite en russe et en anglais. Les données ont été envoyées à tous les intéressés", a indiqué le diplomate aux journalistes à Bruxelles.
Il a ajouté que pour le moment, l'UE n'a pas commenté les données reçues, ajoutant toutefois que la réaction américaine ne s'était pas fait attendre. 

"La réaction [des Etats-Unis] était prévisible: ils ont mis en doute les informations livrées par la Russie. C'est certes leur droit. Mais, s'ils ont des doutes, ils auraient dû fournir leurs preuves. Or, ceci n'a toujours pas été fait", a poursuivi M.Tchijov. 

Il a rappelé que les Etats-Unis s'étaient retrouvés au centre d'un scandale similaire en 1988, lorsque l'USS Vincennes, un navire américain déployé dans le Golfe, a abattu un avion de ligne iranien, le prenant pour un appareil militaire. M.Tchijov a cité les propos du président US de l'époque, George Bush (père), qui avait alors déclaré: "Jamais je ne demanderai pardon au nom des Etats-Unis, quelles que soient les raisons". 

Un Boeing 777 de Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur s'est écrasé le 17 juillet dans la région de Donetsk (est de l'Ukraine) contrôlée par les insurgés. L'avion avec 283 passagers et 15 membres d'équipage volait à 10.050 mètres d'altitude. Les autorités de Kiev accusent les forces d'autodéfense populaire de Donetsk d'être à l'origine du crash, mais les insurgés affirment ne pas disposer de systèmes capables d'abattre un avion à cette altitude.

L'Etat-major russe a publié lundi ses données sur le crash du Boeing. Selon lui, l'avion a dévié de l'itinéraire initialement prévu et une activité excessive des radars ukrainiens a été constatée près de la zone de la catastrophe. Par ailleurs, selon l'armée russe, un avion de combat ukrainien évoluait dans le couloir aérien réservé aux vols de l'aviation civile peu de temps avant le crash du Boeing malaisien.
 


Lougansk: trois civils tués et 10 autres blessés mardi

Trois civils ont trouvé la mort et dix autres ont été blessés mardi lors de combats entre forces gouvernementales et brigades populaires dans la ville ukrainienne de Lougansk (est), lit-on sur le site de l'administration locale.

"Au cours des dernières 24 heures, trois morts et 10 blessés ont été signalés parmi la population civile", inique le site.

Dans le même temps, plus de 20 bâtiments ont été endommagés à Lougansk mardi. Le système d'approvisionnement en électricité de la ville a également subi des dommages.

Les villes de Donetsk et de Lougansk constituent les principaux bastions des insurgés depuis leur retrait de Slaviansk et de Kramatorsk. Les forces loyalistes resserrent l'étau autour des deux villes en vue de forcer les combattants à déposer les armes.
 


Ukraine: le crash du Boeing n'a pas changé la position de Bruxelles

La liste noire européenne des personnes physiques et morales russes responsables de l'escalade du conflit dans l'est de l'Ukraine va encore s'allonger, jeudi, à la demande du Conseil des affaires étrangères de l'UE, écrit mercredi 23 juillet le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

Les dirigeants européens avaient en effet demandé cet élargissement, avant même le crash du vol MH17 de Malaysian Airlines. En dépit des appels de Washington, cette catastrophe n'a pas été un signal d'alarme pour Bruxelles et il n'est toujours pas question d'un troisième palier de sanctions.

Les dirigeants américains ont rejeté les conclusions faisant la lumière sur le crash de l'avion, présentées lundi par le ministère russe de la Défense.

Les USA accusent toujours les séparatistes en s'appuyant sur des informations diffusées sur les réseaux sociaux, l'appréciation générale de la situation, mais surtout sur les données de leurs services de renseignements qu'ils ne s'empressent pas de dévoiler.

Le porte-parole de la Maison blanche Josh Earnest a qualifié de "désespérées" et "d'invraisemblables" les thèses avancées par le général Andreï Kartapolov, chef du commandement opérationnel de l'État-major général de l'armée russe, montrant que la culpabilité de l'Ukraine n'était pas à exclure. Josh Earnest s'est référé aux "faits bien connus", dont les messages des séparatistes sur les réseaux sociaux sur leur responsabilité dans le crash d'un avion de transport ukrainien écrits approximativement au moment du crash du Boeing.

