Ukraine. Ukraine: la vérité transpire enfin dans les médias en Occident (Lavrov)

Ria Novosti Mercredi le 13 Aout 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La vérité sur la situation dans le sud-est de l'Ukraine commence à se faire connaître en Occident, a constaté mardi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, en remerciant les journalistes russes de leur contribution dans la couverture de ces événements.

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"Les médias occidentaux commencent, sans doute malgré eux, à couvrir la situation dans le détail, en montrant toutes les horreurs vécues par la population civile dans ces lieux", a déclaré le ministre devant les journalistes.

Et de rappeler que lundi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations unies avait publié un bulletin contenant l'évaluation de la situation humanitaire dans les régions de Lougansk et de Donetsk.

"Le document donne un tableau plus que triste: des milliers de morts et de blessés, pas d'électricité ni eau courante, le fonctionnement des hôpitaux, des maisons de retraite et d'autres sites d'infrastructure sociale est impossible", a indiqué le ministre des Affaires étrangères.

"Mieux vaut tard que jamais, mais la vérité sort de plus en plus souvent maintenant de la bouche de ceux qui occupaient au départ une attitude plutôt réservée face aux événements en cours. Merci aux journalistes russes qui ont apporté une immense contribution à ce que cette vérité éclate enfin au grand jour dans les journaux, à la télévision et du haut des tribunes des organisations internationales", a conclu M.Lavrov.
 


Ukraine: RSF dénonce les restrictions à l'activité des médias

Reporters sans frontières (RSF) dénonce fermement le projet de loi soumis au parlement ukrainien, qui prévoit des restrictions à l'activité des médias dans le cadre des sanctions antirusses, indique un communiqué mis en ligne mardi sur le site de RSF.

"L'adoption définitive de ce projet de loi représenterait un recul majeur pour la liberté de l'information. Il confère au SNBO [Conseil de sécurité nationale et de défense de l'Ukraine, ndlr] le pouvoir exorbitant d'ordonner la censure la plus large, sur des critères extrêmement flous, et sans aucun garde-fou. Nous appelons instamment les députés à rejeter en seconde lecture ce texte incompatible avec les engagements de Kiev en matière de protection des libertés", lit-on dans le communiqué qui cite Johann Bihr, responsable du bureau Europe de l'Est et Asie centrale de Reporters sans frontières.

"Les défis majeurs auxquels sont confrontées les autorités ukrainiennes et leur souci légitime de défendre la sécurité nationale ne justifient en aucun cas pareille atteinte au droit constitutionnel à la liberté d'expression", souligne le document.

La représentante de l'OSCE pour la liberté des médias, Dunja Mijatovic, a appelé mardi la Rada suprême (parlement ukrainien) à annuler les dispositions imposant des restrictions aux médias dans le cadre du projet de loi sur les sanctions contre la Russie. Selon Mme Mijatovic, l'initiative du gouvernement ukrainien réduit à néant les progrès réalisés ces dernières années par l'Ukraine en matière de liberté des médias.

Le parlement ukrainien a entamé mardi l'examen d'un projet de loi autorisant la Conseil de sécurité national et de défense (SNBO) à décréter des sanctions contre la Russie, y compris à interdire ou à restreindre la diffusion de chaînes télévision et de stations de radio, ainsi qu'à limiter l'activité des médias sur Internet.
 


Ukraine: le convoi d'aide humanitaire russe approche de la frontière

Un convoi de 280 camions transportant de l'aide humanitaire pour les habitants du sud-est de l'Ukraine est en route pour la ville russe de Belgorod, à 40 km de la frontière ukrainienne, rapporte mercredi le correspondant de RIA Novosti.

Hier, le convoi est arrivé dans la ville de Voronej (sud). La circulation dans le centre-ville a été partiellement coupée afin de laisser passer les camions. Les chauffeurs et les journalistes ont été logés dans une garnison de la ville, en attendant de reprendre la route le matin venu.

Les 280 camions Kamaz transportent 400 tonnes de céréales, 100 tonnes de sucre, 62 tonnes d'aliments pour enfants, 54 tonnes de médicaments et d'équipements médicaux, 12.000 sacs de couchage et 69 groupes électrogènes portables.

