Ukraine. Vladimir Poutine rencontre le président ukrainien Piotr Porochenko

Ria Novosti Mardi le 26 Aout 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Kiev espère qu'un "proccessus de négociations réel" sera lancé en marge du sommet Union douanière-Ukraine, pour régler la crise qui secoue le sud-est du pays, écrit mardi 26 août le quotidien Kommersant.

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Moscou précise que des résultats positifs ne sont envisageables que si l'Union européenne renonce à faire pression sur la Russie et commence à "influencer la partie ukrainienne". Quant aux experts interrogés, ils ne s'attendent à aucune percée.

Formellement, le sommet se réunit à Minsk pour évoquer les relations économiques entre l'Union douanière (Russie, Biélorussie, Kazakhstan) et l'Ukraine. Comme l'a rappelé hier le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, Moscou appelle depuis longtemps à entamer un dialogue "dépolitisé, professionnel, pragmatique et concret" sur le rapport entre la participation de Kiev à la zone de libre-échange de la CEI et ses engagements dans le cadre de l'accord d'association signé avec l'UE, qui n'a pas encore été ratifié.

Vladimir Poutine et Piotr Porochenko évoqueront le règlement du conflit dans le sud-est de l'Ukraine. L'Europe attend le sommet à venir avec un certain optimisme, même si à l'issue de sa visite à Kiev la chancelière allemande Angela Merkel avait déclaré qu'une simple rencontre ne pourrait pas aboutir à des accords avancés dans l'état actuel des choses. Sergueï Lavrov a partagé hier sa propre vision de la situation: il a rappelé que les partenaires occidentaux "attendaient constamment de la Russie un changement de comportement", alors qu'en réalité ils devraient influencer la partie ukrainienne – "pour qu'elle prenne conscience en toute responsabilité qu'il ne s'agit pas d'une lutte pour l'Ukraine contre la Russie, mais pour l'Ukraine en tant qu'Etat dans lequel tout le monde peut vivre confortablement".

 

Les experts doutent d'une éventuelle percée à Minsk. "Tout le monde attend un seul résultat positif – la fin des opérations militaires. Mais le gouvernement de Kiev ne peut pas stopper la guerre car dans ce cas, il devrait immédiatement s'engager dans le règlement de la tâche complexe qu'est la relance de l'économie ukrainienne en ruines", explique l'économiste ukrainien Alexandre Doudtchak. Le politologue ukrainien Dmitri Ponamartchouk affirme à son tour que la rencontre de Minsk ne promet pas de progrès substantiel, au moins parce qu'elle ne se tiendra pas sur un "territoire neutre". "Minsk est un allié de la Russie, qui est de facto en état de guerre avec nous", a déclaré l'expert.

La principale tâche des pourparlers, pour la Russie, est la cessation immédiate des combats dans l'est de l'Ukraine. Un autre objectif consiste à régler la crise humanitaire. Sergueï Lavrov a déclaré hier que Moscou comptait envoyer dans le Donbass un second convoi humanitaire. "Nous avons adressé une note au ministère ukrainien des Affaires étrangères pour l'informer de notre intention. Nous avons joint une liste détaillée de la nomenclature et de la quantité des chargements prévus pour cet envoi et nous espérons une coopération étroite avec les autorités ukrainiennes pour convenir de toutes les formalités nécessaires."

Toutefois, les experts ukrainiens prédisent que le nouveau convoi pourrait connaître le même sort que le premier: les camions russes traverseront la frontière indépendamment de la position des autorités ukrainiennes. "Ce sera une nouvelle pilule amère pour Kiev. Mais l'Ukraine ne pourras pas ne pas l'avaler", conclut Dmitri Ponamartchouk.
 


Ukraine: la dissolution du parlement au menu d'entretiens Porochenko-Merkel

La dissolution de la Rada suprême (parlement ukrainien) ont été évoqués mardi par le président ukrainien Piotr Porochenko et la chancelière allemande Angela Merkel, rapporte le site du président.

"Les interlocuteurs ont évoqué la décision du président de dissoudre avant terme la Rada suprême. Ils ont estimé que cette démarche répondait aux attentes de la société civile ukrainienne et contribuait au renforcement des institutions démocratiques ukrainiennes", est-il indiqué dans le communiqué.

Le président Porochenko a dissous lundi la Rada suprême. Les législatives anticipées auront lieu le 26 octobre prochain.