Une conférence de presse a été organisée par la porte-parole du département d'Etat Marie Harf pour répondre aux déclarations russes. Elle s'est également attardée sur l'argument des réseaux sociaux. Heureusement, Harf est allée plus loin et s'est référée aux données des renseignements montrant que le Boeing avait été abattu par un missile sol-air SA-11 (Bouk) lancé depuis le territoire contrôlé par les forces d'autodéfense.

Les journalistes ont demandé si les Etats-Unis pouvaient fournir des preuves aussi complètes que les photos satellites et les données radar fournies par Moscou. Harf a diplomatiquement rappelé qu'il s'agissait d'informations confidentielles et qu'elles seraient rendues publiques une fois déclassifiées. Pourquoi ne peut-on pas croire les renseignements russes? "Dans ce conflit le gouvernement russe a une longue histoire de désinformation et de propagande, par conséquent je prendrais avec beaucoup de méfiance tout ce dont il parle", a déclaré Harf. Comme si l'on ne pouvait pas en dire autant de l'Amérique, Harf a aussi indiqué aux journalistes qui était une source fiable ou non. Les journalistes lui ont alors rappelé la propagande et la désinformation menées par les USA en 2002 et en 2003, ainsi qu'en 1962, quand l'ambassadeur américain à l'Onu Adlai Stevenson avait présenté au Conseil de sécurité les photos des bases de missiles soviétiques à Cuba.

Les sanctions sont progressivement passées au premier plan. Selon Earnest, des mesures supplémentaires sont toujours en cours d'examen. Il est notamment question d'une nouvelle liste noire de sanctions sectorielles, de mesures visant directement le président russe Vladimir Poutine et de l'exclusion de Moscou du G20. Les Etats-Unis travaillent particulièrement avec leurs alliés européens. Harf compte sur l'"éveil" du Vieux Continent après le crash du Boeing et sur l'adoption de sanctions supplémentaires contre la Russie.
 


Crash MH17: Washington présente sa propre version

Les représentants de la NSA ont tenu à Washington une conférence de presse à huis clos sur le crash du vol malaisien MH17 en Ukraine, écrit mercredi le quotidien Kommersant.

Selon les renseignements américains, l'avion aurait été abattu depuis le territoire des forces d'autodéfense, très probablement par erreur. Les renseignements américains n'ont pas réussi à prouver l'implication des forces russes dans le crash de l'appareil. Les Etats-Unis ont qualifié "d'inconsistantes" les informations présentées par le ministère russe de la Défense sur la catastrophe, sans pour autant fournir leurs propres preuves documentées.

La NSA a, pour la première fois, dévoilé aux journalistes sa version du crash du Boeing 777 malaisien. La conférence de presse s'est tenue à huis clos: les journalistes avaient le droit d'utiliser les informations obtenues mais l'interdiction de se référer à des personnes concrètes dans leur article.

D'après les communiqués des agences de presse américaines et européennes dont les représentants étaient présents à cette conférence de presse, les Etats-Unis sont persuadés que l'avion a été abattu par un missile sol-air du système Bouk (SA-11) lancé depuis le territoire contrôlé par les forces d'autodéfense. Les USA ignorent qui exactement a abattu l'appareil, mais sont enclins à penser que les indépendantistes auraient pu le faire "par erreur". Selon les USA, les forces d'autodéfense avaient abattu plus tôt 12 avions de l'armée ukrainienne.

Les représentants de la NSA ont reconnu ne pas disposer de preuves de l'implication de la Russie dans le crash de l'avion: d'après eux, les Etats-Unis n'ont pas d'informations sur la présence de Russes sur les lieux du lancement ni sur le fait que les opérateurs de la DCA aient été formés en Russie. "Nous ne connaissons pas le nom de celui qui a appuyé sur le bouton, nous ignorons son grade et nous ne sommes même pas sûrs à 100% de sa nationalité", aurait ainsi révélé un représentant de la NSA, cité par l'agence Associated Press.

Dans le même temps, les représentants de la NSA ont déclaré que la Russie avait "créé les conditions" ayant conduit à la catastrophe aérienne en Ukraine. Ils ont accusé la Russie de fournir des armes aux forces d'autodéfense, y compris des armes antiaériennes et des chars. Toutefois, selon l'un des orateurs, avant le crash du Boeing les Etats-Unis ignoraient que les forces d'autodéfense disposaient de systèmes Bouk.

La NSA a qualifié "d'inconsistantes" les données des militaires russes sur les événements du 17 juillet. Le ministère russe de la Défense avait présenté lundi ses arguments pour expliquer que le Boeing malaisien aurait pu être abattu par l'armée ukrainienne. A titre de preuve, le ministère avait publié les photos satellite de l'endroit où se situe la DCA ukrainienne, prises du 14 au 18 juillet.