Auparavant la Russie a envoyé une demande officielle aux agences humanitaires de l'ONU, de l'OSCE, du Conseil de l'Europe et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) afin d'organiser une mission humanitaire en Ukraine.

L'aide russe devrait être livrée à la frontière ukrainienne et remise au CICR pour être embarquée sur d'autres véhicules.

Kiev et ses alliés occidentaux se sont dans un premier temps opposés à l'initiative de la Russie en affirmant qu'elle pourrait servir de prétexte à une opération armée dans l'est de l'Ukraine, où se poursuivent les combats entre forces gouvernementales et séparatistes pro-russes.

Les autorités ukrainiennes ont garanti mardi la sécurité du convoi sur le territoire qu'elles contrôlent. La question de la mise en place d'un corridor humanitaire afin de faire arriver les chargements dans la zone sinistrée reste ouverte.
 


Ukraine/aide: Moscou demande à Berlin de prêter son concours

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a demandé par téléphone à son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier d'utiliser toute son influence pour assurer la livraison de l'aide humanitaire dans l'est de l'Ukraine, a annoncé mardi le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

"Lors de l'entretien, les ministres ont évoqué la situation en Ukraine tout en mettant l'accent sur l'aggravation continue de la crise humanitaire dans le sud-est du pays, crise qui risque d'entraîner des conséquences catastrophiques pour les populations civiles des régions concernées", lit-on dans le communiqué mis en ligne sur le site de la diplomatie russe.

Après avoir réaffirmé la nécessité de faire parvenir au plus vite le convoi humanitaire dans la zone de conflit, M. Lavrov a souligné que ce convoi avait été formé et envoyé en Ukraine "en coopération avec la partie ukrainienne et les représentants du Comité international de la Croix-Rouge".

"Le ministre russe a invité Frank-Walter Steinmeier à utiliser toutes les possibilités dont il dispose pour contribuer au succès de cette action humanitaire conformément aux ententes intervenues", indique le communiqué.
 


Kiev proclame la Crimée zone de libre-échange

La Rada suprême (parlement ukrainien) a adopté mardi une loi sur la création d'une zone de libre-échange sur la péninsule de Crimée qui avait adhéré à la Fédération de Russie en mars dernier suite à un référendum.

Adoptée par 227 voix (pour 226 voix requises), la loi propose de mettre en place d'une zone de libre-échange en Crimée et dans la ville de Sébastopol pour une période de dix ans.

Peuplée en majorité de russophones, la Crimée a proclamé son indépendance vis-à-vis de l'Ukraine et sa réunification avec la Russie suite à un référendum organisé après le coup d'Etat ukrainien du 22 février. Plus de 96% des participants au scrutin ont voté le 16 mars pour que la Crimée rattachée en 1954 à l'Ukraine soviétique sur décision de Nikita Khrouchtchev, adhère à la Fédération de Russie.

Kiev et les pays occidentaux ne reconnaissent pas le référendum du 16 mars et dénoncent l'annexion de la péninsule de Crimée par Moscou.
 


Ukraine: Kiev garantit la sécurité du convoi humanitaire russe (Lavrov)

Kiev a garanti sur le territoire qu'il contrôle la sécurité du convoi acheminant une aide humanitaire russe pour les habitants du sud-est de l'Ukraine, Moscou compte sur la même attitude de la part des insurgés, a annoncé mardi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

"Nous comptons sur les assurances des autorités ukrainiennes qui nous ont garanti la sécurité du convoi sur le territoire contrôlé par leurs militaires", a déclaré le ministre devant les journalistes.

Et d'ajouter que les insurgés étaient également informés du passage du convoi humanitaire.

"Aussi, nous attendons-nous à une attitude appropriée de leur part face à cette action humanitaire (…). Je suis certains qu'il n'y aura aucun incident de leur part, les insurgés se trouvant sur le territoire, dont les habitants ont grand besoin d'une aide humanitaire urgente", a souligné M.Lavrov.