Mme Merkel et M.Porochenko ont en outre échangé leurs vues sur la prochaine rencontre des chefs d'Etat de l'Union douanière avec le président ukrainien de Kiev à Minsk, en Biélorussie. Cette rencontre aura lieu en présence des représentants de la Commission européenne et portera sur la situation en Ukraine et l'association de l'Ukraine à l'UE.
 


Un photographe du New York Times évoque la situation à Donetsk

Mauricio Lima, correspondant photo pour le New York Times, a travaillé pendant un mois dans l'est de l'Ukraine: il témoigne du quotidien des civils de Donetsk, sous les bombardements de l'armée ukrainienne, pour le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

Lima: J'ai travaillé sur les lieux qui ont subi des tirs d'artillerie nourris – à Donetsk et dans ses environs. Aujourd'hui, j'ai visité l'orphelinat de Makeevka. Il y avait des tirs intensifs, principalement des roquettes et des obus de l'armée ukrainienne. Les éducateurs ont réuni tous les enfants dans le sous-sol pendant une heure. Certains enfants pleuraient. J'ai pris quelques photos et décidé de sortir pour voir le résultat du bombardement, qui était très actif.

Cependant les tirs ont repris et avec deux collègues nous avons stoppé notre voiture pour partir nous protéger en courant dans le sous-sol d'un immeuble ou se trouvaient une centaine de personnes. Ensuite, j'ai appris que trois personnes avaient été tuées à la surface durant ces quelques minutes.

J'ai aperçu un corps inerte à proximité d'une voie ferrée et j'ai vu un tableau déchirant.
Une femme âgée marchait, accompagnée par son fils, en treillis. Elle pleurait et criait très fort - je n'avais jamais entendu quelqu'un hurler comme ça de toute ma vie. Il l'a amenée vers le corps, qui s'est révélé être celui de sa fille. La femme est tombée au sol en hurlant. Je prenais des photos mais j'ai décidé de les laisser parce que la femme était en crise, et des combats avaient également repris à proximité.

 

Question: L'armée ukrainienne bombardait Donetsk ces dernières semaines, quand vous étiez sur place?

Lima: Oui, je ne me trouvais pas directement dans la zone des affrontements, mais je suis tombé sous des tirs à plusieurs reprises, parfois très près.

Question: Avez-vous vu beaucoup de soldats ukrainiens?

Lima: Je les ai vus sur les postes de contrôle en direction de Lougansk, mais il y avait essentiellement des forces d'autodéfense autour.

Question: Beaucoup de choses ont changé à Donetsk depuis le printemps?

Lima: Absolument. J'ai passé tout le mois de mai à Donetsk, la ville était complètement différente. Il y avait des gens dans les rues, une vie normale se déroulait. Aujourd'hui, pratiquement toutes les banques et centres commerciaux sont fermés, seuls quelques magasins et stations-service sont ouverts. Le couvre-feu est instauré de 23 heures à 6 heures du matin.

Question: Vous êtes arrivé en Ukraine vers la fin des protestations sur le Maïdan. Après le départ de Viktor Ianoukovitch, les personnes qui y étaient  rassemblées débordait d'optimisme. Quelle est la situation aujourd'hui?


Lima: En effet, tout le monde faisait la fête sur le Maïdan à l'époque. Mais je me souviens être parti prendre en photo les troupes d'autodéfense qui venaient de se former et un volontaire m'avait dit que ce n'était que le début. La situation dans l'est de l'Ukraine est une conséquence directe des événements sur le Maïdan.

Question: Quel est l'état d'esprit à Donetsk?

Lima: La tristesse et le chagrin se font sentir. Le week-end, Donetsk ressemble à une ville fantôme. Il est rare de voir des gens dans les rues. J'espère que cette situation pourra être réglée de manière pacifique.

Question: Vous avez travaillé en Afghanistan et en Irak. Pouvez-vous comparer avec ces pays le travail sur la couverture du conflit ukrainien?

Lima: En Irak on était surtout préoccupés par les bombes et les attaques de kamikazes,
c'est-à-dire des gens qu'on ne voyait pas directement. En Afghanistan je n'ai vu aucun signe du mouvement des talibans. Autrement dit, tu es conscient qu'ils sont quelque part, mais j'ai vu seulement des civils. En Ukraine, on voit les deux parties et on peut communiquer avec les deux.

Question: Qu'est-ce que cela signifie pour vous en tant que journaliste photo?