Par ailleurs, les représentants de la NSA ont refusé de fournir aux journalistes des preuves documentées pour appuyer leurs conclusions. Selon eux, les conclusions de la NSA se basent sur les photos satellites, les conversations interceptées et les réseaux sociaux.
 


Mistral pour la Russie: le contrat sera honoré (Fabius)

La livraison de deux BPC de classe Mistral à la Russie, prévue par un contrat conclu en 2011, ne sera pas remise en cause, a déclaré mardi le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius sur la chaîne de TF1.

"C'est un contrat signé en 2011. C'était un autre gouvernement, mais peu importe. Il y a une règle qui vaut en matière internationale comme en matière nationale: les contrats signés et d'ailleurs payés doivent être honorés", a indiqué le chef de la diplomatie française. 

"Le président de la république [François Hollande] dit que le contrat pour le premier bateau qui doit être livré en octobre sera honoré et que pour le deuxième bateau, qui n'est pas encore totalement construit, ça dépendra de l'attitude des Russes", a poursuivi le ministre.  

Interrogé sur l'avalanche de critiques que Paris essuie suite à l'exécution de ce contrat, notamment de la part de Britanniques, M.Fabius a rétorqué: "Chers amis britanniques, parlons aussi de la finance. J’ai cru comprendre qu’il y avait pas mal d’oligarques russes à Londres".

La Russie et la France ont signé en 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros pour la construction de deux bâtiments de type Mistral pour la Marine russe. Ces navires sont en cours de construction aux chantiers STX de Saint-Nazaire. Le premier bâtiment - le Vladivostok - a été mis à l'eau et sera remis à la Russie à l'automne 2014, et le second - baptisé Sébastopol - à l'automne 2015.

Sur fond de crise ukrainienne, la livraison des BPC français à la Russie a provoqué des tensions entre Paris et ses alliés. Cependant, les autorités françaises promettent de remplir leurs engagements malgré les pressions de Washington.
 


Ukraine/Boeing: enquêter sur le rôle de l'oligarque Kolomoïski (député russe)

L'oligarque et gouverneur de la région de Dniepropetrovsk Igor Kolomoïski, qui finance en partie les services de contrôle aérien d'Ukraine, pourrait avoir donné des ordres aux opérateurs chargés du vol du Boeing 777 malaisien qui s'est écrasé  le 17 juillet, a déclaré mercredi le vice-président de la Douma (chambre basse du parlement russe) Sergueï Neverov.

"L'oligarque Igor Kolomoïski possède plusieurs compagnies aériennes ukrainiennes: Lignes aériennes internationales de l'Ukraine, Dnepravia, Aerosvit, mais fait encore plus intéressant, il finance l'activité des services de contrôle aérien de Dniepropetrovsk, responsables du suivi du vol tragique, et dans une certaine mesure l'aspect technique de l'activité des contrôleurs aériens de l'ensemble de l'Ukraine (…). C’est-à-dire qu'il pourrait avoir donné des ordres directs à certains services de contrôle aérien, notamment à ceux censés suivre le vol du Boeing malaisien le 17 juillet", a indiqué M. Neverov sur la chaîne Rossia.

Selon lui, l'activité de Kolomoïski doit faire l'objet d'une attention soutenue, et peut-être même être évoquée par la commission internationale chargée d'éclaircir les circonstances du drame.

Le vice-président de la Douma a également proposé aux leaders occidentaux de vérifier les armements des bataillons punitifs financés par Kolomoïski, et de chercher à savoir s'ils possèdent des systèmes Buk (armement soupçonné par les Etats-Unis d'avoir causé le crash, ndlr). Les troupes de Kolomoïski possèdent des tanks, des véhicules de transport de troupes et des lance-roquettes multiples, a-t-il rappelé.

Un Boeing 777 de Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur s'est écrasé le 17 juillet dans la région de Donetsk. L'avion avec 283 passagers et 15 membres d'équipage volait à 10.050 mètres d'altitude.

Les autorités de Kiev accusent les forces d'autodéfense de Donetsk d'être à l'origine du crash, mais les insurgés affirment ne pas disposer de systèmes capables d'abattre un avion à cette altitude. Le fait que l'avion ait survolé une zone de guerre a soulevé de nombreuses questions chez les observateurs internationaux.

