Cameroun - Economie. Le patronat camerounais plaide pour «la préférence nationale», « levier » de la croissance

APA Mercredi le 06 Aout 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le président du Groupement interpatronal du Cameroun (GICAM), André Fotso, a appelé les décideurs politiques de son pays à opter pour la préférence nationale, présentée comme «un puissant levier d’accélération de la croissance économique».

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Dans un éditorial publié par le journal interne de son organisation, il plaide pour l’élaboration et la mise en œuvre d’une démarche volontariste, à travers un encadrement juridique précis.

Il appelle aussi à des mesures incitatives visant à aider, à accompagner et à protéger les intérêts des entreprises locales.

Ce choix a été fait par les décideurs politiques dans l’ensemble des pays occidentaux et asiatiques afin de permettre à l’entreprise de jouer véritablement son rôle de créateur de richesses et d’emplois, dans un contexte économique mondial difficile, incertain et imprévisible.

Il s’agit ainsi, selon lui, «de trouver le juste équilibre entre d’une part, l’esprit de libre concurrence propre à toute économie de marché et, d’autre part, l’indispensable quête pour doper la croissance économique».

La promotion de la préférence nationale mérite désormais une plus grande attention, écrit-il, dénonçant des éléments conjoncturels imprévus au rang desquels la hausse récente des prix des carburants, la congestion du port de Douala ainsi que l’accumulation des crédits de taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

André Fotso décrie au passage l’épineux problème du financement des entreprises, la question de l’accès au crédit occupant selon lui le 3ème rang des obstacles au développement des sociétés camerounaises après la fiscalité et la corruption.

Cette difficulté, selon lui, est encore plus handicapante pour les petites et moyennes entreprises qui pâtissent particulièrement de la perception «de risque élevé» qui leur est associée.

Au Cameroun, analyse-t-il, la volonté de promouvoir un accès préférentiel des PME à la commande publique est bien inscrite dans plusieurs documents d’orientation et de réglementation et transparaît même dans les missions assignées à certains organes opérationnels.

Il constate cependant, pour le déplorer, que les démarches en la matière restent peu ambitieuses.

Celles-ci se heurtent, dans la pratique, à des entraves aussi bien inhérentes aux capacités et à l’engagement des acteurs qu’à l’inadéquation de certaines procédures et méthodes des pouvoirs publics.

L’on déplore aussi absence d’une orientation volontariste clairement affichée et partagée ainsi que d’instruments de suivi et d’évaluation,
 

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