Il s'agit en l'occurrence d'une colonne acheminant près de 2.000 tonnes de fret humanitaire destiné aux habitants du sud-est ukrainien. Les 280 camions Kamaz transportent 400 tonnes de céréales, 100 tonnes de sucre, 62 tonnes d'aliments pour enfants, 54 tonnes de médicaments et d'équipements médicaux, 12.000 sacs de couchage et 69 groupes électrogènes portables.

Le convoi en question est envoyé en commun avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
 


Russie: des dizaines de pays souhaitent augmenter leurs livraisons


Des dizaines de pays font la queue pour formuler leurs offres d'importation de produits d'agriculture en Russie, le ministère russe de l'Agriculture étudie ces propositions quotidiennement, a annoncé mardi le ministre russe de l'Agriculture Nikolaï Fedorov.

"Je peux citer ces pays. Ce sont notamment la Turquie, l'Iran, Israël, le Maroc, l'Argentine, l'Equateur, le Pérou et le Brésil. Autrement dit, la file d'attente est suffisamment longue. Des dizaines de pays font la queue devant le ministère de l'Agriculture et l'agence sanitaire Rosselkhoznadzor pour formuler leurs offres. Parallèlement, nous avons envoyé des lettres contenant nos besoins supplémentaires, vu la diminution de livraisons de certains pays", a déclaré M.Fedorov.

Le 7 août, le gouvernement russe a publié la liste des produits interdits d'importation en provenance des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège, en réponse aux sanctions imposées contre Moscou.

Cette interdiction valable un an concerne le bœuf, le porc, la volaille, le poisson, le fromage, le lait et les produits laitiers, les légumes et les fruits.
 


Moscou appelle Kiev à garantir la sécurité du convoi humanitaire

Moscou appelle Kiev à assurer un maximum de sécurité au convoi acheminant une aide humanitaire pour les habitants du sud-est de l'Ukraine, a indiqué mardi le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué mis en ligne sur son site.

"La partie russe espère que la partie ukrainienne contribuera au maximum à sécuriser la livraison de l'aide humanitaire aux habitants des régions de Donetsk et de Lougansk", lit-on en substance dans le communiqué.

Une colonne transportant près de 2.000 tonnes de fret humanitaire destiné aux habitants du sud-est ukrainien est arrivée à Toula, après avoir quitté dans la nuit de lundi à mardi la ville de Naro-Fominsk, dans la région de Moscou.

Les 280 camions Kamaz transportent 400 tonnes de céréales, 100 tonnes de sucre, 62 tonnes de nourriture pour enfants, 54 tonnes de médicaments et d'équipements médicaux, 12.000 sacs de couchage et 69 groupes électrogènes portables.

Le convoi en question est envoyé en commun avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
 


Sanctions: l'OSCE hostile à l'interdiction de médias en Ukraine

La représentante de l'OSCE pour la liberté des médias Dunja Mijatovic a appelé mardi la Rada suprême (parlement ukrainien) à annuler les dispositions imposant des restrictions aux médias dans le cadre du projet de loi sur les sanctions contre la Russie, indique un communiqué mis en ligne sur le site de l'OSCE.

"Les mesures prévues dans ce document constituent une violation flagrante des normes internationales et, par conséquent, entravent la libre circulation des informations et des idées, ce concept étant au cœur de la liberté d'expression et des médias", lit-on dans le communiqué qui cite Mme Mijatovic.

Selon la responsable de l'OSCE, l'initiative du gouvernement ukrainien réduit à néant les progrès réalisés ces dernières années par l'Ukraine en matière de liberté des médias.

Le parlement ukrainien a entamé mardi l'examen d'un projet de loi autorisant la Conseil de sécurité national et de défense (SNBO) à décréter des sanctions contre la Russie, y compris à interdire ou à restreindre la retransmission de chaînes de radio et de télévision, ainsi qu'à limiter l'activité des médias sur Internet.
 


Ukraine: le reporter russe Stenine arrêté par les services secrets (Kiev)

Le reporter de Rossiya Segodnya Andreï Stenine, disparu le 5 août dernier dans l'est de l'Ukraine, a été arrêté par les services secrets d'Ukraine, a annoncé mardi dans une interview à la radio lettone Baltkom Anton Guerachtchenko, conseiller du ministre ukrainien de l'Intérieur.