Igor Kolomoïski finance plusieurs bataillons spéciaux chargés de réprimer l'insurrection dans le sud-est de l'Ukraine, dont le tristement célèbre bataillon Azov. Il est poursuivi par la justice russe pour "organisation de meurtres et recours à des moyens et méthodes de guerre illégaux" entre autres.
 


Washington et Amsterdam prêts à durcir la politique à l'égard de Moscou

Le président américain Barack Obama et le premier ministre néerlandais Mark Rutte ont convenu de durcir la politique à l'égard de la Russie, a annoncé mercredi la Maison Blanche dans un communiqué.

"Le président et le premier ministre ont exprimé leur préoccupation face aux preuves évidentes du fait que la Fédération de Russie continue de livrer des armes et d'envoyer des combattants aux miliciens tout en renforçant sa présence militaire", lit-on dans le document.

La tension entre la Russie et l'Occident est montée d'un cran suite au crash d'un Boeing 777 malaisien avec 298 personnes à son bord survenu le 17 juillet dans le sud-est de l'Ukraine. Les autorités de Kiev imputent la responsabilité du crash aux forces d'autodéfense de la "république populaire" de Donetsk, mais les insurgés affirment ne pas disposer de systèmes capables d'abattre un avion à cette altitude.

Mardi, la Rada suprême (parlement ukrainien) a sommé l'Union européenne et les Etats-Unis d'adopter des mesures de pression "économique, politique et diplomatique" sur la Russie suite à la catastrophe. Les députés ont également appelé à reconnaître les républiques de Donetsk (DNR) et de Lougansk (LNR) comme des organisations terroristes.

Auparavant, la Russie a à plusieurs reprises nié toute implication dans la crise en Ukraine, ainsi que toute présence de ses militaires dans le sud-est du pays.
 


Crash du Boeing: Moscou compte sur une enquête impartiale

La Russie espère que l'enquête sur la catastrophe du Boeing 777 malaisien en Ukraine sera "impartiale, indépendante et internationale", a déclaré le délégué permanent russe auprès de l'Union européenne Vladimir Tchijov.

"J'ai été surpris par les déclarations de certains représentants européens. Les tentatives d'anticiper le résultat de l'enquête constituent sans équivoque une forme de pression sur les enquêteurs", a annoncé le diplomate russe devant les journalistes.

M.Tchijov a mis en garde les hommes politiques européens contre toute conclusion hâtive concernant les causes et les circonstances de la tragédie.

Un Boeing 777 de Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur s'est écrasé le 17 juillet dans la région de Donetsk. L'avion avec 283 passagers et 15 membres d'équipage volait à 10.050 mètres d'altitude. Les autorités de Kiev accusent les forces d'autodéfense de Donetsk d'être à l'origine du crash, mais les insurgés affirment ne pas disposer de systèmes capables d'abattre un avion à cette altitude.
 


Crash du MH17: Interpol entame l'identification des victimes

Les experts d'Interpol ont lancé mardi soir la procédure d'identification des victimes de la catastrophe du vol MH17 de Malaysia Airlines, indique un communiqué de l'organisation internationale de la police criminelle mis en ligne sur son site.

"Les restes des victimes récupérés jusqu'à présent ont été étiquetés et numérotés avant d'être transportés dans des wagons frigorifiques de Donetsk au centre d'opérations désigné à Kharkov où des experts d'Interpol vont procéder à des examens préliminaires conjointement avec d'autres équipes internationales", lit-on dans le communiqué.

Les procédures principales d'identification des victimes auront lieu aux Pays-Bas.

"Une fois les examens préliminaires achevés, les victimes seront transportées aux Pays-Bas où le processus d'identification complet sera effectué conformément aux normes d'Interpol", indique le communiqué.
 


Ukraine: l'UE pourrait classer les insurgés parmi les terroristes

L'Union européenne examinera la proposition de Kiev de classer les forces d'autodéfense populaire dans l'est de l'Ukraine parmi les organisations terroristes, indique le document sur l'Ukraine adopté mardi par les chefs de diplomatie des pays membres de l'UE.

Selon ce document, les ministres des Affaires étrangères ont vivement condamné les "activités illégales" des combattants pro-russes dans l'est de l'Ukraine, qui ont fait de nombreux morts parmi les civils. Les ministres ont décidé d'étudier la possibilité de classer ces personnes parmi les membres d'organisations terroristes.

Le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski a déclaré à l'issue de la rencontre ministérielle que cette décision avait été adoptée à la demande de Kiev.

