L’engorgement présumé du Port Autonome de Douala a mis en branle une insidieuse cabale contre le directeur général de cette entreprise publique. Analyse faite pourtant, il n’en est rien, si ce n’est la démission des concessionnaires commis à la gestion de certaines des opérations qui jusqu’alors lui étaient dévolues.

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Le ralentissement des opérations d’embarquement et de débarquement observé depuis peu au PAD est loin d’être imputable à cette entreprise. Une assertion fondée en ce que celle-ci aura de tout temps, fait de la réduction des délais de passage sa préoccupation de tous les instants, quand bien même des dysfonctionnements inhérents à l’indisponibilité des portiques y aura engendré quelque file d’attente, quatre mois durant.

Fort heureusement, la prompte réaction du directeur général de ladite entreprise aura permis, à défaut de remédier à cette déplorable situation, à en altérer les effets pervers dans la gestion du trafic. Pourtant, quand l’un des portiques tombe en panne en novembre 2013, l’entreprise DIT qui en est le principal utilisateur se sera gardé d’en assurer les réparations, provoquant conséquemment la congestion du Port Autonome de Douala. Situation aggravée par l’acheminement vers le même port de Douala de l’essentiel des marchandises devant être dépotées en Centrafrique, à la faveur de la réouverture de la frontière de ce pays.

Suffisant par conséquent pour que les énormes quantités de bois devant y être acheminées viennent engorger l’aire de stockage du port de Douala et surtout mettre à mal la Société d’Exploitation du Parc à Bois commise pour gérer le trafic en la matière, tant ses équipements ne l’y autorisaient guère, surtout dans le même temps le parc à bois de Kribi que gère la même société était fermé.

Dès lors, il revenait au port de Douala de gérer les flux de bois de la quasi-totalité de la sous-région et notamment ceux émanant aussi bien du Congo, de la Centrafrique que de l’arrière-pays. Suffisant pour assimiler cette congestion en une sorte d’incapacité de la direction du Port Autonome de Douala de gérer au mieux cette entité, alors que dans le même temps celle-ci s’activait plutôt à assurer le meilleur service qui soit à ses usagers.

A preuve, comment comprendre que le Port Autonome de Douala ait plutôt connu une embellie financière alors qu’on criait sur la dilution du niveau global de satisfaction de ses publics cibles ? Pourtant, il se sera uniquement agi d’un problème circonstanciel à mettre à l’actif du ralentissement de la manutention portuaire pour les motifs évoqués supra, mais aussi et surtout de l’indisponibilité de navires adéquats pour le transport des grumes. Or, ces activités concédées à des tiers ne devraient induisent que ces derniers répondent des dysfonctionnements y afférents, tant il est vrai que le Port Autonome de Douala est désormais tenu par la gestion du gros œuvre portuaire.

Dès lors, on comprend aisément pourquoi les détracteurs du directeur général du Pad ont cru se terrer derrière la fermeture de la guérite centrale pour essayer de l’enfoncer et pire encore, remis en cause le dragage du chenal. Or, il est de notoriété qu’aucun desdits postes ne posait de problème à même de compromettre le bon fonctionnement du Pad.

On peut comme un maître que voulait noyer son chien, on aura exploré sans raison des postes pour lesquels au contraire, les usagers du Pad n’ont de cesse de dire leur satisfaction. En effet qu’il s’agisse du dragage du cheval assurant une profondeur minimale de 7 mètres ou même de la guérite constamment ouverte, on se sera en fait octroyé de malveillants artifices pour indexer le Pad en lieu et place des concessionnaires qui devraient pourtant répondre des lenteurs subies par les usagers.

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