"Il (Stenine) a été arrêté par nos services de sécurité. Cet homme assistait aux tortures et exécutions à Chakhtersk. Le monde entier s'est indigné à la vue de ses photos montrant d'abord un soldat blessé et tué par la suite", a déclaré M.Guerachtchenko.

"Nous soupçonnons Andreï Stenine de complicité avec les terroristes. Ce n'est plus du journalisme, mais de la complicité avec le terrorisme et la glorification de ce dernier", a-t-il ajouté.

Le conseiller du ministre a toutefois affirmé ignorer où se trouvait à présent le photographe russe.

Andreï Stenine a travaillé à Donetsk, à Slaviansk et dans d'autres villes de l'est de l'Ukraine. La rédaction est sans nouvelles de lui depuis le 5 août. Il travaille depuis 2009 à RIA Novosti, agence sur la base de laquelle Rossiya Segodnya a été créée. Reporter de guerre expérimenté, il s'est déjà rendu en mission en Egypte, en Syrie et dans d'autres points chauds.
 


L'Autriche refuse de revendre du gaz à l'Ukraine

Le groupe énergétique autrichien OMV a refusé de fournir du gaz à l'Ukraine en flux inversé au détriment de ses principaux clients, a annoncé mardi le PDG du groupe Gerhard Roiss lors d'une conférence de presse.

"Même si nous avons la possibilité d'effectuer à court terme des livraisons marginales à d'autres consommateurs, nous ne le ferons pas", a répondu M. Roiss à la question de savoir si OMV était prêt à revendre du gaz à l'Ukraine en inversant le flux.

"Nous estimons qu'il est nécessaire de remplir en premier lieu nos engagements vis-à-vis de nos partenaires auxquels nous sommes liés par 45 ans de coopération", a souligné le PDG du groupe autrichien.

"Notre priorité est d'assurer un approvisionnement stable à ceux de nos partenaires qui nous font confiance depuis de nombreuses années", a conclu M. Roiss.
 


Ukraine: Poutine et Hollande évoquent l'aide humanitaire russe


Le président Vladimir Poutine a explicité lors d'une conversation téléphonique avec son homologue français François Hollande les démarches entreprises par la Russie pour octroyer une aide humanitaire aux habitants de l'est de l'Ukraine, rapporte le service de presse du Kremlin.

"L'importance des efforts visant à octroyer une aide humanitaire aux civils a été notée. M.Poutine a évoqué les démarches entreprises dans ce sens par la Russie conjointement avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Les deux parties ont souligné l'importance cruciale de l'arrêt des combats et du prompt règlement diplomatique des problèmes inter-ukrainiens", précise la source.

La nuit dernière, une colonne transportant près de 2.000 tonnes de fret humanitaire russe destiné aux habitants du sud-est de l'Ukraine a quitté la région de Moscou.

Les 280 camions Kamaz transportent 400 tonnes de céréales, 100 tonnes de sucre, 62 tonnes de nourriture pour enfants, 54 tonnes de médicaments et d'équipements médicaux, 12.000 sacs de couchage et 69 groupes électrogènes portables.

Le convoi en question est envoyé en commun avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
 


Ukraine/est: la Croix Rouge évaluera les besoins humanitaires

Les employés de la Croix Rouge auront besoin d'une semaine pour évaluer les besoins en aide humanitaire des habitants de l'est de l'Ukraine, lit-on mardi sur le site des autorités de la région de Donetsk (pro-Kiev).

"Le porte-parole de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge Davron Mukhamadiev a annoncé que durant une semaine, des membres de la Croix Rouge évalueraient les besoins en aide humanitaire des citoyens se trouvant dans la zone du conflit dans l'est de l'Ukraine. Une mission humanitaire sera réalisée sur la base de cette estimation", indique le site.

Mardi, le porte-parole du Conseil national de sécurité et de défense (SNBO) Andreï Lyssenko a confirmé cette information lors d'un point de presse.