"A la demande du gouvernement ukrainien, nous avons chargé nos services juridiques de réunir des preuves et des éléments législatifs pour établir s'il faut ou non inclure la république populaire de Donetsk dans la liste des organisations terroristes", a affirmé M.Sikorski.

Le ministre lituanien des Affaires étrangères Linas Linkevicius a à son tour déclaré que son pays jugeait nécessaire de qualifier d'organisations terroristes les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk.
 


Le crash du MH17 en Ukraine au menu d'entretiens Poutine-Rutte

Le crash du Boeing malaisien en Ukraine a été mardi au centre d'un entretien téléphonique entre le président russe Vladimir Poutine et le premier ministre néerlandais Mark Rutte, a annoncé le service de presse du Kremlin.

"La discussion a porté sur la réalisation de la résolution 2166 adoptée par le Conseil de sécurité de l'Onu le 21 juillet et appelant à lancer une enquête internationale minutieuse et indépendante sur le crash de l'avion malaisien survenu le 17 juillet dans la région ukrainienne de Donetsk", a indiqué le service de presse.

Un Boeing 777 de Malaysia Airlines avec 298 personnes à bord s'est écrasé le 17 juillet dans la région de Donetsk (est de l'Ukraine) sans laisser de survivants. Il est tombé dans la région où l'armée ukrainienne mène une opération spéciale contre une révolte populaire depuis avril. Les autorités de Kiev accusent les forces d'autodéfense populaire de Donetsk d'être à l'origine du crash, mais les insurgés affirment ne pas disposer de systèmes capables d'abattre un avion volant à 10.050 m d'altitude.

Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté lundi la résolution 2166 exhortant à arrêter les hostilités dans la zone du crash et à assurer un accès libre des experts internationaux au lieu de la chute du Boeing. Le représentant permanent de la Russie auprès de l'Onu Vitali Tchourkine a déclaré que l'enquête devait se dérouler sous l'égide de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI).
 


Crash du MH17: Londres décryptera les boîtes noires

Les autorités britanniques ont accepté de décrypter les boîtes noires du Boeing 777 malaisien qui s'est écrasé le 17 juillet dans l'est de l'Ukraine, a annoncé le premier ministre britannique David Cameron sur son compte Twitter.

"Nous avons accepté la requête présentée par les Pays-Bas demandant que les experts [du Bureau] d'enquête britannique sur les accidents aériens (AAIB) de Farnborough (près de Londres) décryptent le contenu des boîtes noires du MH17 dans l'intérêt de l'enquête internationale", a indiqué M.Cameron.

Plus tôt dans la journée de mardi le site officiel du gouvernement ukrainien a informé que les experts néerlandais envisageaient de transmettre les boîtes noires, qui se trouvent à l'heure actuelle entre les mains des spécialistes malaisiens, à la Grande-Bretagne pour décryptage.

Un Boeing 777 de Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur s'est écrasé le 17 juillet dans la région de Donetsk (est de l'Ukraine). L'avion avec 283 passagers et 15 membres d'équipage volait à 10.050 mètres d'altitude. Les autorités de Kiev accusent les forces d'autodéfense populaire de Donetsk d'être à l'origine du crash, mais les insurgés affirment ne pas disposer de systèmes capables d'abattre un avion à cette altitude.
 


Ukraine: Kiev est aux ordres de l'Occident (CS de Russie)

Manœuvrées par l'Occident, les autorités ukrainiennes actuelles ont perdu une partie de leur souveraineté et agissent sur ordre, a déclaré mardi le secrétaire du Conseil de sécurité de Russie, Nikolaï Patrouchev.

"Nous parlons des révolutions de couleur et de la création d'une opposition manipulée, ce qui a entraîné l'arrivée au pouvoir des "marionnettes" de l'Occident. A mon avis, ils ont abdiqué une partie de leur souveraineté, l'autonomie de décision et agissent sur ordre", a déclaré M.Patrouchev aux journalistes à l'issue de la réunion du Conseil de sécurité qui s'est déroulée en présence du président Vladimir Poutine.

Les autorités ukrainiennes "négligent les informations objectives et la nécessité de les analyser. Ils présentent certains phénomènes sous la forme qui les arrange, y compris en se référant aux réseaux sociaux. Mais il existe des moyens de contrôle objectifs et, sans aucun doute, il faut les prendre en compte", a poursuivi le responsable.

"Nous devons tirer les justes conclusions des événements qui se déroulent en Ukraine", a souligné M.Patrouchev. 

