Cameroun - Politique. Cameroun - Gouvernement et Sécurité: Remaniement et Arrestations, c'est maintenant !

Cédric Mbida | La Météo Mercredi le 13 Aout 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Paul Biya prépare un mouvement d'une magnitude jamais vécue sous son règne

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Sérail: Vers un vaste coup de balai et de nombreuses arrestations

Paul Biya prépare un tsunami d'une magnitude jamais vécue sous son règne. Au moment où les ministres et assimilés s'apprêtent enfin à prendre leurs congés annuels.

Le temps des spéculations semble révolu au sommet de l’Etat. Après les bruits de couloirs et les chuchotements dans les salons lambrissés, voici venue (enfin?) l'heure des résultats. «On y est presque, le président a mis la dernière main à ses documents et la publication devrait constituer un profond séisme au sein de l'establishment», confie une source introduite. Et des noms dont La Météo s'abstient pour l'heure de citer circulent à profusion dans le sérail. Attendus depuis les élections législatives et municipales d'octobre 2013, les textes de nominations et de révocations s'annoncent impitoyables pour certains, avertit la source.

Ainsi, apprend-on, les mouvements annoncés ne concernent plus seulement le gouvernement, qui devrait être profondément remanié aussi bien dans sa taille que ses hommes. Venant de Washington où venait juste de se terminer le sommet Usa-Afrique auquel il a pris part, Paul Biya qui est de retour au pays (une grande première ou presque) depuis s'apprêterait, sauf changement de dernière heure, à s'envoler pour la France mercredi prochain, question de marquer de sa présence au 70e anniversaire du débarquement de Provence, prépare aussi un vaste mouvement de personnels dans les services de sécurité, en rapport avec la montée en puissance des attaques aux frontières orientale et septentrionale du Cameroun perpétrées par des bandes rebelles venues de la République centrafricaine, mais également de la secte islamiste nigériane Boko Haram.

Si la situation est en effet considérée comme quasiment sous contrôle dans la région de l'Est, la grande inquiétude vient du Nord et ce l'Extrême-Nord. Ici et là, les événements font état d'une industrie à la hausse du grand banditisme, dans un climat où les bandes se constituent, pillent, violent et kidnappent au nom de Boko Haram en espérant encaisser de fortes rançons. C'est dans ce contexte, selon les mêmes sources, que le président de la République pourrait tenir également un conseil ministériel cette semaine. Paul Biya qui dispose d'un réseau d'informations de première main, aurait été apprend-on, amené à découvrir d'étranges concussions entre ces bandits, des responsables en charge de la sécurité et certains dignitaires politiques.

Il s'agit donc, dans ce contexte, de trancher dans le vif, de vider l’abcès sous peine d'une contagion à Plus grande échelle. À l'inertie, maintes fois décriée par le chef de l'État lui-même, se sont ajoutées des pratiques antirépublicaines avec leur lot de concussions, de crimes économiques, de corruption et de complicités avec l'ennemi. La vague géante, selon des personnalités généralement bien introduites, pourrait toucher jusqu'à des niveaux insoupçonnés de l'appareil étatique.

Le président de la République, bien qu'apparemment envoûté par des réseaux et autres lobbies qui bloquent le remaniement, pourra cette fois sévir en prenant de cours les membres du gouvernement à qui il vient enfin d'autoriser de prendre les congés annuels. Et déjà on annonce l'accélération dans les travaux d'aménagement des nouvelles cellules à la prison annexe de Yaoundé, sise au secrétariat à la Défense (Sed) en charge de la gendarmerie. Ce qui laisse croire à une série d'arrestations de gros poissons, comme pour démentir ceux qui voyaient l'«Opération épervier» en bout de course.

À partir de cet instant jusqu'au mois de décembre au plus tard, d'après des sources introduites, un important chamboulement aura lieu. 

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