Lima: Parfois on assiste à de trop nombreux moments douloureux. La semaine dernière, un obus a explosé dans la maison d'une habitante de Donetsk de 80 ans. Elle a été blessée, pleurait et essayait de nettoyer le sang avec de l'eau. Dans ces moments l'instinct de journaliste photo pousse à prendre son appareil et à photographier. Mais elle était seule et avait davantage besoin d'aide que de photos. Puis les bombardements ont repris et tout le monde, terrifié, s'est jeté au sol, loin des fenêtres. Elle ne pouvait pas bouger. Je suis resté avec elle, je lui ai donné une serviette et l'ai aidée. Ensuite une ambulance est arrivée à la recherche des victimes. J'ai demandé de l'aider parce qu'elle avait plusieurs blessures, et j'ai repris le travail.
 


Ukraine: libération de deux journalistes russes

Deux journalistes russes, Maksim Vassilenko et Evguénia Koroleva, capturés lundi en Ukraine par le mouvement ultranationaliste ukrainien Pravy sektor (Secteur droit) ont été relâchés et se dirigent vers la Crimée, a annoncé mardi à Simferopol Andreï Krisko, représentant régional de la Mission pour les droits de l'homme de la Crimée.

"Lundi soir, Pravy sektor a remis les journalistes à la police ukrainienne qui les a relâchés. Mme Koroleva a annoncé à son amie par téléphone qu'ils rentreraient en Crimée mardi matin", a indiqué M.Krisko.

Selon M.Krisko, Maksim Vassilenko, correspondant photo des agences Rossiya Segodnya et AFP, et la correspondante de l'édition Krymski Telegraf Evguénia Koroleva ont été capturés dans la région de Donetsk.

Un autre journaliste de l'agence Rossiya Segodnya, Andreï Stenine, a disparu en Ukraine le 5 août dernier. Andreï Stenine a travaillé à Donetsk, à Slaviansk et dans d'autres villes de l'est de l'Ukraine. Selon des sources, il aurait été arrêté par le Service de sécurité d'Ukraine (SBU), mais Kiev ne confirme pas ces informations. Le ministère ukrainien de l'Intérieur a lancé une enquête sur la disparition du journaliste le 11 août. Anton Guerachtchenko, conseiller du ministre ukrainien de l'Intérieur, a déclaré à la radio lettone Baltkom que le photographe qu'il avait été arrêté par les services secrets ukrainiens pour "avoir aidé les terroristes", avant de démentir cette information.
 


Vol MH17: l'OACI et l'Onu doivent coordonner leurs actions (Moscou)

L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) et l'Onu devraient coordonner les efforts internationaux en vue d'achever le plus rapidement possible l'enquête sur le crash du Boeing 777 qui s'est produit le 17 juillet dans l'est de l'Ukraine, a déclaré mardi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"On voudrait que l'Organisation de l'aviation civile internationale joue un rôle plus actif dans l'enquête et nous estimons que l'Onu et l'OACI doivent coordonner les efforts internationaux en vue d'achever le plus rapidement possible l'enquête et d'obtenir des résultats probants", a indiqué le chef de la diplomatie russe dans une interview accordée  au journal Rossiïskaïa Gazeta qui sera publiée également par The Daily Telegraph britannique.

Selon M.Lavrov, la Russie est le seul pays à avoir officiellement présenté à la communauté internationale des informations sur la tragédie, obtenues par des moyens spatiaux de surveillance.

"Nous attendons des autres pays qu'ils fournissent également les données à leur disposition", a  souligné le chef de la diplomatie russe.
 


Ukraine: Porochenko ordonne la dissolution de la Rada

Le président ukrainien Piotr Porochenko a ordonné la dissolution de la Rada suprême (parlement ukrainien) et a appelé les "forces démocratiques" à former une seule équipe lors des élections législatives anticipées, a annoncé lundi soir le porte-parole du président Sviatoslav Tsegolko sur sa page Facebook.

"Le président a ordonné la dissolution de la Rada suprême, car c'était la seule décision possible et responsable", a indiqué le porte-parole.

"La majorité de ces députés adoptaient des lois de dictateur qui ont emporté des centaines de vies. Il faut qu'ils en répondent (…) La cinquième colonne se compose de dizaines de prétendus députés du peuple. Seulement, il représentent les intérêts d'un autre peuple, pas de celui qui les a élus", a expliqué le porte-parole.