 


Ukraine: l'Occident s'est fourvoyé en poussant Kiev vers l'Europe (expert US)

Les Etats-Unis et l'UE ont contribué à l'escalade de la crise en Ukraine en poussant cette dernière vers l'Europe et l'Otan sans tenir compte des intérêts de la Russie, a indiqué Stephen Walt, professeur à l'Université Harvard, dans un article publié par le magazine Foreign Policy.

"Les Etats-Unis et l'Union européenne ont contribué plus que les autres à l'escalade de la crise, en premier lieu en refusant de reconnaître que leur politique à l'égard de l'Ukraine menaçait les intérêts vitaux de la Russie", affirme l'expert, ajoutant que l'Occident n'a pratiquement rien fait pour endiguer la crise.

M. Walt souligne également que la plupart des commentaires publiés dans la presse américaine au sujet de l'Ukraine sont "naïfs et erronés". A titre d'exemple, il cite la réaction négative d'un grand nombre d'internautes à son message posté sur Twitter. Dans ce message, le professeur a indiqué que les Etats-Unis et l'Union européenne avaient commis une erreur en tentant de faire de l'Ukraine un membre potentiel de l'Otan et de l'UE au lieu de conserver son statut d'Etat-tampon neutre. Selon M. Walt, la catastrophe du Boeing a montré la véritable ampleur de cette erreur.

Au lieu d'essayer de comprendre la Russie et ses démarches entreprises ces cinq derniers mois, les responsables officiels et les experts occidentaux ont accusé Moscou d'être à l'origine de la crise, affirme le professeur américain.

Même si les Etats-Unis et l'Union européenne n'ont pas cherché délibérément à provoquer l'instabilité en Ukraine, leur comportement a fait plus de mal que de bien.  Car si la crise dans ce pays se poursuit ou s'exacerbe, les Ukrainiens en seront les premières victimes, estime le professeur de l'Université Harvard.
 


Renforcement de l'Otan: Poutine promet une réaction adéquate

Moscou réagira d'une manière adéquate à l'augmentation de la présence de l'Otan près des frontières de la Russie, a déclaré mardi le président russe Vladimir Poutine lors d'une réunion du Conseil de sécurité de Russie.

"La Russie réagira de manière adéquate et proportionnelle au rapprochement de l'infrastructure militaire de l'Otan de la frontière russe. L'Otan renforce sa présence", a indiqué M.Poutine.
 


Poutine condamne les sanctions et prône le dialogue

Le président russe Vladimir Poutine a condamné mardi le langage des sanctions et des ultimatums tenu de plus en plus souvent à l'égard de Moscou et souligné que les problèmes devaient être réglés par la voie du dialogue.

"Nous espérons que nos intérêts nationaux seront pris en compte et que les questions litigieuses - qui surgissent toujours - seront réglées par la voie diplomatique, celle des négociations, et que personnes ne s'ingérera dans nos affaires", a déclaré M.Poutine lors d'une réunion du Conseil de sécurité de Russie.

"Aujourd'hui, nous entendons de plus en plus souvent dans le monde le langage des sanctions et des ultimatums. La notion même de souveraineté nationale est en train de s'éroder, les régimes indésirables, les pays qui pratiquent une politique indépendante ou qui constituent un obstacle aux intérêts de certains, sont déstabilisés. A cet effet, on utilise les prétendues révolutions de couleur ou, pour appeler les choses par leur nom, des coups d'Etat", a ajouté le président russe.
 


Mistral: les BPC exemptés de TVA en Russie

Le président russe Vladimir Poutine a signé mardi la loi exemptant de TVA les bâtiments de projection et de commandement de type Mistral que la France construit pour la Russie, rapporte le site russe d'informations juridiques officielles.

Elaborée par le gouvernement russe, la loi est appelée à éviter la hausse du prix du contrat russo-français de 2011 (1,2 milliard d'euros) portant sur la construction de deux BPC de type Mistral pour la Marine russe aux chantiers STX de Saint-Nazaire.

Le premier bâtiment - le Vladivostok - a déjà été mis à l'eau. Il arrivera à Saint-Pétersbourg en décembre prochain. Le second navire - baptisé Sébastopol - arrivera à Saint-Pétersbourg en novembre 2015. Le contrat russo-français sera exécuté d'ici le 30 juin 2016.

Sur fond de crise ukrainienne, la livraison des BPC français à la Russie a provoqué des tensions entre Paris et ses alliés. Cependant, les autorités françaises promettent de remplir leurs engagements malgré les pressions de Washington.