"Nous avons déjà un délai, une semaine au cours de laquelle des experts de la Croix Rouge devront évaluer les besoins de la région de l'Est. Et c'est seulement après cette estimation que l'acheminement de l'aide strictement humanitaire sera organisé. Nous savons que des pays donateurs dont la Russie ont accepté de livrer l'aide humanitaire", a déclaré le porte-parole.
 


Ukraine: la loi sur les sanctions antirusses adoptée en première lecture

Le parlement ukrainien a adopté mardi en première lecture un projet de loi autorisant le Conseil de sécurité nationale et de défense (SNBO) à décréter des sanctions contre la Russie, dont la suspension du transit d'hydrocarbures.

Cette décision a été soutenue par 243 parlementaires, le minimum requis étant de 226 voix. Le projet de loi doit être examiné en deuxième lecture cet après-midi.

L'adoption de ce texte n'implique pas l'instauration automatique des 29 mesures spéciales er restrictives prévues par la législation ukrainienne en vigueur. La loi ne fait que créer la base juridique nécessaire à cet effet. Les sanctions pourront être décrétées par le SNBO sur proposition de la Rada suprême (parlement), du président, du gouvernement, de la Banque nationale ou du Service de sécurité.
 


Conflit en Ukraine: une initiative US selon 80% des Russes (sondage)

Près de 80% des Russes estiment que l'opération spéciale dans l'est de l'Ukraine a été ordonnée par le président Piotr Porochenko à l'initiative des Etats-Unis, indique un sondage publié mardi par le Centre analytique Levada.
 
Selon 52% des sondés, le désir de Kiev de se rapprocher de l'Europe s'explique par le fait que "l'Ukraine est un fantoche entre les mains de l'Occident et, plus particulièrement, des Etats-Unis qui pratiquent une politique antirusse". Seuls 26% des personnes interrogées estiment que les Ukrainiens sont mus par le désir de rendre leur pays "démocratique, prospère et libre". Pour 6% des sondés, les événements en Ukraine traduisent la volonté de la population de "surmonter le passé soviétique".
 
33% des participants à l'étude estiment que la Russie ne s'ingère pas dans la crise ukrainienne et 24% sont persuadés que Moscou doit prendre part au règlement du conflit, mais qu'on l'empêche de le faire.
 
85% des Russes considèrent le rattachement de la Crimée comme un grand succès des dirigeants politiques du pays. Seuls 7% des sondés estiment que les autorités ukrainiennes sont capables de sortir leur pays de la crise.
 
L'étude a été effectuée du 1er au 4 août 2014 auprès de 1.600 personnes vivant dans 134 localités de 46 régions de la Russie.
 
Depuis mi-avril, le conflit armé en Ukraine a fait 1.129 morts parmi les civils, selon l'Onu.

 


Russie-Chine: l'accord sur l'échange de devises menace le dollar (journal)

L'accord conçu par la Russie et la Chine prévoyant des échanges de devises nationales (swap) pourrait mettre un terme à l'hégémonie du dollar, estime le quotidien autrichien Die Presse.

Selon le journal, l'apparition de l'euro a quelque peu affaibli les positions du "billet vert", qui a cessé d'être l'unique monnaie de réserve. A l'heure actuelle, la part de l'euro constitue environ 25% des réserves de change et celle du dollar 60%.

D'après la Bank Standard Chartered britannique, le yuan chinois est également utilisé en qualité de monnaie de réserve par 40% des banques centrales du monde. Il est aussi à noter qu'au cours des dernières années, presque tous les pays asiatiques ont sensiblement augmenté leurs réserves d'or.

Les Etats-Unis sont en mesure de ralentir cette tendance, mais pas de l'arrêter, constate le quotidien, soulignant que l'activation de l'accord entre la Russie et la Chine n'est qu'une question de temps.

Le journal rapporte également que la France a récemment soutenu l'idée d'en finir avec l'hégémonie du dollar.

La Banque de Russie et la Banque nationale de Chine ont mis au point samedi un accord d'échange de devises nationales (swap). Ce document ne tardera pas à renforcer le rôle du rouble et du yuan dans le commerce international.

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