Selon lui, le chef de l'Etat ukrainien a appelé les "forces démocratiques" à se présenter aux élections en une seule équipe pro-ukrainienne et pro-européenne.

Le président ukrainien a annoncé que les élections législatives anticipées auraient lieu le 26 octobre 2014.
 


Une nouvelle aide à l'Ukraine évoquée entre la Croix-Rouge russe et le CIRC

Lors de leur rencontre prévue le 28 août avec Pascal Cuttat, chef de la délégation régionale du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Russie, Biélorussie, Ukraine et Moldavie, les représentants de la Croix-Rouge russe évoqueront l'expédition éventuelle d'un nouveau convoi d'aide humanitaire dans le sud-est de l'Ukraine.

"Nous avons convenu avec le représentant du CICR de nous réunir jeudi. Il serait préférable d'envoyer ce deuxième convoi humanitaire sous le drapeau de la Croix-Rouge russe. Cette solution pourrait simplifier sensiblement la situation", a déclaré lundi à RIA Novosti Igor Trounov, chef de l'antenne moscovite de la Croix-Rouge russe.

La Russie envisage d'envoyer un deuxième convoi humanitaire en Ukraine, cette fois-ci à Donetsk.
 


Sommet de l'UE: la question ukrainienne pourrait être évoquée à part (Kiev)

Lors de l'entretien téléphonique qui s'est tenu lundi entre le président ukrainien Piotr Porochenko et le président du Conseil européen Herman Van Rompuy, ce dernier s'est déclaré prêt à examiner en détail avec M. Porochenko la situation en Ukraine au cours du prochain sommet de l'UE à Bruxelles.

"Herman Van Rompuy a confirmé son intention de rencontrer Piotr Porochenko le 30 août à Bruxelles pour évoquer en détail la situation en Ukraine et la position de l'Union européenne", lit-on dans un communiqué mis en ligne sur le site du président ukrainien.

Le sommet de l'UE se réunira samedi. MM. Porochenko et Van Rompuy ont convenu d'examiner à la question ukrainienne en marge du forum. Cette question sera également évoquée le 26 août à Minsk lors d'une rencontre qui réunira les chefs d'Etat russe, biélorusse, kazakh et ukrainien, ainsi que les représentants de l'Union européenne.

M. Porochenko s'est déclaré "extrêmement préoccupé" par l'intention de la Russie d'envoyer un nouveau convoi humanitaire dans le sud-est de l'Ukraine et a demandé à M. Van Rompuy de "prendre des mesures" à cette occasion.

Le nouveau convoi russe est censé acheminer de l'aide humanitaire à Donetsk.
 


Lougansk: Kiev se targue d'une frappe aérienne contre une colonne d'insurgés

L'aviation ukrainienne a porté une "frappe précise" contre une colonne d'insurgés dans la ville de Krasnodon (région de Lougansk), a annoncé lundi lors d'un point de presse Andreï Lyssenko, porte-parole du Conseil de sécurité nationale et de défense de l'Ukraine (SNBO).

"Les insurgés ont essuyé de grandes pertes", a affirmé M.Lyssenko sans préciser toutefois le nombre de tués et de blessés.

Selon le porte-parole du SNBO, l'armée ukrainienne a pour tâche principale de retenir les régions occupées et de libérer la ville d'Ilovaïsk, important nœud ferroviaire à 40 km au sud-est de Donetsk.

Les autorités de Kiev mènent depuis la mi-avril une opération militaire d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au coup d'Etat de février. Les hostilités ont déjà fait plus de deux mille morts et cinq mille blessés parmi les civils et ont entraîné d'importantes destructions. La Russie qualifie cette opération de punitive et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin.
 


Ukraine: les victimes et la crise humanitaire compliquent la réconciliation (OSCE)

Le nombre grandissant de victimes et la crise humanitaire dans l'est de l'Ukraine compliquent sensiblement le processus de réconciliation dans ce pays, a indiqué lundi le président en exercice de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le président et ministre suisse des Affaires étrangères Didier Burkhalter.

Tout en reconnaissant la légitimité du comportement des autorités ukrainiennes dans l'est du pays, il estime que "le nombre croissant de victimes, la crise humanitaire grandissante et la destruction des infrastructures suite à la guerre dans le sud-est de l'Ukraine laisseront des plaies profondes".