D'une longueur maximale de 210 mètres, d'un déplacement de 22.000 tonnes et d'une vitesse supérieure à 18 nœuds, le BPC Mistral est capable de porter 16 hélicoptères, quatre vedettes de débarquement ou deux navires sur coussin d'air de faible tonnage. Son pont d'envol permet la mise en œuvre simultanée de 6 hélicoptères. Sa distance franchissable est de 20.000 milles nautiques. Le navire peut embarquer, outre ses 160 hommes d'équipage, un commando de 450 hommes.
 


Otan/Europe de l'Est: renforcer l'aptitude au combat de l'armée russe (Poutine)

La Russie doit augmenter l'aptitude au combat de ses forces armées suite au renforcement de la présence militaire de l'Otan près de ses frontières, a déclaré le président russe Vladimir Poutine.

"La concentration des troupes de l'Otan augmente de façon spectaculaire dans les pays d'Europe de l'Est, notamment dans les bassins des mers Noire et Baltique. La préparation opérationnelle et au combat gagnent en envergure et en intensité", a souligné le dirigeant russe lors d'une réunion du Conseil de sécurité de Russie.

"Dans ce contexte, il est nécessaire de mettre en œuvre, à temps et de façon exhaustive, toutes les mesures prévues afin de consolider l'aptitude au combat du pays, notamment en Crimée, à Sébastopol, là où l'infrastructure militaire doit être complétement recréée", a déclaré M.Poutine.

Arguant la nécessité de garantir la sécurité des alliés, l'Otan a déjà intensifié ses patrouilles aériennes au-dessus des pays Baltes et a dépêché des renforts dans les mers Baltique et Méditerranée.
 


Russie: la neutralité est un gage de souveraineté (Poutine)

La Russie garantit sa souveraineté grâce notamment à son refus de participer aux alliances, a déclaré mardi à Moscou le président russe Vladimir Poutine lors d'une réunion du Conseil de sécurité de Russie.

"La Russie ne fait partie d'aucune alliance, c'est aussi un gage de sa souveraineté. Tout pays adhérant à une alliance perd en partie sa souveraineté, ce qui ne répond pas toujours à ses intérêts nationaux. Mais c'est une décision souveraine de ce pays", a indiqué M.Poutine.
 


Otan: renforcer la sécurité à l'est (président polonais)

La sécurité du flanc oriental de l'Otan doit être consolidée, a déclaré mardi à Varsovie le président polonais Bronislaw Komorowski lors d'un sommet des pays d'Europe centrale et du sud-est consacré à la situation en Ukraine. 

Situation explosive dans l'est de l'Ukraine >>

"Je suis persuadé que le conflit russo-ukrainien constitue le principal défi à la sécurité européenne depuis la fin de la guerre froide", a indiqué le dirigeant polonais avant d'ajouter que le crash de l'avion malaisien devait inciter l'Europe à "rechercher des solutions permettant de renforcer la sécurité du flanc oriental de l'UE et de l'Otan". 

Cette mesure peut être atteinte par le biais "de la présence de troupes de l'Alliance dans notre partie de l'Europe, du déploiement de l'infrastructure requise, de l'actualisation systématique des projets de défense et de la tenue d'exercices militaires", estime M.Komorowski.

Selon lui, les Etats européens doivent en outre maintenir leurs budgets de défense.

Le sommet en question a réuni dans la capitale polonaise les présidents bulgare, roumain, letton, lituanien, estonien, mais aussi tchèque, slovaque et hongrois (Groupe de Višegrad).  

Arguant la nécessité de garantir la sécurité des alliés, l'Otan a déjà intensifié ses patrouilles aériennes au-dessus des pays Baltes et a dépêché des renforts dans les mers Baltique et Méditerranée.
 


Ukraine/crash: Poutine promet d'agir pour faire aboutir l'enquête

La Russie fera tout pour favoriser l'enquête sur le crash du Boeing malaisien dans l'est de l'Ukraine, a déclaré mardi à Moscou le président russe Vladimir Poutine lors d'une réunion du Conseil de sécurité de Russie.

"C'est une grande tragédie. La Russie fera tout ce qu'elle pourra pour assurer une enquête minutieuse et transparente. On nous appelle à influer sur les forces d'autodéfense populaire. Je répète que nous ferons tout ce que nous pourrons, mais nos efforts ne suffiront pas", a indiqué M.Poutine.

Il a rappelé que l'armée ukrainienne avait attaqué Donetsk au moment où les forces d'autodéfense populaire remettaient les boîtes noires du Boeing aux experts malaisiens.

 Le Boeing 777 de Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur s'est écrasé le 17 juillet dans la région ukrainienne de Donetsk (est). L'avion avec 283 passagers et 15 membres d'équipage volait à 10.050 mètres d'altitude. Les autorités de Kiev ont immédiatement accusé les forces d'autodéfense d'être à l'origine du crash, mais les insurgés ont déclaré en réponse qu'ils ne disposaient pas de systèmes capables d'abattre un avion à cette altitude.
 


Ukraine/situation: le scénario actuel est contreproductif (Poutine)

Le scénario actuel d'évolution des événements en Ukraine est contreproductif, il déstabilise la situation dans le monde, a déclaré mardi à Moscou le président russe Vladimir Poutine lors d'une réunion du Conseil de sécurité de Russie.

"Si on revient aux scénarios de ce type, c'est absolument inadmissible et contreproductif. Cela sape la paix et l'ordre mondial moderne. L'application de ces méthodes à l'égard de la Russie ne donnera pas de résultats", a indiqué M.Poutine.

"Les citoyens russes ne l'admettront pas. Ils ne l'accepteront pas", a-t-il ajouté.
 


L'Ukraine, un Etat en déliquescence (ex-maire de Londres)

L'Ukraine est un Etat en déliquescence, la Russie n'étant pas responsable de ses dysfonctionnements, a déclaré mardi l'ex-maire de Londres Ken Livingstone dans une interview accordée à la chaîne RT.

"Le fait est que l'Ukraine est un Etat dysfonctionnel, son actuel président n'étant pas en mesure de l'unifier. J'estime qu'il (Porochenko, ndlr) devrait avant tout garantir à la population de l'est de l'Ukraine et à la Russie que l'Ukraine n'adhèrera pas à l'Otan et ne permettra pas qu'on déploie l'arme nucléaire sur son territoire, ce qui menacerait la Russie", a-t-il fait savoir.

Selon lui, Kiev devrait également garantir à la population de l'est de l'Ukraine qu'elle ne sera ni opprimée, ni traitée comme des citoyens de seconde zone, et qu'un gouvernement à l'instar de ceux de l'Ecosse et du Pays de Galles verra le jour dans la région.

Toutefois, tout porte à croire que pour le moment, "le gouvernement ukrainien n'est pas prêt à faire des concessions susceptibles de contribuer à la fin de cette guerre civile locale", estime M. Livingstone.

"La Russie n'a pas provoqué de déstabilisation en Ukraine. L'Ukraine a vu se succéder plusieurs gouvernements incapables d'assumer leurs fonctions, la nation ukrainienne est divisée, car formée à la hâte  après l'effondrement de l'Union soviétique", a assuré l'ex-maire de Londres.

Selon lui, le président russe veut simplement "avoir à la frontière de la Russie des Etats stables qui ne représenteraient aucune menace pour son pays".
 


Russie: l'Autriche pour un embargo sur les armes

Opposé aux sanctions économiques contre la Russie, le ministre autrichien des Affaires étrangères Sebastian Kurz a toutefois soutenu l'introduction d'un embargo sur les armes, rapporte le quotidien local Kurier.

Le chef de la diplomatie a rappelé avoir proposé en février dernier d'interdire toute livraison d'armements à la Russie. "Cette initiative n'a alors pas obtenu le soutien de la majorité. Aujourd'hui, j'ai l'impression que les ministres des Affaires étrangères sont de plus en plus nombreux à la soutenir", a indiqué M.Kurz mardi à Bruxelles à l'issue d'une réunion des chefs de la diplomatie des 28 pays membres de l'UE.

Il a en outre précisé que l'introduction de sanctions contre des volets entiers de l'économie russe devait être examinée par les dirigeants de l'Union européenne, ce sujet n'étant pas à l'ordre du jour de la rencontre ministérielle.

Suite à la chute d'un avion de ligne malaisien dans l'est de l'Ukraine, les Etats-Unis et l'UE examinent la possibilité de durcir les sanctions contre la Russie. Avancée par la Grande-Bretagne et la Pologne, l'idée d'introduire un embargo sur les armes avait auparavant été rejetée par la France et l'Allemagne.

Londres envisage d'évoquer à nouveau les sanctions de troisième niveau (mesure visant des secteurs entiers de l'économie). La France estime de son côté que les sanctions doivent rester au deuxième niveau (viser des individus et des compagnies concrètes). Les Etats-Unis ont déjà introduit des sanctions contre une série de compagnies russes, y compris contre des entreprises de défense.
 

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