"Des difficultés énormes sont à surmonter pour assurer la réconciliation et la reconstruction, et pour offrir de nouvelles perspectives et possibilités aux gens", a déclaré M. Burkhalter cité par le site officiel du gouvernement suisse.

Après avoir souligné l'importance des actions humanitaires, M. Burkhalter a fait savoir que l'OSCE continuerait à soutenir les efforts du Comité international de la Croix-Rouge dans la région.

"Le retour aux efforts humanitaires fondés sur la coopération et la légalité est actuellement fondamental pour éviter la poursuite de l'escalade et permettre à l'aide d'arriver à temps à ceux qui en ont besoin", a conclu le président de l'OSCE.
 


Allemagne: les exportations vers la Russie pourraient baisser de 25% (OADW)

Le Comité oriental de l'économie allemande (Ost-Ausschuss der Deutschen Wirtschaft - OADW) constate la tendance négative qui caractérise les exportations allemandes vers la Russie suite aux sanctions décrétées par l'UE contre Moscou et l'embargo russe imposé en réponse sur les importations alimentaires européennes.

"D'ici la fin de l'année, les exportations vers la Russie pourraient chuter de 20% à 25%. Cela affecterait près de 50.000 emplois en Allemagne", a déclaré le président de l'OADW, Eckhard Cordes, cité par le service de presse du Comité.

Le Comité oriental de l'économie allemande est une organisation influente qui  représente les intérêts des sociétés allemandes opérant dans les pays de l'ex-URSS et en Europe de l'Est.

Selon le ministère russe du Développement économique qui cite le Service statistique fédéral d'Allemagne, en 2013, les exportations allemandes vers la Russie se sont réduites de 5,2%, atteignant 36,1 milliards d'euros.
 


Gaz: le PDG de Gazprom et l'ambassadeur chinois évoquent les livraisons russes

Le PDG du groupe russe Gazprom, Alexeï Miller, et l'ambassadeur de Chine en Russie, Li Hui, ont évoqué lundi les perspectives de la coopération énergétique entre les deux pays, mettant l'accent sur les livraisons de gaz russe à la Chine, indique le groupe dans un communiqué.

"En mai dernier, Gazprom et la compagnie chinoise CNPC ont signé un contrat de 400 milliards d'euros prévoyant la livraison à la Chine de 38 milliards de mètres cubes de gaz par an - et ce pendant 30 ans - acheminés via l'itinéraire est (par une ramification du gazoduc Force de la Sibérie). Ce gaz proviendra des gisements situés en Sibérie orientale", lit-on en substance dans le communiqué.

Selon M. Miller, la signature de ce contrat a ouvert la voie aux négociations sur les livraisons de gaz à la Chine via l'itinéraire ouest. Le gaz nécessaire pour alimenter ces livraisons doit provenir de gisements situés en Sibérie occidentale. Il s'agit des mêmes gisements que ceux utilisés actuellement pour fournir du gaz à l'Europe.

La construction du gazoduc Force de la Sibérie doit débuter le 1er septembre.
 


Est de l'Ukraine: une "catastrophe humanitaire" (secrétaire général de l'OSCE)

Intervenant lundi dans le cadre d'une table ronde au Forum européen d'Alpbach, dans l'ouest de l'Autriche, le secrétaire général de l'OSCE Lamberto Zannier a qualifié de "catastrophe humanitaire" la situation actuelle dans l'est de l'Ukraine.

"Une catastrophe humanitaire s'y produit, et l'aide (humanitaire) est nécessaire. Mais l'aide doit y être acheminée de façon adéquate", a déclaré le secrétaire général de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.

Et d'espérer que les présidents russe et ukrainien, Vladimir Poutine et Piotr Porochenko, discuteraient à Minsk du transfert de l'aide humanitaire russe en Ukraine et arriveraient à une entente.

Plus tôt lundi, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a annoncé les plans de Moscou consistant à envoyer en Ukraine d'autres convois humanitaires.

"Cette annonce intervient à la veille d'une rencontre au sommet à Minsk. J'espère que demain, cette question y sera examinée et réglée, soit qu'un aval du pays d'accueil serait obtenu", a indiqué M.Zannier.

Et d'insister sur une plus importante participation internationale à l'acheminement et à la distribution de l'aide humanitaire.

"Du moment qu'il y a l'aide humanitaire, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) doit l'acheminer", a conclu le secrétaire général de l'OSCE.

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